Comment trouver la consolation dans les Écritures
“Je pense à tes préceptes des temps passés, Jéhovah, et je me console.” — Ps. 119:52, AC.
1, 2. a) Quel effet peut avoir la musique ? b) Quel rapport les Écritures font-elles entre la musique et Jéhovah Dieu ?
DANS l’ancien Orient, le berger solitaire qui gardait ses troupeaux dans les prairies emportait souvent avec lui un instrument de musique, un chalumeau par exemple. Il pouvait ainsi rompre le silence de la nuit et se divertir. En dépit de sa solitude, il pouvait trouver la consolation grâce à la musique. Celle-ci peut susciter l’émotion ou apporter l’apaisement, ce qui produit un sentiment de paix et de plaisir.
2 C’est donc avec à-propos que, parlant des justes lois de Jéhovah, un psalmiste déclara : “Tes lois sont le sujet de mes cantiques, dans le lieu de mon pèlerinage. La nuit je me rappelle ton nom, Jéhovah, et j’observe ta loi.” (Ps. 119:54, 55, AC). Parfois, un musicien habile tirait des sons agréables de sa harpe, peut-être en chantant la louange de Jéhovah. Un psalmiste s’exclama : “Justes, réjouissez-vous en Jéhovah ! Aux hommes droits sied la louange. Célébrez Jéhovah avec la harpe ; chantez-le sur le luth à dix cordes ! Chantez à sa gloire un cantique nouveau ! Unissez avec art vos instruments et vos voix. Car la parole de Jéhovah est droite, et toutes ses œuvres s’accomplissent dans la fidélité.” (Ps. 33:1-4, AC). David n’oublia pas ces mélodies et ces chants, car il dit : “Je pense à mes cantiques pendant la nuit, je fais des réflexions au dedans de mon cœur, et mon esprit médite.” — Ps. 77:7 77:6, NW.
3. Quel effet la Bible a-t-elle sur ceux qui se tournent vers elle pour recevoir une aide spirituelle ?
3 Tout comme la musique peut apaiser une personne et lui communiquer un sentiment de contentement, de la même façon la Bible, la Parole de Jéhovah, peut aider et consoler ceux qui se tournent vers elle pour recevoir une aide spirituelle. Il n’est pas rare que des hommes imparfaits ayant à faire face à une épreuve connaissent le découragement, le chagrin ou la crainte. Cependant, les paroles écrites sous inspiration il y a de nombreux siècles, l’ont été pour l’instruction des chrétiens, afin que par l’endurance et “par la consolation des Écritures nous ayons l’espérance”. — Rom. 15:4.
COMMENT VAINCRE LE DÉCOURAGEMENT
4. La Bible ne donne-t-elle pas des exemples d’hommes du passé qui, comme certains chrétiens aujourd’hui, ont connu le découragement ? Justifiez votre réponse.
4 On entend assez fréquemment ces paroles : “C’est sans espoir. Tout va mal. Je suis un raté !” De nombreuses personnes expriment ce sentiment, et parfois, des chrétiens sont eux-mêmes victimes du découragement. Les Écritures montrent que dans les temps anciens, des fidèles serviteurs de Jéhovah ont, eux aussi, connu le découragement. Par exemple, Ésaü ayant pris pour femmes des filles d’entre les Hittites, celles-ci “furent un sujet d’amertume pour le cœur d’Isaac et de Rébecca”. Déprimée, Rébecca déclara : “Je suis dégoûtée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme, comme celles-ci, parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie ?” (Gen. 26:34, 35 ; 27:46). Alors qu’il était durement éprouvé, Job parla comme un homme ayant le sentiment d’avoir été abandonné par Dieu (Job 29:2-5). Pensant à l’état de dévastation dans lequel se trouvaient Jérusalem et ses murs, Néhémie était triste lorsqu’il servait le roi Artaxerxès (Néh. 2:1-3). L’apôtre Pierre fut si découragé et si déprimé après avoir renié Jésus-Christ, qu’il “pleura amèrement”. (Luc 22:62.) Parlant de ses épreuves et de ses impressions, l’apôtre Paul déclara : “Nous sommes pressés de toute manière, mais non à l’étroit sans pouvoir bouger ; nous sommes perplexes, mais non absolument sans issue ; nous sommes persécutés, mais non laissés là ; nous sommes renversés, mais non détruits.” (II Cor. 4:8, 9). C’est évidemment parce que le découragement avait abattu certains chrétiens de Thessalonique que Paul encouragea leurs compagnons croyants à “parler d’une manière consolante aux âmes déprimées”. (I Thess. 5:14.) Ainsi donc, le fait que certains chrétiens de notre époque éprouvent un sentiment de découragement n’est pas sans avoir un parallèle dans les temps anciens. Que peut-on faire pour vaincre ce découragement ?
