-
MalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
qui les dominent, les serviteurs de Dieu ne devraient néanmoins jamais être trouvés en train de pratiquer le mal, car, par l’entremise de leurs dirigeants qui possèdent à un degré plus ou moins grand une certaine mesure de la conscience que Dieu a donnée à l’homme, ces gouvernements agissent contre le mal selon la loi du pays et exercent en toute légitimité leur autorité pour punir les transgresseurs (Rom. 13:3, 4). Cependant, ces gouvernements devront rendre compte au Juge suprême de tout abus de leur autorité. En souffrant le mal pour la justice, les chrétiens ont le privilège de participer à la glorification du saint nom de Dieu. — I Pierre 4:16.
-
-
MalachieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MALACHIE
(“mon messager”).
Prophète hébreu et rédacteur biblique (Mal. 1:1). Les Écritures ne nous apprennent rien sur sa vie et sur ses ancêtres. Seul le livre qui porte son nom fournit quelques renseignements à son sujet. Il ressort de ses pages que Malachie était un homme très zélé pour le nom et pour le culte de Jéhovah.
La dernière lettre du nom hébreu rendu par “Malachie” est peut-être une abréviation du nom divin, Jéhovah. Dans ce cas, Malachie pourrait être un synonyme de Malachijah, qui signifie “messager [ange] de Jéhovah”.
-
-
Malachie (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MALACHIE (LIVRE DE)
Dernier livre des Écritures hébraïques, dans les Bibles françaises modernes. Dans le canon traditionnel juif, il est également le dernier de ce qu’on appelle les “petits prophètes”, mais il est classé avant les Écrits (Hagiographes). Ce livre contient la déclaration solennelle que Jéhovah adressa à Israël, par l’entremise de Malachie. — Mal. 1:1.
LA SITUATION AUX JOURS DE MALACHIE
Au temps du prophète Malachie, la condition spirituelle de la prêtrise était déplorable. Contrairement aux prescriptions de la Loi, les prêtres acceptaient de sacrifier sur l’autel de Jéhovah des animaux boiteux, aveugles ou malades (Mal. 1:8; Lév. 22:19; Deut. 15:21). Ils ne donnaient pas au peuple la direction et l’instruction nécessaires, de sorte que beaucoup trébuchaient (Mal. 2:7, 8). En outre, ils faisaient preuve de partialité dans leurs jugements (Mal. 2:9). Tout cela exerçait une mauvaise influence sur les Israélites en général, qui en étaient venus à considérer leur service pour Jéhovah comme de peu de valeur (Mal. 3:14, 15). On en a pour preuve le fait qu’ils ne payaient plus la dîme pour subvenir aux besoins du temple. Ils s’étaient tellement éloignés de Jéhovah qu’apparemment ils divorçaient pour se remarier avec des adoratrices de faux dieux. Qui plus est, des pratiques telles que la sorcellerie, l’adultère, le mensonge, l’escroquerie et l’oppression s’étaient répandues parmi le peuple (Mal. 2:11, 14-16; 3:5, 8-10). C’est pourquoi Jéhovah les avertit qu’il viendrait à son temple pour le jugement (Mal. 3:1-6). Mais il encourageait en même temps les pécheurs à se repentir par ces mots: “Revenez à moi, et je reviendrai à vous.” — Mal. 3:7.
DATE DE RÉDACTION
Des preuves internes permettent de déterminer vers quelle date le livre de Malachie a été complété. Il a été écrit après l’exil babylonien, puisque les Israélites étaient administrés par un gouverneur. D’autre part, le culte s’effectuait au temple, ce qui prouve qu’il était reconstruit à cette époque-là (Mal. 1:7, 8; 2:3, 13; 3:8-10). Il s’ensuit que la rédaction de ce livre se situe après celle des livres d’Aggée (520 av. n. è.) et de Zacharie (520-518 av. n. è.), les deux prophètes qui ont exhorté les Israélites à achever la construction du temple (Esdras 5:1, 2; 6:14, 15). Aux jours de Malachie, la nation négligeait le culte pur et ne se conformait pas aux lois de Dieu. Ces conditions correspondent à celles qui existaient quand Néhémie est revenu à Jérusalem, quelque temps après la trente-deuxième année du roi Artaxerxès (vers 443) (comparer Malachie 1:6-8; 2:7, 8, 11, 14-16 avec Néhémie 13:6-31). Par conséquent, comme celui de Néhémie, le livre de Malachie a probablement été rédigé après cette date.
HARMONIE AVEC LES AUTRES LIVRES DE LA BIBLE
Ce livre est en complète harmonie avec le reste des Écritures. L’apôtre Paul cita Malachie 1:2, 3 pour montrer que le choix de Dieu dépend, “non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. (Rom. 9:10-16.) Malachie reconnaît en Dieu le Créateur (Mal. 2:10; voir Psaume 100:3; Ésaïe 43:1; Actes 17:24-26). Il montre qu’il est un Dieu juste, miséricordieux et immuable qui ne laisse pas impuni le pécheur volontaire (Mal. 2:2, 3, 17; 3:5-7, 17, 18; 4:1; voir Exode 34:6, 7; Lévitique 26:14-17; Néhémie 9:17; Jacques 1:17). Il souligne l’importance du nom de Dieu (Mal. 1:5, 11, 14; 4:2; voir Deutéronome 28:58, 59; Psaume 35:27; Michée 5:4) et il encourage les Israélites à se souvenir de la loi de Moïse. — Mal. 4:4.
En outre, ce livre attirait l’attention des Israélites sur la venue du Messie et sur le jour de Jéhovah. Il annonçait que Jéhovah allait envoyer celui qu’il appelle ‘son messager’, mais que ce dernier ne serait que le précurseur du plus grand “messager de l’alliance” qui accompagnerait Jéhovah (Mal. 3:1). Si l’on rapproche les renseignements fournis par les récits divinement inspirés de Matthieu (11:10-14; 17:10-13), de Marc (9:11-13) et de Luc (1:16, 17, 76), on voit clairement que le “messager” et le prophète “Élie” dont parle Malachie 3:1 et 4:5, 6 n’était autre que Jean le Baptiseur, le précurseur de Jésus.
CONTENU
I. Les Israélites n’ont pas réagi comme ils auraient dû à l’amour de Jéhovah pour Jacob (1:1-14).
A. En acceptant Jacob et en rejetant Ésaü, Jéhovah a démontré son amour pour son peuple (1:1-5).
B. En présentant des sacrifices défectueux, les prêtres déshonoraient Dieu (1:6-14).
II. Jéhovah blâme les prêtres et le peuple pour leur mauvaise conduite, et il les avertit que le Seigneur et le messager de l’alliance viendront au temple pour le jugement (2:1 à 3:18).
A. Les prêtres ne gardent pas l’alliance de Lévi et n’instruisent pas le peuple dans la voie de la justice (2:1-9).
-