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LabourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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labouré sur son dos même et ont allongé leurs sillons’. Ici, la nation décrit vraisemblablement les souffrances qu’elle a endurées sous l’oppression de nombreux ennemis qui l’envahissaient sans cesse et la maltraitaient cruellement, alors qu’elle ‘rendait son dos pareil à la terre (...) pour ceux qui la traversaient’. (Ps. 129:1-3; És. 51:23; voir Psaume 66:12.) Dans la prophétie sur la restauration consignée en Amos 9:13-15, Jéhovah montre que, grâce à sa bénédiction, son peuple sera comme un champ fertile qui produit si abondamment que la moisson n’est pas encore achevée lorsque vient le temps de labourer pour la saison suivante. — Voir Lévitique 26:5.
Jésus avait dit à ses disciples qu’ils pouvaient accepter de ceux qu’ils servaient nourriture, boisson et logement, “car l’ouvrier mérite son salaire”. De même, l’apôtre Paul défendit le droit de ceux qui travaillaient dans le ministère chrétien de recevoir une aide matérielle, tout comme le laboureur peut légitimement espérer avoir part à la récolte à laquelle son travail a contribué. Paul, toutefois, choisit pour sa part de ne pas user du droit de s’abstenir d’un travail profane, afin de donner “la bonne nouvelle sans qu’il en coûte rien” à ceux pour qui il se dépensait. — Luc 10:7; I Cor. 9:3-10, 15, 17, 18.
Jésus Christ prit l’image du labour pour souligner l’importance de servir comme disciple d’un cœur entier. Quand un homme qui avait manifesté le désir de le suivre demanda d’abord qu’on lui permette de prendre congé de ceux de sa maison, Jésus lui répondit: “Quiconque a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est pas apte au Royaume de Dieu.” (Luc 9:61, 62). Si le laboureur se laissait distraire de son travail, ses sillons ne seraient pas droits. Pareillement, celui qui, après avoir été invité à devenir disciple de Jésus, se laisserait détourner de l’accomplissement de ses obligations chrétiennes, ne serait pas apte au Royaume de Dieu. Comme le Fils de Dieu le démontra personnellement, même les liens familiaux les plus étroits passent après l’accomplissement fidèle de la volonté divine. — Marc 3:31-35; 10:29, 30.
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LaccumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LACCUM
{Article non traduit.}
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Lac de feuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAC DE FEU
Cette expression qu’on rencontre uniquement dans le livre de la Révélation est manifestement symbolique. La Bible en donne d’ailleurs elle-même l’explication ou la définition en ces termes: “Ceci signifie la seconde mort: le lac de feu.” — Rév. 20:14; 21:8.
Comme le lac de feu représente la “seconde mort” et que, selon Révélation 20:14, “la mort et l’Hadès” y seront jetés, ce lac ne peut évidemment pas représenter la mort que l’homme a héritée d’Adam (Rom. 5:12) ni désigner l’Hadès (ou Schéol). En effet, celui-ci ainsi que la mort, doit être détruit dans ce lac de feu. Le lac de feu représente donc une destruction éternelle qui, à n’importe quel moment futur, pourra toujours frapper tout individu qui méritera d’être anéanti par Dieu. Il symbolise une mort dont on ne peut annuler les effets puisque le récit biblique ne dit nulle part que ce lac rend les morts qui se trouvent en lui, comme c’est le cas pour la mort adamique et l’Hadès (le Schéol) (Rév. 20:13). Ainsi, ceux qui ne seront pas trouvés écrits dans “le livre de vie” seront lancés dans le lac de feu ou seconde mort, là où se trouveront déjà Satan, la “bête sauvage” symbolique et le “faux prophète”. — Rév. 19:20; 20:10, 15.
Alors que les textes mentionnés plus haut et tout le langage du livre de la Révélation montrent à l’évidence la nature symbolique de ce lac de feu, certains affirment néanmoins qu’il désigne littéralement un lieu où il y a du feu, et ils citent Révélation 20:10 pour justifier leur point de vue. Dans ce verset, il est dit que le Diable, la bête sauvage et le faux prophète “seront tourmentés jour et nuit, à tout jamais”. Le mot “tourmentés” traduit ici le terme grec basanizô. Un dictionnaire théologique (Theological Dictionary of the New Testament, 1964, édité par G. Kittel, t. I, pp. 561-563) dit qu’à sa forme infinitive ce mot “signifie strictement ‘essayer avec la pierre de touche’ (βασανος [basanos]), c’est-à-dire ‘frotter contre celle-ci’, ‘éprouver la sincérité de’, ‘examiner ou essayer’, par suite ‘mettre à la torture pour obtenir la vérité’, ‘tourmenter, torturer’ lors d’une audition ou devant un tribunal. Dans le N[ouveau] T[estament] on ne le trouve que dans le sens général de ‘harceler’ ou ‘tourmenter’”. Comme preuves, l’ouvrage cite Matthieu 8:6, 29; Marc 5:7; Luc 8:28; II Pierre 2:8 et Révélation 12:2. Des pensées similaires sont données à propos des termes voisins basanismos (Rév. 9:5; 18:7) et basanistês (Mat. 18:34). Concernant basanistês, l’ouvrage susmentionné dit qu’il “n’apparaît pas dans le N[ouveau] T[estament] dans son sens original de ‘contrôleur’, ‘vérificateur’, ‘essayeur’, mais une fois en Matthieu 18:34 dans le sens de ‘tourmenteur’”. Comme une geôle (cachot) était souvent un lieu de tourment, le geôlier était parfois appelé le “tourmenteur” (basanistês), comme en Matthieu 18:34. Ceux qui sont lancés dans le “lac de feu” vont dans la “seconde mort” de laquelle on ne peut sortir par une résurrection; ils sont donc ‘emprisonnés’ ou retenus dans la mort, comme sous la garde de geôliers ou “tourmenteurs” pour l’éternité. Les récits parallèles de Matthieu 8:29 et de Luc 8:31 montrent qu’on peut parler d’une condition d’internement comme d’un tourment. — Voir GÉHENNE.
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LachisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LACHIS
Ville judéenne dans la Séphélah (Jos. 15:21, 33, 39). On situe généralement Lachis à Tell ed-Duweir, un tertre entouré de plusieurs vallées à 24 kilomètres à l’ouest d’Hébron. Dans l’Antiquité, cette ville occupait une position stratégique sur la route principale qui reliait Jérusalem à l’Égypte. À un certain moment de son histoire, la cité atteignait une superficie d’environ sept hectares, avec peut-être une population de 6 000 à 7 500 habitants.
À l’époque de la conquête de Canaan par Israël, Japhia, le roi de Lachis, s’allia à quatre autres rois pour s’attaquer à Gabaon, une ville qui avait fait la paix avec Josué (Josué 10:1-5). Pour répondre à l’appel des Gabaonites, l’armée israélite quitta Guilgal et marcha toute la nuit. Avec l’aide de Jéhovah elle vainquit la coalition cananéenne, et les rois eux-mêmes furent enfermés dans une caverne puis exécutés (Josué 10:6-27; 12:11). Un peu plus tard, Lachis fut prise en moins de deux jours de combat, et ses habitants furent tués. Horam, roi de Guézer, qui était venu au secours de Lachis, fut lui aussi vaincu. — Josué 10:31-35.
À Tell ed-Duweir on a mis au jour une épaisse couche de cendre dans laquelle on a trouvé notamment un scarabée de Ramsès. Certains archéologues font le
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