5. Quelle est la meilleure façon de résoudre des problèmes ? Donnez des exemples.
5 Il arrive parfois qu’une personne développe un sentiment de découragement parce qu’elle a plusieurs problèmes sérieux. La vie devient triste parce que ces problèmes semblent rendre la situation plus grave. Mais au lieu de les considérer ainsi, pourquoi, dans la mesure du possible, ne pas chercher à les résoudre l’un après l’autre ? Il est sans doute préférable de s’efforcer d’en résoudre un à la fois plutôt que de garder tous ces problèmes réunis présents à l’esprit et d’éprouver un sentiment de frustration. Par exemple, une femme mariée peut avoir son conjoint opposé à sa religion. C’est un problème, et elle pourra peut-être le résoudre en mettant en pratique le conseil inspiré rapporté dans I Pierre 3:1-6. Il se peut également que les enfants aient une mauvaise conduite à l’école. C’est un autre problème. Il lui suffira peut-être d’en faire part à son mari pour qu’il puisse prendre les mesures nécessaires, ou bien il est possible que les enfants aient besoin qu’on leur explique les exigences divines, telles que celles qui sont consignées dans Proverbes 6:16-19. Il se peut qu’un différend oppose cette femme à une autre chrétienne. C’est un problème distinct que les chrétiens doivent résoudre de la manière préconisée par le Christ (Mat. 18:15-17). Ainsi, au lieu de vous décourager en considérant plusieurs problèmes, qui n’ont souvent pas de rapport entre eux, comme s’ils ne formaient qu’un seul grand dilemme, résolvez-les plutôt séparément et d’une manière efficace en appliquant dans votre vie la Parole de Dieu.
6. Quel rapport l’activité et le repos ont-ils avec le découragement ?
6 Un repos et un sommeil suffisants sont également nécessaires. Une personne peut ne pas organiser ses activités de façon convenable. Elle veille peut-être tard pour regarder la télévision ou pour se divertir d’une manière ou d’une autre, et elle se rend alors compte que les bienfaits qu’elle espérait en retirer sont annulés par le découragement qui afflige souvent celui qui est fatigué. Pour éviter ou surmonter le découragement, il est important d’avoir une activité équilibrée et un repos suffisant.
7. Lorsque quelqu’un est découragé parce qu’il ne possède pas beaucoup de richesses, quelles pensées bibliques peut-il considérer pour son bien ?
7 Certains chrétiens ne possèdent pas beaucoup de biens ; ils ne sont pas riches sur le plan matériel. Cela peut provoquer le mécontentement et le découragement. Pensez à Jésus-Christ qui déclara : “Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des perchoirs, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête.” (Luc 9:58). Jésus était-il heureux ? Certainement, car il faisait la volonté de son Père céleste (Héb. 10:5-9 ; Ps. 40:7-9 40:6-8, NW). Il n’avait pas besoin de nombreux biens pour être heureux. Avec franchise, il dit : “Gardez l’œil ouvert et gardez-vous de toute sorte de convoitise, car même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne procède pas des choses qu’il possède.” Jésus-Christ confirma cela au moyen d’une comparaison montrant qu’une personne n’est pas gardée en vie simplement parce qu’elle a beaucoup “de bonnes choses en réserve pour de nombreuses années”. Nous préserverons notre vie si nous sommes riches envers Dieu (Luc 12:13-21). Jésus-Christ exhorta ses disciples à ne pas se soucier des choses telles que la nourriture et le vêtement, et il leur montra que Dieu sait qu’elles sont nécessaires et qu’il veille à ce qu’elles soient accordées à ceux qui ‘cherchent continuellement son royaume’. — Luc 12:22-31.
