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Faisons preuve d’initiative et défendons-nous dans notre ministèreLa Tour de Garde 1961 | 15 février
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Faisons preuve d’initiative et défendons-nous dans notre ministère
DE BONS soldats sont habiles, ils font preuve d’initiative et se défendent dans leur guerre. Mieux encore, ils savent que la meilleure défense consiste à prendre l’offensive ou l’initiative. Sous ce rapport, Jésus et ses apôtres nous donnèrent l’exemple. Jésus prit certainement l’initiative quand il entra dans la synagogue de sa ville natale de Nazareth et s’appliqua le texte d’Ésaïe 61:1 et 2. — Luc 4:14-21.
En envoyant les douze apôtres, puis les soixante-dix disciples, Jésus, comme un bon Instructeur, les exerça à prendre l’initiative, comme Pierre et les autres le firent à la Pentecôte. En particulier, l’apôtre Paul prit l’initiative, allant là où le besoin était le plus grand.
Qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Nous, ministres chrétiens voués, prenons-nous l’initiative en nous engageant régulièrement et avec empressement dans toutes les branches du ministère du Royaume, en prêchant de maison en maison, en distribuant les périodiques bibliques, en faisant des visites chez les personnes de bonne volonté et en conduisant des études bibliques dans leurs foyers ? Serait-il possible que nous ressemblions à l’apôtre Paul et allions là où le besoin est grand, ou tout au moins plus grand que là où nous sommes ? Prenons-nous l’initiative d’inviter d’autres personnes à participer au ministère ou attendons-nous qu’elles nous le demandent, comme cela arrive parfois ?
Faire preuve d’initiative est particulièrement essentiel si nous tirons profit au maximum des occasions de rendre un témoignage occasionnel. N’attendez pas que votre compagnon de voyage, votre associé dans le travail ou votre “ prochain ” en général engage la conversation et aborde la question de la religion, mais prenez l’initiative, entamant avec tact la conversation et puis, d’un air apparemment détaché, orientez-la vers l’espérance du Royaume. Ceux qui agissent ainsi font de nombreuses expériences intéressantes et obtiennent souvent des résultats remarquables. Telle fut l’expérience d’un missionnaire qui rendit témoignage à son compagnon de voyage dans un taxi. C’était la première fois que la bonne nouvelle était présentée à cet homme ; maintenant c’est un proclamateur voué et zélé.
Qu’en est-il de notre défense ? Sommes-nous toujours prêts à nous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous ? (I Pierre 3:15). Pour que notre défense soit vraiment efficace, il nous faut étudier diligemment ; il nous faut nous efforcer de nous présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité. C’est seulement en nous appliquant avec zèle, en nous préparant pour les réunions, en y assistant et en y participant, que nous acquerrons la connaissance exacte si essentielle pour manier l’épée de l’esprit, de telle façon qu’elle soit vivante, efficace et plus tranchante qu’une épée à deux tranchants. — II Tim. 2:15 ; Éph. 6:17 ; Héb. 4:12.
Nous devrions veiller particulièrement à ne pas faire peu de cas de cette épée de l’esprit, cela par amour de la conversation ou de la discussion. Quoi que nous puissions dire, une telle conversation ne peut avoir l’autorité et la force qu’ont la citation et la lecture des textes bibliques. Nous ne pouvons pas toujours avoir notre Bible avec nous, aussi devrions-nous avoir un vocabulaire scriptural adéquat pour les différents enseignements fondamentaux des Écritures, tels que l’importance du nom de Jéhovah et sa réhabilitation, l’espérance du Royaume, la résurrection, etc. Nous devrions également être équipé de façon à pouvoir réfuter efficacement les fausses doctrines. Et, avec le temps, nous devrions augmenter notre vocabulaire scriptural, tout comme les personnes intelligentes continuent toutes à enrichir leur vocabulaire.
De toutes façons, en tout temps les ministres chrétiens seront éveillés, ils feront preuve d’initiative et se défendront en exerçant leur ministère afin que la prédication soit fructueuse.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1961 | 15 février
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Questions de lecteurs
● La Société reçoit chaque année un certain nombre de lettres la questionnant sur divers aspects de la manière de célébrer le Souper du Seigneur. C’est en réponse à ces demandes que nous publions les lignes ci-après.
La célébration de la mort de notre Seigneur est un événement à la fois joyeux et sérieux. Elle mérite que nous accordions toute notre attention à chaque détail ; cela est particulièrement requis des surveillants, car nous pouvons être certains que Jésus veillait soigneusement à remplir toutes les conditions fixées pour la célébration de la pâque.
Le pain utilisé doit être sans levain. Cette particularité représentait l’état de Jésus sans péché. Son corps étant parfait et complet, il n’était pas nécessaire d’ajouter quoi que ce fût. Aussi aucun produit, sel ou autre, ne devait lui être ajouté lors de sa fabrication. En outre, y ajouter un ingrédient pour améliorer sa saveur ne contribuait pas à lui faire représenter le “ pain d’affliction ”. — Deut. 16:3 ; I Cor. 5:6-8.
Les matzots juifs (azymes) peuvent ou ne pas répondre à ces conditions, tout dépend de la manière dont ils sont faits. Vous êtes peut-être obligés de cuire vous-mêmes votre pain sans levain, comme c’est le cas au Béthel de Brooklyn. Le frère qui le prépare emploie la recette suivante : Une tasse de farine de blé complet mélangée à deux tasses et quart d’eau. Bien délayer dans un récipient puis verser le contenu dans une poêle à frire assez chaude et, comme pour des crêpes, faire cuire des deux côtés. Après que ces galettes sont devenues solides, les mettre dans un plateau et cuire au four jusqu’à ce qu’elles deviennent croustillantes.
Quant au vin, il doit s’agir en premier lieu de vin fermenté. Il n’est pas question que Jésus ait employé du jus de raisin. Il s’agissait de vin fermenté. Un jus de raisin ne pourrait faire éclater de vieilles outres. En outre, ce fut parce que Jésus n’avait aucune prévention contre le fait de boire que ses ennemis l’accusèrent d’être “ un buveur ”. D’autre part, du jus de raisin ne peut être conservé sans fermentation depuis le moment de la vendange jusqu’au printemps, saison de la pâque, pendant laquelle Jésus institua le Mémorial de sa mort. Le témoignage de l’histoire juive confirme que du vin fermenté était utilisé lors de la pâque. — Mat. 9:17 ; 11:19.
Le vin doit encore être rouge. Seul du vin rouge symbolise convenablement du sang. Il doit être le “ sang du raisin ”. De plus, comme le sang de Jésus convenait parfaitement, qu’il était suffisant par lui-même, aucune addition n’est alors nécessaire. Ainsi devait être le “ fruit de la vigne ” utilisé pour représenter ce sang. Le vin utilisé doit également être naturel. La plupart des vins que les Juifs utilisent pour la pâque sont des vins fortement adoucis et, par suite, ne conviennent pas. Ce ne peut être non plus un fortifiant. Par exemple, aucune liqueur comme
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