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Cantique des cantiquesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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conséquence, les “filles de Jérusalem” lui recommandent de quitter le camp pour aller à la recherche de son bien-aimé (1:8). Mais Salomon n’est pas disposé à la laisser partir; il se met à louer sa beauté et lui promet de la parer de petits cercles d’or, avec des boutons d’argent (1:9-11). La Sulamite révèle alors au roi que l’amour qu’elle éprouve est pour un autre. — 1:12-14.
Puis le berger bien-aimé de la Sulamite arrive au camp de Salomon; il exprime toute son affection à la jeune fille qui, en retour, lui dit son amour (Cant. 1:15 à 2:2). S’adressant aux “filles de Jérusalem”, la Sulamite compare son bien-aimé à un arbre fruitier parmi les arbres de la forêt, et leur impose le serment, par ce qui est beau et gracieux, de ne pas éveiller en elle un amour non désiré (2:3-7). Sans cesse, et même durant les nuits, elle a soupiré après son berger bien-aimé, et elle rappelle aux “filles de Jérusalem” qu’elle leur a imposé le serment de ne pas chercher à éveiller en elle l’amour, jusqu’à ce qu’il s’y sente enclin. — 2:16 à 3:5.
Salomon s’en retourne à Jérusalem et emmène avec lui la Sulamite. Tandis que le cortège approche de la ville, les “filles de Sion” en font la description (Cant. 3:6-11). Le berger bien-aimé a suivi le cortège jusqu’à Jérusalem; là, il entre en rapport avec la Sulamite et loue sa beauté, l’assurant ainsi de son amour (4:1-5). La jeune fille exprime son désir de quitter la ville (4:6), et le berger continue à lui dire son admiration (4:7-16a). Elle dit: “Que mon bien-aimé entre dans son jardin et en mange les fruits les plus exquis.” (4:16b). À cette invitation, le jeune homme répond: “Je suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, mon épouse!” (5:1a). Puis les femmes de Jérusalem les encouragent, en disant: “Mangez, ô compagnons! Mangez et enivrez-vous de témoignages de tendresse!” — 5:1b.
Mais la Sulamite fait un mauvais rêve. Alors qu’elle le raconte aux “filles de Jérusalem” et leur dit qu’elle est malade d’amour (Cant. 5:2-8), celles-ci veulent savoir ce que son bien aimé a de si exceptionnel. La Sulamite se met donc à le leur décrire en termes chaleureux (5:10-16). Les filles lui demandent où il est allé, et elle de répondre qu’il est allé mener paître parmi les jardins (6:1-3). Une fois encore Salomon chante les louanges de la Sulamite (6:4-10). Celle-ci lui dit qu’elle n’a pas recherché sa compagnie (6:11, 12), mais le roi la prie de revenir (6:13a). Cela amène la jeune fille à demander: “Que contemplez-vous en la Sulamite?” (6:13b). Exploitant cette question, Salomon lui exprime à nouveau son admiration (7:1-9). Mais l’amour de la Sulamite demeure inchangé et elle conjure les “filles de Jérusalem” de ne pas éveiller en elle l’amour quand il n’est pas enclin à se manifester spontanément. — 7:10 à 8:4.
Il semble alors que Salomon autorise la jeune fille à rentrer chez elle. En la voyant s’approcher, ses frères demandent: “Quelle est cette femme qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé?” (Cant. 8:5a). Les frères de la Sulamite n’avaient pas compris que leur sœur était aussi fidèle en amour. Quelques années plus tôt, l’un d’eux avait dit à son sujet: “Nous avons une petite sœur qui n’a pas de seins. Que ferons-nous pour notre sœur le jour où elle sera demandée?” (8:8). Un autre avait répondu: “Si elle est une muraille, nous construirons sur elle des créneaux d’argent, mais si elle est une porte, nous la barricaderons avec une planche de cèdre.” (8:9). Toutefois, comme la Sulamite a triomphé de toutes les tentations, se contentant de sa propre vigne et se montrant fidèle dans son affection pour son bien-aimé (8:6, 7, 11, 12), elle peut dire avec raison: “Je suis une muraille, et mes seins sont comme des tours. Je suis devenue alors à ses yeux comme celle qui trouve la paix.” — 8:10.
Le cantique s’achève sur les paroles du berger qui exprime le désir d’entendre la voix de sa bien-aimée (Cant. 8:13), et sur celles de la jeune fille qui souhaite que son berger vienne en bondissant, qu’il franchisse les montagnes qui les séparent. — 8:14.
VALEUR
Le Cantique des cantiques exalte l’amour fidèle et durable. Une telle constance dans l’amour se reflète dans les relations que cultivent Christ Jésus et son épouse (Éph. 5:25-32). Ainsi, le Cantique des cantiques encourage ceux qui se disent appartenir à l’épouse du Christ à demeurer fidèles à leur époux céleste. — Comparez avec II Corinthiens 11:2.
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 109-111.
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CapernaümAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CAPERNAÜM
(village de Nahoum ou de consolation).
Ville importante au temps du ministère de Jésus, située sur la rive nord-ouest de la mer de Galilée. Il y avait là un bureau des impôts, où se trouvait Matthieu quand Jésus l’invita à devenir son disciple (Mat. 9:9), ainsi peut-être qu’un poste militaire, car un centurion y résidait (Mat. 8:5). Eu égard à ces renseignement et au fait qu’un serviteur du roi assez riche pour avoir des esclaves vivait là (Jean 4:46-53), Capernaüm était probablement une localité assez importante et, par conséquent, digne d’être appelée une “ville de Galilée”. — Luc 4:31.
Deux hypothèses principales ont été avancées pour identifier le site de l’ancienne Capernaüm. De nombreux biblistes pensaient que les ruines de Khan Minyé sur la mer de Galilée, à l’extrémité nord-est de la plaine de Gennésareth, marquaient l’emplacement probable de l’ancienne Capernaüm, mais les fouilles qui y furent faites ont révélé que ces ruines étaient d’origine arabe. Reste donc Tell Hum, ruines importantes au bord du lac, à égale distance (5 kilomètres environ) de Khan Minyé, au sud-ouest, et de l’embouchure du Jourdain, au nord-est. Là, la plaine côtière est très étroite, mais dans les temps anciens une route partait du Jourdain, traversait Capernaüm et la plaine de Gennésareth pour rejoindre la Grande Route, la voie principale qui reliait la Mésopotamie et Damas à l’Égypte en passant par la Palestine. Un certain nombre de cours d’eau sillonnent la plaine de Gennésareth avant de se déverser dans les eaux bleues de la mer de Galilée, et la grande quantité de matières végétales qu’ils transportent
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