8. a) Pour ce qui est des biens matériels, quels exemples Jésus et les apôtres ont-ils fournis ? b) Pourquoi n’est-ce pas le moment d’être découragé à cause de la rareté ou de l’absence de biens matériels ?
8 Durant son existence préhumaine dans les cieux, Jésus-Christ profita de choses spirituelles d’une valeur beaucoup plus grande que n’importe quel bien matériel (Jean 1:1-3 ; Col. 1:15-17). Cependant, il se dépouilla lui-même pour devenir un homme (Phil. 2:5-8). En tant qu’homme parfait sur la terre, Jésus se passa des richesses matérielles et de la gloire de ce monde, donnant ainsi aux chrétiens qui ne sont pas riches le meilleur exemple qui soit de vrai contentement. Pierre et les autres apôtres abandonnèrent de nombreux biens pour suivre Jésus ; Pierre déclara : “Voici, nous avons quitté toutes choses et t’avons suivi.” (Marc 10:28). Mais n’ont-ils pas été grandement récompensés ? Ils ont marché aux côtés de Jésus et l’ont entendu parler en tant qu’homme. Maintenant, ils reçoivent de merveilleuses bénédictions avec lui au ciel, car ils ont été ressuscités pour une vie spirituelle dans les cieux après avoir été fidèles jusqu’à la mort (Rév. 2:10 ; 11:18 ; I Cor. 15:20-23, 50-52). Évidemment, tous les chrétiens n’ont pas une espérance céleste, mais ceux qui ont l’espoir de vivre sur la terre sont conscients des merveilleuses bénédictions que Jéhovah tient en réserve pour ceux qui lui restent fidèles, et ils savent qu’il ne faudra pas attendre longtemps avant que se réalisent les paroles suivantes : “Jéhovah des armées préparera pour tous les peuples sur cette montagne, un festin de viandes grasses, un festin de vins pris sur la lie, de viandes grasses et pleines de moelle, de vins pris sur la lie et clarifiés.” (Is. 25:6, AC). Dès maintenant Jéhovah fournit une nourriture spirituelle abondante à tous ceux qui l’aiment, et il accordera encore davantage de biens spirituels et matériels à ceux qui auront sa faveur. À propos de Dieu, le psalmiste dit avec raison : “Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.” (Ps. 145:16). Ce n’est donc pas le moment d’être mécontent ou de céder au découragement complet à cause de la rareté ou de l’absence de biens matériels. Il est temps de trouver la consolation dans les promesses bibliques annonçant des choses extraordinaires, et de servir Jéhovah avec joie et fidélité.
9. a) Pour quoi les chrétiens déprimés doivent-ils prier ? b) Qu’ont déclaré Jésus, Paul et Pierre à propos des soucis ?
9 Les chrétiens frappés par le découragement pour diverses raisons feront bien de prier Jéhovah pour recevoir son esprit saint et son aide, afin de cultiver et de manifester la joie, un fruit de l’esprit (Luc 11:13 ; Gal. 5:22, 23). Jésus donna ce conseil : “Ne vous mettez jamais en souci du lendemain, car le lendemain aura ses propres soucis. À chaque jour suffit sa peine.” (Mat. 6:34). L’apôtre Paul recommanda aux Philippiens de prier plutôt que de se soucier à l’excès ; il leur dit : “N’ayez souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu ; et la paix de Dieu qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus.” (Phil. 4:6, 7). De la même manière, Pierre déclara : “Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu ; pendant que vous vous déchargez sur lui de tous vos soucis, parce qu’il prend soin de vous.” (I Pierre 5:6, 7). Effectivement, Jéhovah prend réellement soin de ceux qui se confient en lui. Bien sûr, il n’est pas mal de réfléchir au problème et de prendre des mesures pratiques et appropriées pour le résoudre, si cela est possible. Toutefois, après avoir fait ce qu’il était possible de faire sous ce rapport, le souci n’apportera rien de plus et ne remplacera jamais la prière. C’est avec raison que David donna ce conseil : “Remets ton sort à Jéhovah et confie-toi en lui : il agira.” — Ps. 37:5, AC.
