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BrebisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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qui s’appropriaient la meilleure part et souillaient ce qu’ils laissaient aux brebis faibles et malades, c’est-à-dire au peuple qu’ils opprimaient, exploitaient et bousculaient. Quant à Jésus, il compare à des brebis ceux qui se montrent bons envers le plus petit de ses frères, et à des chèvres ceux qui refusent d’agir ainsi. — Mat. 25:31-45.
La Bible parlait prophétiquement de Jésus Christ comme d’un mouton mené à l’abattage et comme d’une brebis qui reste muette devant ses tondeurs (És. 53:7; Actes 8:32, 35; comparez avec I Pierre 2:23). Jean le Baptiste l’identifia à “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, et dans le livre de la Révélation, le Fils de Dieu est appelé plusieurs fois l’“Agneau”. — Jean 1:29; Rév. 5:6; 6:16; 7:14, 17; 14:1; 17:14; 19:7.
La Puissance mondiale médo-perse fut symbolisée par un bélier ayant deux cornes inégales. La plus grande représentait selon toute apparence la supériorité des rois perses (Dan. 8:3-7, 20). En Révélation 13:11, la bête sauvage qui monte de la terre est décrite avec deux cornes comme celles d’un agneau, ce qui lui donne une apparence inoffensive. Pareillement, Jésus parla des faux prophètes comme de loups en vêtements de brebis qui, bien qu’apparemment inoffensifs, sont très dangereux. — Mat. 7:15.
LE MOUFLON
Le mot hébreu tôʼ (une forme de teʼô) est diversement traduit par “bœuf sauvage” (Da), “antilope” (Jé) et “cerf”. (Sy.) Toutefois, un lexique hébreu et araméen, celui de Koehler et Baumgartner, indique qu’il peut être rendu par “mouflon”. C’est ainsi qu’il est traduit en Ésaïe 51:20 (MN) où il est question de la capture de cet animal dans un filet.
Le mouflon se distingue de la brebis domestique par son pelage qui est plutôt un poil grossier que de la laine. Aujourd’hui, le mouflon que l’on trouve le plus près de la Palestine est celui dit d’Arménie que l’on rencontre dans les montagnes d’Asie Mineure et de l’est de l’Iran. Le mâle de cette espèce mesure moins d’un mètre au garrot.
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BrideAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRIDE
Partie du harnais d’un cheval, qui sert à le conduire et comprend la monture, le mors et les rennes, et parfois d’autres pièces.
Dans la Bible, ce mot est généralement utilisé au figuré ou pour illustrer un propos. Par exemple, un psalmiste a dit: “Ne devenez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence, dont la fougue doit être domptée par la bride ou par la longe.” (Ps. 32:9). Les hommes devraient être différents des animaux dépourvus de raison, qui sont incapables de se diriger convenablement eux-mêmes. Toutefois, de même que ces bêtes doivent être corrigées avec le fouet et la bride, pareillement, le bâton peut assouplir l’homme stupide. — Prov. 26:3.
Jacques, le demi-frère de Jésus, donne des conseils sur le bon usage de la langue et compare la maîtrise de cet organe à la bride. Quiconque est capable de se dominer grâce à la mise en pratique des principes bibliques et qui sait, par conséquent, maîtriser sa langue, celui-là a la maîtrise du corps tout entier (Jacq. 3:2, 3). Celui qui prétend adorer Dieu doit obligatoirement tenir sa langue en bride, autrement le culte d’un tel homme est futile. — Jacq. 1:26.
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Brillant (Le)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRILLANT (LE)
Terme évocateur appliqué au “roi de Babylone”. (És. 14:4, 12.) L’expression hébraïque traduite ici par “brillant” (MN, Os, Dh) vient d’une racine qui signifie “briller”. La traduction “Lucifer” (Li) est celle de la Vulgate latine.
L’Écriture montre “le brillant” disant dans son cœur: “Au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, et je m’assiérai sur la montagne de réunion.” (És. 14:13). La Bible identifie le mon Sion à la “montagne de réunion”. (Voir MONTAGNE DE RÉUNION.) Puisque les étoiles peuvent servir à désigner des rois (Nomb. 24:17; Rév. 22:16), les “étoiles de Dieu” doivent être les rois de la dynastie davidique qui régnaient sur le mont Sion. Le “roi de Babylone” (ou la dynastie des rois babyloniens) révéla son ambition d’élever son trône “au-dessus des étoiles de Dieu” lorsqu’il voulut réduire les rois de la lignée de David à l’état de simples vassaux et que, finalement, il les détrôna. Tout comme les étoiles sont des sources de lumière, de même le “roi de Babylone” brillait de façon éclatante dans le monde antique et pouvait être appelé “le brillant”.
