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SédéciasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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moment où des forces militaires de Pharaon sont arrivées pour défendre Jérusalem. Les Babyloniens ont alors levé le siège temporairement pour faire face à la menace égyptienne (Jér. 37:5). Ceux qui avaient relâché leurs esclaves hébreux pensèrent sans doute que le danger était passé, que les Babyloniens seraient défaits et incapables de reprendre le siège. Aussi réduisirent-ils de nouveau en esclavage les Hébreux qu’ils avaient libérés.
Sédécias était un souverain très faible, ainsi que le montre le fait suivant: Quand les princes lui demandèrent de faire mettre Jérémie à mort sous prétexte qu’il sapait le moral de la population assiégée, Sédécias dit: “Voici qu’il est en vos mains. Car il n’y a aucune chose dans laquelle le roi puisse l’emporter sur vous.” Par la suite, cependant, Sédécias permit à Ébed-Mélec de secourir Jérémie et lui ordonna de prendre trente hommes avec lui pour l’aider. Après, Sédécias eut de nouveau une conversation privée avec Jérémie. Il certifia au prophète qu’il ne le ferait pas mettre à mort et qu’il ne le livrerait pas à ceux qui voulaient le tuer. Mais Sédécias avait peur des représailles des Juifs qui étaient passés aux Chaldéens. Aussi ne se rendit-il pas aux princes de Babylone selon le conseil divinement inspiré de Jérémie. Autre manifestation de sa peur, le roi demanda à Jérémie de ne pas révéler l’objet de leur entretien aux princes soupçonneux. — Jér. 38:1-28.
CHUTE DE JÉRUSALEM
Finalement, en 607 avant notre ère, “dans la onzième année de Sédécias, au quatrième mois, le neuvième jour du mois, une brèche fut faite à la ville”. De nuit, Sédécias et les hommes de guerre se sauvèrent. Rattrapé dans les plaines désertes de Jéricho, Sédécias fut conduit devant Nébucadnezzar à Riblah; là on égorgea ses fils sous ses yeux. Comme Sédécias n’avait qu’environ trente-deux ans, les garçons devaient être assez jeunes. Après avoir été témoin de la mort de ses fils, Sédécias eut les yeux crevés, puis on le lia avec des entraves de cuivre pour l’emmener à Babylone où il mourut dans la maison de garde. — II Rois 25:2-7; Jér. 39:2-7; 44:30; 52:6-11; voir Jérémie 24:8-10; Ézéchiel 12:11-16; 21:25-27.
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SéditionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉDITION
(gr. stasis, “soulèvement”, comme un mouvement populaire, une insurrection, une sédition, un tumulte [Marc 15:7; Luc 23:19, 25]; ou, sur une plus petite échelle, “dissension, controverse”, impliquant parfois l’idée de violence [Actes 15:2; 23:7, 10]).
Sous la loi romaine, le fait de prendre part à une sédition, de causer une émeute ou de s’y joindre était un crime capital. Ainsi, pour mettre en garde les émeutiers contre les dangers qu’ils couraient, le premier magistrat d’Éphèse leur déclara: “Nous risquons vraiment d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, étant donné qu’il n’existe aucun motif qui nous permette de justifier cet attroupement tumultueux.” (Actes 19:40). De même, quand Tertullus déclara au gouverneur romain Félix que Paul ‘suscitait des séditions chez tous les Juifs’, il portait contre l’apôtre une très grave accusation. S’il avait été déclaré coupable, Paul aurait été puni de mort. — Actes 24:5.
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SégubAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉGUB
{Article non traduit.}
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SeigneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SEIGNEUR
Dans les Écritures, les mots grec et hébreu traduits par “seigneur” (ou par des équivalents comme “propriétaire” ou “maître”) sont appliqués à Jéhovah (I Rois 22:17; Ézéch. 3:11), à Jésus Christ (Mat. 7:21), à l’un des anciens dans la vision de Jean (Rév. 7:13, 14), à des anges (Gen. 19:1, 2; Dan. 12:8), à des hommes (I Sam. 25:24; Actes 16:16, 19, 30) et à des faux dieux (I Cor. 8:5). Le terme “seigneur” désigne souvent une personne investie d’un certain pouvoir sur des êtres ou sur des choses (Gen. 24:9; 42:30; 45:8, 9; I Rois 16:24; Luc 19:33; Actes 25:26; Éph. 6:5). On l’employait pour s’adresser respectueusement à des personnages importants, fonctionnaires publics, prophètes ou rois (Gen. 23:6; 42:10; Nomb. 11:28; II Sam. 1:10; II Rois 8:10-12; Mat. 27:63). Sara appelait ainsi son mari (Gen. 18:12), des enfants leur père (Gen. 31:35; Mat. 21:28, 29), ou un homme son frère aîné (Gen. 32:5, 6). Quand on parlait à un étranger, on lui disait aussi “seigneur” par politesse. — Jean 12:21; 20:15; Actes 16:30.
JÉHOVAH
Jéhovah est le “Seigneur du ciel et de la terre”. Comme il a créé l’univers, il en est naturellement le Souverain (Mat. 11:25; Rév. 4:11). C’est sous sa direction que des humains sont rassemblés dans la grande moisson pour la vie. C’est donc à lui, le “Maître [ou Seigneur] de la moisson”, qu’il convient de demander d’envoyer davantage d’ouvriers dans la moisson. — Mat. 9:37, 38.
JÉSUS CHRIST
Jésus Christ s’est lui-même qualifié de “Seigneur du sabbat”. Cette expression laissait entendre qu’il était en droit de disposer du sabbat pour mener à bien l’œuvre qui lui avait été confiée par son Père céleste (Mat. 12:8; voir Jean 5:19; 10:37, 38), œuvre qui consistait entre autres choses à guérir les malades (voir Matthieu 8:16, 17). Dès lors, tout comme les prêtres ne se rendaient pas coupables en accomplissant un travail autorisé par Dieu le jour du sabbat, de même les guérisons que Jésus opérait ce jour-là ne violaient en rien le jour sacré. Dans le même ordre d’idées, quand les disciples de Jésus ont arraché des épis pour calmer leur faim, ils n’enfreignaient pas la loi du sabbat. — Mat. 12:1-8; Luc 6:1-11.
Quand Jésus Christ était sur terre, des personnes qui n’étaient pas ses disciples l’ont appelé “Seigneur”. (Mat. 8:2; Jean 4:11.) Dans ces cas-là, ce terme est sans doute à comprendre comme une simple formule de politesse. Cependant, Jésus a révélé à ses apôtres qu’ils avaient de meilleures raisons de le qualifier de “Seigneur”. Il leur a dit: “Vous m’appelez ‘Enseignant’ et ‘Seigneur’, et vous dites juste, car je le suis.” (Jean 13:13). En effet, comme ils étaient ses disciples, ses élèves, il était leur Seigneur et Maître.
Le titre “Seigneur” revêt une signification plus importante encore après la mort et la résurrection de Jésus. Par sa mort sacrificielle, Jésus a acheté ses disciples, devenant ainsi leur Propriétaire (Jean 15:13, 14; I Cor. 7:23; II Pierre 2:1; Jude 4; Rév. 5:9, 10). Comme il était également leur Roi et leur Époux, ils se soumettaient à lui et le regardaient comme leur Seigneur (Actes 17:7; Éph. 5:22-27; voir Jean 3:28, 29; II Corinthiens 11:2; Révélation 21:9-14). Puisque son Fils était resté fidèle au point de subir une mort honteuse sur un
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