COMMENT SURMONTER LE CHAGRIN
10. Quelle a été la réaction de David, d’Abraham et de Jésus devant la mort d’un être cher ou d’un ami intime ?
10 Lorsque le roi David apprit la mort d’Absalom, il fut accablé de douleur ; il pleura et s’exclama : “Mon fils Absalom ! mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils !” (II Sam. 18:33). Des siècles plus tôt, lorsque Abraham perdit Sara, sa femme bien-aimée, il se lamenta et pleura (Gen. 23:2). Jésus, lui aussi, éprouva un grand chagrin à la mort de son ami Lazare, car avant de se rendre au tombeau pour le ressusciter, il “se laissa aller aux larmes”. (Jean 11:35.) Il existe de nombreuses causes de chagrin, parfois si accablantes qu’elles font verser des larmes, comme dans le cas de la mort d’un parent ou d’un ami cher.
11. Quelle consolation le chrétien peut-il trouver dans les Écritures lorsque la mort le prive d’une personne qui lui est chère ?
11 Lorsque la mort nous sépare d’une personne aimée, il est tout à fait naturel d’éprouver du chagrin. Toutefois, comme l’apôtre Paul, les chrétiens savent qu’il y aura “une résurrection tant des justes que des injustes”, et ils ont confiance en cette disposition divine (Actes 24:15). De ce fait, ils ne ‘s’affligent pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance’. (I Thess. 4:13.) Bien que ce soit Jéhovah qui détermine qui mérite une résurrection, la Bible nous donne l’assurance que des milliards de morts seront ramenés à la vie, ce qui est une consolation. On peut plus particulièrement trouver la consolation dans la Bible lorsque l’être cher qui est décédé était un chrétien fidèle. S’il avait l’espérance d’une résurrection terrestre, par exemple, dans un temps relativement proche, durant le règne millénaire du Christ, il se réveillera du sommeil de la mort pour retrouver la vie sur la terre (Rév. 20:11-13). Habituellement nous n’éprouvons pas très longtemps de la tristesse lorsqu’un ami très cher nous quitte pour un long voyage, car nous nous attendons à le revoir dès son retour. En adoptant un point de vue à peu près semblable à l’égard de la mort, il nous sera plus facile de surmonter notre chagrin.
12. a) Quand les paroles d’Ecclésiaste 7:1 s’avèrent-elles exactes ? b) Sur quoi un chrétien affligé fera-t-il bien de concentrer ses pensées, et où la veuve et l’orphelin peuvent-ils trouver la consolation ?
12 Salomon fit autrefois cette remarque : “Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance.” Cela est vrai d’une personne qui, au moment de sa mort, a une bonne réputation aux yeux de Dieu, réputation édifiée sur de bonnes œuvres, car elle peut alors espérer une résurrection. Le chagrin qu’éprouve une personne suite à la mort d’un chrétien pour lequel elle avait beaucoup d’affection augmente souvent parce qu’elle pense aux expériences passées qu’elle a connues avec le défunt. Il est préférable de considérer les perspectives merveilleuses qu’offre l’avenir et qui sont rendues sûres par la Parole de Dieu. Le chrétien affligé doit rechercher par la prière l’aide de Jéhovah, “le Dieu de toute consolation”. (II Cor. 1:3.) Il s’efforcera de concentrer ses pensées sur les promesses merveilleuses que Jéhovah a fait consigner dans les Écritures, et il trouvera le réconfort dans celles-ci. Il est également possible de trouver la consolation dans le fait que la Bible donne l’assurance que Jéhovah prendra soin des veuves et des orphelins qui l’aiment. Dans un cantique inspiré, David déclara : “Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s’avance à travers les plaines ! Jéhovah est son nom ; tressaillez devant lui ! Il est père des orphelins et juge des veuves, notre Dieu dans sa sainte demeure. Aux abandonnés Dieu donne une maison ; il délivre les captifs et les rend au bonheur.” — Ps. 68:5-7, AC 68:4-6, NW.