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BRIQUE
Généralement, matériau de construction fait de boue ou d’argile durcie. Depuis les temps les plus anciens, on a beaucoup employé la brique dans les pays bibliques. Les bâtisseurs de l’antique Babel ne trouvèrent aucune pierre sur les lieux du site choisi pour l’édification de leur ville, aussi utilisèrent-ils des briques au lieu de pierres, et le bitume leur servit de mortier. Il semble que ces briques étaient séchées au four, autrement dit elles étaient durcies “par une opération de cuisson”. (Gen. 11:3.) Dans l’ancienne Égypte, les Israélites réduits à l’esclavage travaillaient à la confection des briques. Leur tâche était rendue plus pénible, car on les obligeait à aller eux-mêmes ramasser la paille tout en exigeant qu’ils produisent la même quantité de briques (Ex. 5:7-19). En Terre promise, les Israélites continuèrent à employer la brique pour la construction, bien que la pierre semble avoir eu la préférence (És. 9:10). Si la pierre abonde dans les collines de Palestine, il n’en va pas de même dans d’autres régions, où il est rare de trouver un matériau de bonne qualité. Ainsi, dans les plaines, on a employé des briques non seulement pour la construction des murs, mais aussi pour celle des habitations de certaines villes comme Jéricho et Ézion-Guéber. Aux temps modernes, dans quelques régions de Syrie et en Palestine, les maisons ont été construites en partie de pierres taillées et en partie de briques cuites au soleil, les pierres taillées servant à l’édification des murs les plus exposés aux intempéries de l’hiver.
Dans les briqueteries, après que l’on avait débarrassé la boue ou l’argile des substances étrangères, on la mélangeait généralement à de la paille finement hachée ou à d’autres végétaux.
À ce mélange boue ou argile et paille, on ajoutait une certaine quantité d’eau; on foulait aux pieds cette terre détrempée et on la façonnait à la main dans des moules en bois (comparez avec Nahum 3:14). Pour faciliter le démoulage, les quatre côtés du moule étaient probablement tapissés de terre sèche, comme cela se fait aujourd’hui. Quand la brique était encore humide, on la marquait souvent au coin du monarque régnant. (Des briques portant la marque du roi Nébucadnezzar ont subsisté jusqu’à nos jours dans des maisons paysannes, près de l’antique Babylone.) Les briques étaient ensuite séchées au soleil ou au four.
L’utilisation très répandue de briques séchées au soleil explique pourquoi les sites d’anciennes villes sont restés cachés pendant des siècles. Des tells qui offrent une grande ressemblance avec le sol environnant se sont formés à la suite de l’effritement des briques des villes antérieures. En Palestine et en Syrie, ces tells se composent souvent des ruines de plusieurs villes.
[Illustration, page 225]
Confection de briques séchées au soleil près du Tigre.
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BROCHE
Agrafe ornementée faite de métal et composée d’une épingle ou tige servant à attacher l’objet sur un vêtement. Dans les temps anciens, les hommes comme les femmes portaient des broches, tels les Grecs et les Romains. La broche romaine ou fibula consistait parfois en une pièce de métal incurvée munie d’un crochet à une extrémité et d’une tige à l’autre, un peu comme une épingle de sûreté. La broche était non seulement une parure, mais elle avait aussi son utilité pour attacher une écharpe ou pour fermer un manteau. Les broches anciennes étaient de bronze, de fer, d’or et d’argent. Les découvertes archéologiques ont permis d’établir qu’elles furent très tôt en usage en Palestine; citons entre autres les broches en forme d’arc mises au jour à Tell el-Nasbéh.
Quand les Israélites se virent accorder le privilège de contribuer à la construction du tabernacle, hommes et femmes apportèrent des ornement divers, y compris des “broches” ou “boucles”. (Ex. 35:21, 22.) Ces broches étaient, de toute évidence, des sortes de crochets ornementés, car le même mot hébreu (ḫâḫ) est rendu ailleurs par “crochet(s)”. — II Rois 19:28; Ézéch. 29:4.
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