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Que signifie pour vous le “ Notre Père ” ?La Tour de Garde 1963 | 15 septembre
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pour se procurer la nourriture, la boisson et les vêtements mais, dans ce cas, si l’on cherche premièrement le royaume et la justice de Dieu, on peut être sûr que toutes les autres choses nous seront données par-dessus. — Mat. 6:19-34 ; I Tim. 6:6-8.
“ Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs ”. Jésus ne nous laisse pas dans le doute pour ce qui est de la façon dont cette prière sera exaucée car, immédiatement après avoir enseigné la prière modèle, il expliqua : “ Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. ” (Mat. 6:14, 15). On fait bien de s’interroger : Se pourrait-il que le Père ne réponde pas à mes prières parce que je n’ai pas satisfait à cette exigence et n’ai pas pardonné aux autres ? Comme il est nécessaire de bien saisir cette prière si nous sommes amenés à y recourir pour notre bien et celui des autres !
“ Ne nous induis pas en tentation ”. Cette expression a embarrassé bien des gens. Faut-il entendre par là que Dieu induit son peuple en tentation ? C’est impossible, car Jacques a écrit : “ Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. ” (Jacq. 1:13). Toutefois, Jéhovah permet à Satan le Diable de tenter ses serviteurs. Pourquoi ? À cause de l’orgueil du Diable qui se vanta, si l’occasion lui en était donnée, de détourner de Dieu toute l’humanité. Alors, de quelle façon, en réponse à cette prière, Dieu n’induit-il pas son peuple en tentation ?
Principalement de deux façons : en premier lieu, Dieu fortifie son peuple pour qu’il supporte la tentation. Pour cela il se sert de sa Parole de vérité, la Bible, de son saint esprit et de son organisation de fidèles serviteurs. En second lieu, il le prévient des tentations et épreuves qui l’attendent. Les premiers chrétiens furent avertis de cette façon de sorte que tous pouvaient dire : “ Nous n’ignorons pas ses [de Satan] desseins ”. (II Cor. 2:11.) Si une personne agit en harmonie avec cette prière en profitant des dispositions de Dieu énoncées ci-dessus, elle ne sera pas induite en tentation. La tentation ne l’atteindra pas d’une manière préjudiciable mais la promesse scripturale s’appliquera à son cas : Dieu “ ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter ”. — I Cor. 10:13.
“ Mais délivre-nous du malin ”. Là où un enfant se montre loyal sous l’épreuve, un père terrestre, aimant, ne le délivrera-t-il pas d’un assaillant et oppresseur cruel ? Bien sûr que si ; il en est ainsi du Père céleste. Il délivrera ses enfants des attaques du malin, Satan le Diable. Il leur frayera le chemin, les conduisant à travers la fin de ce système de choses pour les faire entrer, après avoir détruit Satan et toute son organisation inique, dans un monde nouveau. Là, ils jouiront éternellement des bienfaits du royaume de Dieu pour lequel on prie depuis si longtemps. — II Pierre 3:13.
Dans la version Segond, les mots : “ Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ”, sont ajoutés à la fin de la prière de Jésus. Toutefois, ils ne se trouvent pas dans les anciens manuscrits comme le Sinaiticus, le Vaticanus 1209, le codex de Bèze et le codex palimpseste de Dublinensis du sixième siècle. Ils sont donc apocryphes et les traductions modernes les omettent (voir n. m.).
Jésus ne donna pas cette prière à ses disciples pour qu’ils la répètent machinalement, sans réfléchir à sa signification. Il la leur donna dans le but de diriger toute leur attention sur les choses les plus importantes de la vie : le nom et le royaume de Dieu. Elle devait servir de préventif contre le matérialisme, inciter à l’amour, au pardon, protéger contre les tentations du Diable. Quelle riche signification revêtent les paroles de la “ prière du Seigneur ” !
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Le baptême : une nécessité imposée aux chrétiensLa Tour de Garde 1963 | 15 septembre
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Le baptême : une nécessité imposée aux chrétiens
1. a) Comment Jésus considérait-il les nécessités de la vie, et sur quoi mettait-il l’accent ? b) Pourquoi le chrétien doit-il faire place à l’esprit ?
QUEL que soit le lieu où vous habitez dans ce monde, arrêtez-vous un instant et posez-vous la question suivante : Combien de choses dans cette vie sont absolument indispensables ? De prime abord, vous en trouverez probablement beaucoup et vous n’aurez aucun mal à les énumérer. Mais réfléchissez un peu, puis recommencez. Réflexion faite, la plupart des hommes en arrivent à trouver trois nécessités véritables : la nourriture, le logement et le vêtement. Écoutez, cependant, ce que Jésus-Christ affirma à ce sujet : “ Voilà pourquoi je vous dis : Cessez de vous mettre en souci pour votre âme, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ou pour votre corps, de ce que vous porterez. L’âme ne signifie-t-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? ” (Mat. 6:25, NW). Vous aurez remarqué que l’accent est mis, non sur les choses matérielles, mais sur les choses d’ordre spirituel. Pourquoi ? Parce qu’au regard de Dieu, les secondes ont plus de valeur que les premières. Par notre manière de vivre, nous pouvons donc honorer et louer Dieu, l’Auteur céleste de notre vie. Si nous faisons place à l’esprit et que nous évitons les penchants de notre chair déchue, nous parviendrons à mener le genre de vie qui est une condition de l’approbation divine (Rom. 7:18, 19, 22, 23). Connaissez-vous quelque chose de plus précieux que cette dernière, surtout en ces jours critiques où l’existence de la race humaine se trouve menacée ?
2. a) À l’aide de quelles questions peut-on s’examiner devant Dieu ? b) Donnez la définition de l’offrande chrétienne, et montrez son importance.
2 Il s’ensuit qu’aux trois choses nécessaires pour entretenir notre vie physique, il convient d’en ajouter une quatrième, si nous voulons réussir spirituellement. Il convient également d’examiner attentivement nos espérances, nos aspirations, les buts que nous nous sommes fixés dans la vie. Posez-vous ces questions : Quelle est ma situation devant Dieu ? Que me demande-t-il et qu’exige-t-il de moi ? Comment puis-je lui rendre tout ce que je lui dois ? La seule réponse raisonnable à ces questions consiste à faire l’offrande de notre vie à Dieu. Mais que signifie se vouer à Dieu ? L’offrande chrétienne est l’acte par lequel une personne se met à part, s’engageant solennellement, sans condition, à faire toute la volonté de Jéhovah Dieu, par Jésus-Christ, ainsi que cette volonté est exposée dans la Bible et révélée par l’esprit saint de Dieu. Serait-il raisonnable d’espérer recevoir la faveur et l’approbation divines sans vouer notre vie à Dieu ? Puisque nous ne pouvons rien apporter à Dieu matériellement, car les bêtes sur mille montagnes lui appartiennent, il ne nous reste qu’à lui présenter des offrandes spirituelles. Jésus fit ressortir ce point comme suit : “ Cependant l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité, car, en fait, le Père en cherche de tels pour qu’ils l’adorent. Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité. ” — Jean 4:23, 24, NW ; Ps. 50:10, Da.
3. Dans quels rapports de faveur le chrétien entre-t-il par son offrande ? Expliquez.
3 Le fait est que nous ne pouvons obtenir la vie sans nous vouer, sans établir entre Dieu et nous un lien spirituel. Luc
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