COMMENT VAINCRE LA CRAINTE
13. Quel effet la crainte peut-elle avoir sur une personne ?
13 De nos jours, l’homme est menacé de nombreux dangers, et la crainte a envahi toute la terre. Même des personnes vouées à Dieu peuvent être dans une certaine mesure victimes de ce sentiment nuisible. Voici ce qu’on a dit à propos de la crainte : “Pour de nombreuses personnes, l’influence de la crainte a des conséquences beaucoup plus sérieuses que la plus grave des maladies redoutées. Dans le cas d’épidémies, la terreur qu’inspirent ces dernières est souvent plus fatale que l’infection elle-même. Elle paralyse l’organisme et prive le corps de sa résistance nerveuse et l’esprit de l’optimisme que procure l’espoir, comptant parmi ses victimes ceux qui, en raison de leur âge et de leur force, avaient les meilleures chances d’y échapper. La crainte est un poison mental et le plus puissant de tous les ennemis de la santé et de la médecine ; elle est souvent la cause malheureuse d’une évolution néfaste qui aboutit à diverses formes de folie. Tout comme la foi a guéri plus de maladies que les médecins qui ont proposé un traitement, de même la crainte est plus meurtrière que la maladie physique la plus grave.” — Encyclopédie américaine (angl.) éd. de 1956, tome XI, page 74.
14. En dépit des conditions angoissantes qui règnent sur la terre, où les personnes qui ont foi en Jéhovah peuvent-elles puiser la consolation ?
14 Il est évident qu’il y a de bonnes raisons de rejeter ou de vaincre cette crainte. Les personnes qui ont foi en Jéhovah peuvent envisager l’avenir sans appréhension, car, en dépit des conditions qui, sur toute la terre, se détériorent et suscitent la crainte, elles peuvent trouver la consolation dans les paroles de Jésus-Christ. Après avoir révélé les événements angoissants qui caractériseraient les “derniers jours”, Jésus ajouta : “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” (Luc 21:25-28). Sous inspiration, Pierre donna également une exhortation visant à nous faire rejeter les craintes que connaissent les hommes du présent monde : il dit : “L’objet de leur crainte, ne le craignez pas ni ne devenez agités.” — I Pierre 3:14.
15. Au lieu de permettre à son esprit de s’arrêter sur des choses qui inspirent la crainte, que doit-on faire ?
15 Si une personne permet à son esprit de se concentrer sur des choses qui suscitent la crainte, il est peu probable qu’elle finisse par vaincre ce sentiment. Il faut donc faire des efforts pour remplacer ces pensées par d’autres qui éveillent des émotions différentes. Il est toujours sage et utile de remplir son esprit de choses spirituellement bonnes. L’apôtre Paul écrivit : “Enfin, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes celles qui sont d’un intérêt véritable, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont chastes, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bon renom, tout ce qui est vertu et tout ce qui est chose digne de louange, continuez de songer à ces choses.” — Phil. 4:8.
16. a) Quelle crainte la Bible recommande-t-elle ? b) Quel bienfait une telle crainte apporte-t-elle ?
16 Il existe cependant une crainte que les Écritures recommandent. Ce n’est pas une émotion morbide, mais la crainte convenable et utile de déplaire à Jéhovah Dieu. C’est ce que nous montrent les dernières paroles du livre de l’Ecclésiaste qui disent : “Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.” (Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW). Jéhovah a toujours soutenu ceux qui le craignaient. Ce fut le cas d’Abraham, à propos de qui Genèse 15:1 (AC) déclare : “Après ces événements, la parole de Jéhovah fut adressée à Abram en vision : ‘Ne crains point, Abram ; je suis ton bouclier ; ta récompense sera très grande.’” David dit : “Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent.” (Ps. 23:4). Bien qu’ils puissent se trouver dans des situations angoissantes, ceux qui craignent Jéhovah seront capables de se tenir debout et ils peuvent avoir les mêmes sentiments que ceux d’un psalmiste qui écrivit : “Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes.” — Ps. 46:2-4 46:1-3, NW.
