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La Bible au seuil de votre porteLa Tour de Garde 1952 | 1er février
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ne développent pas la connaissance ni ne font apprécier la Parole de Dieu. Mais ouvrir la Bible pour l’examiner, que ce soit aux portes, aux études bibliques à domicile. dans les salles, ou dans des auditoriums, à l’exemple des témoins de Jéhovah lors de grands congrès, voilà ce qui éveille l’intérêt et donne confiance. Ces chrétiens remplissent leurs salles de réunion non pas une fois par mois mais deux ou trois fois par semaine. Ce n’est pas là une vaine vantardise. L’auteur catholique avait remarqué le zèle des témoins, et ce qui vient d’être dit en donne la raison. En outre, il ne s’agit pas là de quelque secret mystérieux réservé aux seuls initiés. Chacun est invité à laisser la lumière de la Parole de Dieu briller sur lui.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er février
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Questions de lecteurs
La réponse à une question publiée dans le numéro du 15 novembre 1951 (angl.) suscita de nombreux commentaires et d’autres questions. Sans être dogmatique, elle disait qu’il semble biblique de croire que les enfants exécutés à Armaguédon, la bataille de Jéhovah, ne seront pas ressuscités. Nous examinons ci-dessous quelques-unes des questions posées.
● Comment cela modifie-t-il la déclaration contenue dans la brochure Armaguédon selon laquelle les humains exécutés à Armaguédon ne demeureront pas tous éternellement dans la mort ? — B. E., Maryland.
Ce qui a paru dans La Tour de Garde du 15 novembre représente notre compréhension actuelle du sujet et remplace l’opinion émise dans la brochure Armaguédon publiée il y a 15 ans. Nous attirons l’attention sur le fait qu’avant la publication de cette réponse dans notre périodique, la même pensée avait été exprimée dans le livre This Means Evertasting Life (Ceci signifie la vie éternelle), pages 248, 249.
● Les descendants d’Adam ne furent pas voués à la destruction éternelle par suite de sa transgression. Pourquoi les enfants devraient-ils souffrir la destruction éternelle à Armaguédon parce que leurs parents sont méchants ? — E. N., Minnesota.
En Éden, Adam et Ève étaient en jugement en ce qui concerne l’arbre de la connaissance, et la voie qu’ils suivirent fixa leur destinée, parce que c’était un temps de jugement. À ce moment-là, les enfants de ce couple n’étaient pas encore nés et, par conséquent, n’étaient pas personnellement en jugement dans le jardin d’Éden. C’est pourquoi Dieu put prendre des mesures pour le rachat de leurs enfants à venir qui voudraient bien les accepter et qui pourraient montrer leur acceptation à une époque quelconque où il plairait à Dieu de les faire entrer dans une période de jugement. Il est probable que pour la majorité des humains ayant vécu sur la terre ce temps de jugement viendra dans le règne millénaire du Christ, au moment de la résurrection générale et par la suite. En ce futur temps de jugement préparé pour eux grâce à la miséricorde de Dieu, chacun sera responsable de lui-même, comme l’indique Ézéchiel 18:20-23. — Voir This Means Everlasting Life, pages 94 et 95.
Toutefois, longtemps avant ce millénaire, de nombreux humains auront eu leur temps de jugement ; en effet les Écritures montrent qu’à certaines époques Dieu fit entrer les hommes dans des périodes de jugement durant lesquelles il les tint pour responsables de leur ligne de conduite. Pour qu’ils fussent vraiment responsables envers leur personne et celle de leurs enfants, Jéhovah fit rendre témoignage afin qu’ils connussent le litige et prissent une décision par laquelle ils détermineraient leur destinée, indépendamment de la condamnation héritée d’Adam. Il avertit les parents non seulement des conséquences pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs enfants irresponsables.
Une de ces périodes de jugement fut le déluge du temps de Noé. Celui-ci prêcha la justice pendant quarante ou cinquante ans avant sa venue (Héb. 11:7 ; II Pi. 2:5). Une autre période fut la fin ardente de Sodome et de Gomorrhe, villes qui virent, à titre d’avertissement, les miracles des anges et entendirent le témoignage de Lot avant la chute de la pluie de feu (Gen. 19:11-14, 24). Aux jours de Jésus, c’était un temps de jugement, et le Christ avertit certaines villes juives qu’elles subiraient un sort semblable à celui de Sodome et de Gomorrhe, et il jugea certains scribes et pharisiens dignes de la destruction éternelle qu’est la Géhenne. — Mat. 11:20-24 ; 23:33.
