-
Votre religion est-elle assez bonne ?La Tour de Garde 1961 | 1er octobre
-
-
à leur manière, et non à celle de Dieu. Par conséquent, leur service équivalait à de l’iniquité : c’était un culte inacceptable, rejeté. — Mat. 7:21-23.
Les religions du monde sont incapables de faire la volonté de Dieu aujourd’hui. Si elles la faisaient, il faudrait s’attendre à en voir les résultats comme au premier siècle de l’organisation chrétienne primitive. Dans Jean 17:3 (Sy), Jésus cita un remarquable résultat du vrai culte, résultat qui le placerait au-dessus de tous les autres : “ C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” Les disciples de la vraie religion, de celle qui est assez bonne pour Dieu, CONNAÎTRAIENT LEUR DIEU. En effet, ils se seraient familiarisés avec son nom, ses desseins et sa volonté.
Dans les religions du monde, combien d’adhérents connaissent ces points vitaux ? Selon Evening News de Paterson, New Jersey, édition du 2 janvier 1960, un pasteur formula une réponse typique : “ La plus grande tâche qui se présente à l’Église actuellement, c’est de convertir ses propres membres. ” L’article ajoutait : “ Il ressort des enquêtes que des millions de membres des Églises ont des idées extrêmement vagues sur les déclarations fondamentales de la foi (...). Un certain pasteur californien, par exemple, fut récemment stupéfait de découvrir que pas un seul membre adulte de sa paroisse ne pouvait passer avec succès une épreuve de 20 questions simples sur la Bible. ”
On a fait les mêmes constatations dans les religions de toutes les dénominations. Un service d’information de Suisse rapporte : “ La moitié des enfants ignorent même ce que veut dire joindre les mains pour faire la prière. Leurs parents ne le leur ont jamais appris. ” Dans un bulletin paroissial de France, on lit ceci : “ Les centaines d’enfants que nous inscrivons pour le catéchisme savent peu de chose sur Dieu et le christianisme. En ce qui concerne les choses temporelles et terrestres de ce monde, ils ne manquent de rien. Sur le plan religieux, ils manquent de tout, ils ne savent rien. ”
Des multitudes consacrent toute une vie à des organisations religieuses, et pourtant elles sont incapables de parler intelligemment de ce qu’elles ont appris. Demandez à l’homme moyen, attaché à sa religion, ce qu’il croit et, chose plus importante, quel est le fondement de sa croyance : il ne pourra pas vous répondre. Que penseriez-vous si, ayant assuré à votre enfant des études universitaires, vous constatiez qu’il ne sait ni lire ni écrire après avoir reçu son diplôme ? L’enfant étant normal, vous concluriez obligatoirement que le système d’instruction était défectueux. De même, après avoir consacré autant de temps à la religion, si les gens ne peuvent donner raison de leur croyance, inévitablement il faut en déduire que non seulement l’adorateur mais encore sa forme d’adoration sont en défaut.
L’apôtre Pierre fit connaître cette exigence chrétienne : “ Soyez toujours prêts à défendre la foi (...), auprès de quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” (I Pierre 3:15, La). Le fait que les adhérents de la chrétienté sont incapables de le faire prouve, à n’en pas douter, que l’esprit de Dieu ne repose pas sur ces religions, sinon elles seraient “ enflammées par l’esprit ” et capables de convaincre autrui que leur foi est la vraie. Quant aux vrais chrétiens de la seule bonne religion, ils peuvent le faire. En eux abonde la connaissance de Dieu, jointe à l’aptitude et à la bonne volonté de la communiquer à autrui.
La prochaine fois que les témoins de Jéhovah se présenteront à votre porte, demandez-leur de vous donner les raisons scripturales de leur espérance. S’ils peuvent vous dire le nom de Dieu, vous parler de ses desseins et de sa volonté pour notre époque, alors vous saurez avec certitude qu’ils ont une religion assez bonne, non seulement pour les témoins de Jéhovah mais pour Dieu qui la préservera au cours de la fin du monde.
Qu’il serait désastreux de suivre complaisamment une religion pour trouver, lors de l’exécution du jugement divin à Harmaguédon, qu’elle était assez bonne pour vous, mais qu’elle ne l’était pas pour Dieu !
-
-
La ville qui se confiait en ses fortificationsLa Tour de Garde 1961 | 1er octobre
-
-
La ville qui se confiait en ses fortifications
LA VILLE de Lakis (ou Lachis) se croyait sûre et imprenable. En effet, ses habitants plaçaient leur confiance dans les fortifications de la ville ; ils abandonnèrent Jéhovah. Lakis se trouvait à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. Or, avant de marcher contre Jérusalem, le roi assyrien Sanchérib décida de neutraliser la forteresse de Lakis. “ Et il arriva ”, rapporte la Bible, “ que Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit. Et le roi d’Assyrie envoya le Rab-Shaké, de Lakis à Jérusalem, (...). ” — És. 36:1, 2, Da.
Les découvertes archéologiques nous donnent une idée quant à l’acharnement avec lequel fut assiégée la ville de Lakis. Sur les ordres du roi Sanchérib (ou Sennachérib) des bas-reliefs massifs furent gravés pour évoquer ce siège. Découverts dans les ruines de Ninive par Sir Austen Layard, ces bas-reliefs se trouvent maintenant au British Museum. Dans son livre Prophets, Idols and Diggers (Des prophètes, des idoles et des fouilleurs), John Elder décrit ainsi les scènes gravées sur treize panneaux de pierre :
“ Au-dessus d’eux sont écrits les mots que voici : “ Sennachérib, roi du monde, roi d’Assyrie, s’assit sur le trône du jugement (nîmedu) et passa en revue le butin [provenant] de Lakis (La-ki-su). ” Les murs de la ville de Lakis sont représentés au sommet d’un mont abrupt. Il y a des tours et des saillies souvent percées d’ouvertures, au niveau du parapet, avec de petites fenêtres à barreaux. Une balustrade de bois et peut-être des boucliers ronds font saillie sur les parapets des tours. (...)
“ Les murs et les tours sont garnis de défenseurs, tirant des flèches, et jetant des pierres sur les assaillants. Ces derniers n’ont pas fait moins de dix assauts contre le glacis de pierre protégeant les murailles. Ces talus sont recouverts de terre, de briques, de pierres et de troncs d’arbres couchés en travers. Il y a sept béliers qui ont été traînés le long de ce glacis jusqu’aux murailles. Ces engins de siège sont montés chacun sur quatre roues, et leur masse est recouverte de cuir avec un capuchon sur le devant. Ils offrent chacun un abri pour trois hommes : l’un manœuvre le bélier, ou fait jouer sa pince avec une pointe, pour arracher les pierres du mur ; un autre lance des flèches de dessous le capuchon ; et un troisième jette de l’eau avec une louche, munie d’un long manche, sur les brandons de feu que les défenseurs font pleuvoir sur ce genre de tank primitif. Sur ce bas-relief tout semble s’accomplir en même temps : l’investissement, le siège, l’assaut et la reddition.
“ Les archers du premier rang s’agenouillent, ceux du second rang se penchent en avant, et ceux du troisième rang se tiennent droits ; tous sont en train de tendre leurs arcs contre les défenseurs de la cité. D’autres soldats, armés de boucliers d’osier recouverts de peau, sont là pour protéger les archers, qui s’abritent encore derrière les béliers. Il y a des frondeurs et des piquiers. Des échelles qu’on a amenées pour l’escalade tombent des murs, et dans un effort désespéré pour briser l’assaut, les
-