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À couvert lors de la ruine d’une nationLa Tour de Garde 1965 | 1er juin
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24. Comment le prophète fut-il traité par les Babyloniens, et où s’établit-il finalement ?
24 Comme Jérémie hésite à répondre, le chef des gardes lui dit de retourner vers Guedalia, que le roi de Babylone a établi sur les villes de Juda, et d’aller habiter où cela lui conviendra. Puis il lui donne des vivres et un présent, et le congédie. Jérémie se rend donc vers Guedalia, à Mitspa, et il reste avec lui jusqu’au moment où de nouveaux événements se produisent, et dont nous parlerons dans le prochain numéro de ce périodique. — Jér. 40:5, 6.
NOUS AVONS LA FACULTÉ DE SUIVRE LA VOIE SÛRE
25. Pourquoi la situation était-elle sombre pour Jérémie, mais quelle attitude s’avéra pour lui être la voie du salut ?
25 Durant les heures sombres que traversa Jérusalem, il semblait impossible que Jérémie puisse survivre, alors qu’il était prisonnier dans une ville assiégée et ravagée par la famine, et mal vu des éléments dirigeants. Mais en restant fidèlement attaché à Jéhovah, même quand, par sa prédication, il condamnait les chefs du pays et annonçait la ruine de Jérusalem, il suivait en réalité la voie du salut.
26. a) Comment la situation dans laquelle se trouvent actuellement les témoins de Jéhovah est-elle comparable à celle de Jérémie ? b) Qui suit aujourd’hui l’exemple d’Ébed-Mélec, et pourquoi reçoivent-ils la faveur de Jéhovah par l’intermédiaire du Christ ?
26 De ce qui précède, nous pouvons tirer une leçon. Les témoins oints de Jéhovah proclament la destruction du présent système de choses parce qu’il est assujetti à l’influence de la fausse religion babylonienne, et qu’il s’est détourné de Jéhovah Dieu en lui désobéissant. Ils ont vu s’accomplir sur eux les paroles prophétiques de Jésus contenues dans Matthieu 24:9 (MN) : “Vous serez des objets de haine pour toutes les nations.” Ce qui est arrivé à Jérémie donne l’assurance à ceux qui, nombreux, souffrent encore maintenant dans les prisons et sous les persécutions dans maints pays, qu’ils échapperont à la condamnation de ce monde, et qu’en tant que classe, ils survivront à la destruction du présent système de choses. Ébed-Mélec, qui vint en aide à Jérémie parce qu’il le reconnaissait pour prophète de Jéhovah, fut sauvé avec lui. Actuellement, ceux qui se tiennent aux côtés des serviteurs de Jéhovah, se vouent à Dieu et le servent fidèlement, obtiendront la faveur de Jéhovah et seront protégés tout aussi sûrement que le fut Ébed-Mélec, conformément à la règle énoncée par Jésus-Christ lui-même : “Celui qui reçoit un prophète parce que c’est un prophète recevra une récompense de prophète (...). Et quiconque donne à boire à l’un de ces petits, rien qu’une coupe d’eau froide parce que c’est un disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra en aucune façon sa récompense.” — Mat. 10:41, 42, MN.
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Enfant illégitimeLa Tour de Garde 1965 | 1er juin
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Enfant illégitime
◆ Aux États-Unis, une récente décision judiciaire a établi que le consentement d’un mari à l’insémination artificielle de sa femme par le sperme d’un autre homme, ne confère pas à l’enfant la légitimation dans l’État de New York. En rendant compte de cette décision, The United States Law Week du 13 août 1963 a déclaré : “L’idée, historiquement et profondément enfouie dans la loi, est que l’enfant, engendré par un père qui n’est pas le mari de la mère, est considéré comme illégitime. À moins qu’une nouvelle loi ne change cette doctrine, ‘il faut présumer que l’idée historique d’illégitimité en ce qui concerne un tel enfant reste en vigueur’. Or, il n’y a pas de nouvelle loi à ce sujet.” Le jugement de la Cour suprême de New York, Kings County (Gursky contre Gursky, 2 août 1963), disait : “Là où la question particulière de légitimité a été franchement présentée pour être judiciairement tranchée, le tribunal a décidé que l’insémination artificielle par un troisième partenaire, le donneur de la semence, avec ou sans le consentement du mari, constitue un adultère de la part du père, et qu’un enfant ainsi conçu, n’étant pas né dans le mariage, est donc illégitime.”
Du point de vue biblique, une femme qui consent à être fécondée artificiellement, pratique au fond l’adultère, et si son mari acceptait qu’elle se soumît à une telle insémination, il approuverait en somme une conduite adultère. La fécondation artificielle est contraire à la loi de Dieu.— Mat. 7:17-20 ; I Cor. 6:9-11.
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