Notre époque est aussi un temps de jugement, et c’est ce point que manquent de voir clairement ceux qui soulevèrent des objections à la réponse parue dans La Tour de Garde du 15 novembre 1951. Pendant soixante et onze ans La Tour de Garde a publié l’avertissement de la Parole de Dieu, et depuis 1919 les témoins de Jéhovah sont plus actifs que jamais pour rendre un témoignage mondial en ce temps de jugement au cours duquel le Roi intronisé sépare les nations comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. Les témoins subissent les outrages et les persécutions des adultes aussi bien que des enfants influencés par leurs aînés. Donc, c’est le fait que nous vivons dans une période de jugement qui nous fait dire que tous les hommes sont en jugement ; et parce que les enfants sont présents, ils sont aussi jugés et on ne peut comparer leur cas à celui des descendants d’Adam et Ève, descendants qui n’étaient pas présents en Éden au temps du jugement de ce couple.
● Selon les Écritures, pouvons-nous dire que ceux qu’exécute Jéhovah au point culminant d’une période de jugement telle que le déluge, Sodome et Gomorrhe ou Armaguédon vont à la destruction éternelle ? — I. F., Washington.
Ouvrez votre Bible au chapitre 17, versets 24 à 37 de l’Évangile de Luc Lc 17:24-37. Ce passage parle du “ jour où le Fils de l’homme paraîtra ” et les versets formant contexte révèlent que ce sera au temps de la fin qui s’achèvera par Armaguédon. Il déclare qu’à Armaguédon il en sera comme “ du temps de Noé ” quand “ le déluge vint, et les fit tous périr ”, et qu’il en sera comme “ du temps de Lot ” quand il s’enfuit de Sodome et qu’“ une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr ”. Tous ces cas étant semblables, si l’on peut montrer que ceux qui périrent dans un cas n’auront pas une “ résurrection pour le jugement ”, il s’ensuit que ceux qui furent détruits dans les deux autres cas sont également condamnés (Jean 5:28, 29). La parabole des brebis et des boucs, aujourd’hui en voie de réalisation, révèle qu’à Armaguédon les boucs “ iront au châtiment éternel ”, ce qui indique le sort de ceux qui, dans les trois cas, ont péri ou périront. — Mat. 25:31-46.
Ceux qui périrent lors du déluge et de la pluie de feu sur Sodome et Gomorrhe ne moururent pas par suite du péché hérité d’Adam, mais ils furent condamnés parce qu’ils ne tinrent pas compte de l’avertissement de Jéhovah et furent exécutés par lui. Ils devinrent des exemples d’un châtiment éternel par Dieu, exemples servant d’avertissement (Héb. 11:7 ; II Pi. 2:5-8 ; Jude 7). Oui mais, dira-t-on, n’oubliez-vous pas les paroles suivantes que Jésus adressa aux villes juives rebelles : “ Le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien ” ? Ne signifient-elles pas qu’au moins certains de ceux qui périrent lors de la destruction de Sodome seront ressuscités et pourront subir avec succès un jour de jugement futur ? Nous répondons que nous n’avons pas oublié ces paroles. — Mat. 10:15 ; 11:24, Da.
C’est là une manière de s’exprimer commune aux temps bibliques. Elle est employée pour souligner l’impossibilité d’une chose. Jésus se servit d’une tournure semblable lorsqu’il dit : “ Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ”. (Luc 18:25.) Aucune personne saine d’esprit ne croira qu’un chameau peut passer par le trou d’une aiguille. Pourtant, si l’on dit plus facile qu’autre chose, ce qui est manifestement impossible, n’est-ce pas faire ressortir avec force l’impossibilité absolue de l’autre chose ? Jésus fit donc comprendre clairement que les riches peu disposés à se séparer de leurs richesses n’entreraient pas dans le royaume. Il en est de même pour l’autre tournure dont il se servit. Sodome et Gomorrhe ne purent supporter le jugement. Ces villes ne renfermaient même pas dix justes ; quatre seulement y habitaient, et
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