17. Pourquoi ne faut-il pas craindre les hommes ou les démons ?
17 Certaines personnes craignent les hommes, mais Jésus déclara : “Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme ; mais soyez plutôt dans la crainte de celui qui peut détruire le corps et l’âme dans la Géhenne.” (Mat. 10:28). L’homme peut tout au plus nous enlever la vie présente, mais Dieu peut nous livrer à la Géhenne d’où il n’y a pas de résurrection possible ni de vie future en tant qu’âme humaine. Même les démons ne peuvent empêcher la résurrection. Les chrétiens ne doivent donc pas les craindre. De plus, ces créatures spirituelles mauvaises ne peuvent contrôler les actions d’un serviteur de Dieu aussi longtemps que ce dernier profite pleinement des mesures d’ordre spirituel prises par Jéhovah en étudiant la Bible ainsi que les publications chrétiennes, en assistant aux réunions, en priant Dieu et en participant fidèlement au ministère chrétien. Celui qui agit de la sorte revêt ainsi l’armure spirituelle de Dieu (Éph. 6:11-18). Néanmoins, si un chrétien est tourmenté par la crainte, qu’il prie Jéhovah pour recevoir son aide à l’exemple de David qui dit : “J’ai cherché Jéhovah, et il m’a exaucé, et il m’a délivré de toutes mes frayeurs.” — Ps. 34:5, AC 34:4, NW.
18. Si quelqu’un connaît le découragement, le chagrin ou la crainte, quelle activité peut l’aider ?
18 Si parfois vous vous sentez découragé, en proie au chagrin ou à la crainte, vous pourrez vous rendre compte qu’il est utile d’intensifier les efforts que vous faites pour aider vos semblables, par exemple par une activité ministérielle accrue. Cela incitera probablement votre esprit à se détourner de vos graves problèmes personnels. Jéhovah nous encourage à “consoler ceux qui sont dans toute sorte de tribulation par la consolation dont nous-mêmes nous sommes consolés par Dieu”. (II Cor. 1:4.) L’aide que nous apportons à autrui est en elle-même une œuvre des plus rémunératrices. — Actes 20:35.
19. a) Quelle chose importante a sans doute aidé les serviteurs de Dieu à endurer les pires difficultés ? b) Qu’est-ce qui aidera certainement les membres du corps spirituel du Christ et ceux de la “grande foule” à rejeter certaines émotions nuisibles ?
19 Ayez également présent à l’esprit que les épreuves et les persécutions actuelles seront abrégées, car nous nous trouvons aux portes du nouvel ordre de choses prévu par Jéhovah (II Cor. 4:16-18 ; II Pierre 3:11-13). En gardant présente à la pensée la merveilleuse espérance placée devant eux, les serviteurs de Dieu ont sans aucun doute été grandement aidés à supporter les conditions les plus difficiles ainsi que la persécution violente et l’incarcération. Paul fit cette exhortation : “Réjouissez-vous dans l’espérance qui est devant vous.” (Rom. 12:12). “Pour la joie qui lui était proposée, il [Christ] endura un poteau de torture, méprisant la honte.” En suivant l’exemple de Jésus, les chrétiens ne se lasseront pas ni ne renonceront dans leur âme (Héb. 12:2, 3). En époque de difficultés et de détresse, Jéhovah aide celui qui est fidèle, comme le montre le Psaume 37:39, 40 (AC) en ces termes : “De Jéhovah vient le salut des justes ; il est leur protecteur au temps de la détresse. Jéhovah leur vient en aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils ont mis en lui leur confiance.” Les membres du corps spirituel du Christ qui sont morts fidèles ont été ressuscités pour la vie céleste, abandonnant ainsi les émotions humaines imparfaites qu’ils avaient ressenties autrefois et qui les avaient peut-être plongés dans la détresse. La “grande foule” des fidèles chrétiens qui ont une espérance terrestre a aujourd’hui la perspective de la vie parfaite débarrassée de toute émotion décourageante. — Rév. 7:9, 10.
20. Comment pouvez-vous trouver la consolation ?
20 Souvenez-vous toujours des jugements de Jéhovah et ayez du courage (Ps. 119:52). Trouvez aide et consolation dans les Écritures. Que celles-ci vous réconfortent, tout comme le fait une musique douce et agréable ! Veillez à être régulièrement parmi ceux qui, sur toute la terre, préservent leur bonheur en chantant les louanges de Jéhovah. “Louez Jéhovah, car il est bon de célébrer notre Dieu, car il est doux, il est bienséant de le louer.” — Ps. 147:1, AC.