-
RéconciliationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
amour en envoyant ses ambassadeurs à l’humanité pécheresse. Dans l’Antiquité, c’est surtout en temps de conflit (voir Luc 19:14) et non en temps de paix qu’on dépêchait des ambassadeurs (voir Luc 19:14). La mission de ces derniers consistait souvent à essayer de prévenir les hostilités ou à rétablir la paix quand la guerre était déjà déclarée (És. 33:7; Luc 14:31, 32; voir AMBASSADEUR). Dieu envoie de même ses ambassadeurs chrétiens aux hommes pour leur faire connaître les conditions de la réconciliation, afin qu’ils puissent en profiter. — II Cor. 5:20.
Quand quelqu’un a compris la nécessité de se réconcilier avec Dieu et d’accepter la disposition qu’il a prise en vue de la réconciliation, à savoir le sacrifice de son Fils, il lui incombe de se repentir de ses péchés, puis de se convertir ou de se retourner, d’abandonner la voie du monde des humains pécheurs. En faisant appel à Dieu sur la base de la rançon du Christ, il peut obtenir le pardon des péchés et la réconciliation, qui lui apportent “des époques de rafraîchissement (...) de devant la personne de Jéhovah” (Actes 3:18, 19), la paix de l’esprit et du cœur (Phil. 4:6, 7). N’étant plus passible du courroux divin, il est “passé de la mort à la vie”. (Jean 3:16; 5:24.) Par la suite, il lui faut rester sous la bienveillance de Dieu en ‘l’invoquant en vérité’ et en ‘demeurant dans la foi (...) sans bouger de l’espérance de la bonne nouvelle’. — Ps. 145:18; Phil. 4:9; Col. 1:22, 23.
LA RÉCONCILIATION D’UN MONDE
L’apôtre Paul explique que par le moyen de Christ Dieu “réconciliait un monde avec lui-même, ne leur comptant pas leurs fautes”. (II Cor. 5:19.) Il ne faudrait pas en déduire que tous sont automatiquement réconciliés avec Dieu par le sacrifice de Jésus. La preuve en est que l’apôtre décrit aussitôt après l’œuvre des ambassadeurs, qui consiste à ‘supplier’ les hommes de se ‘réconcilier avec Dieu’. (II Cor. 5:20.) En fait, en la personne de Jésus, Dieu a fourni le moyen par lequel tous les humains favorablement disposés pourraient se réconcilier avec lui. En d’autres termes, Jésus est venu “donner son âme comme rançon en échange de beaucoup”. Cependant, c’est “celui qui exerce la foi dans le Fils [qui] a la vie éternelle; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais le courroux de Dieu demeure sur lui”. — Mat. 20:28; Jean 3:36; voir Romains 5:18, 19; II Thessaloniciens 1:7, 8.
-
-
RédemptionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉDEMPTION
Voir RANÇON.
-
-
RéelaïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉELAÏAH
{Article non traduit.}
-
-
Réflexion (Capacité de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉFLEXION (CAPACITÉ DE)
Le terme hébreu traduit par “capacité de réflexion” ou “idée” (mezimmâh) signifie aussi “pensée”, “prudence” ou “dessein”. Il peut désigner les “idées” (ou les desseins) de Jéhovah Dieu ou de son “cœur” (Job 42:2; Jér. 23:20; 30:24; 51:11), la “capacité de réflexion”, c’est-à-dire l’analyse sérieuse et sage d’un sujet dont on a une connaissance approfondie (Prov. 5:2; 8:12), mais aussi les plans, les projets et les idées stupides des méchants. — Ps. 10:2, 4; 21:11; 37:7; 139:19, 20; Prov. 12:2; 24:8; Jér. 11:15.
L’un des buts du livre des Proverbes est de donner au jeune homme connaissance et capacité de réflexion (Prov. 1:1-4). Effectivement, les enseignements des Proverbes aident le lecteur à concevoir des pensées et des idées saines qui donneront à sa vie une orientation valable. La capacité de réflexion qu’il acquerra grâce à ces enseignements l’empêchera de suivre une mauvaise voie et de fréquenter ceux qui pourraient exercer une influence néfaste sur lui, car elle lui permettra de voir où pareille attitude le mènerait. Il en résultera pour lui des bienfaits. La sagesse et la capacité de réflexion le retiendront également de se livrer à des actions susceptibles de le conduire au malheur. Ce faisant, elles s’avéreront être la vie de son âme. Il jouira de la sécurité, sans craindre qu’un jugement l’atteigne à cause d’une faute quelconque. — Prov. 3:21-25.
Il arrive toutefois qu’une personne faisant preuve de capacité de réflexion devienne un objet de haine. C’est ce qu’on peut déduire de Proverbes 14:17, où nous lisons: “L’homme capable de réflexion est haï.” Les gens qui ne réfléchissent pas ont souvent tendance à voir d’un mauvais œil ceux qui font usage de leurs facultés mentales. De même, en principe, ceux qui se servent de leur esprit pour accomplir la volonté de Dieu sont haïs. Jésus Christ a dit: “Parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” (Jean 15:19). Bien sûr, il est également possible que le terme original traduit par “capable de réflexion” en Proverbes 14:17 se rapporte à des pensées mauvaises. Dès lors, ce texte peut aussi vouloir dire que celui qui projette le mal est haï. Voilà pourquoi certaines traductions le rendent comme suit: “L’homme qui a de mauvaises pensées s’attire la haine.” — Segond révisée; voir aussi La Bible en français courant.
-
-
RefugeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
REFUGE
Voir VILLES DE REFUGE.
-
-
RéguemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉGUEM
{Article non traduit.}
-
-
Réguem-MélechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉGUEM-MÉLECH
{Article non traduit.}
-
-
RéhabiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉHABIAH
{Article non traduit.}
-
-
RéhobAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉHOB
{Article non traduit.}
-
-
RéhobothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉHOBOTH
{Article non traduit.}
-
-
Réhoboth-IrAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉHOBOTH-IR
{Article non traduit.}
-
-
RéhumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉHUM
{Article non traduit.}
-
-
RéïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
RÉÏ
{Article non traduit.}
-
-
ReineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
REINE
Titre donné de nos jours à l’épouse d’un roi ou à une souveraine. La Bible ne l’attribue qu’à des femmes étrangères aux royaumes d’Israël et de Juda. Le terme hébreu qui correspond le mieux à notre mot “reine” est malkah. Mais rares furent les femmes qui exercèrent la royauté en Orient. La reine de Schéba fut sans doute l’une de celles qui possédèrent un tel pouvoir (I Rois 10:1; Mat. 12:42). Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot “reine” traduit le vocable basilissa, forme féminine du terme rendu par “roi”. Ce titre est donné à la reine Candace d’Éthiopie. — Actes 8:27.
Dans les Écritures hébraïques, malkah désigne le plus souvent une épouse royale ou la femme de premier rang du roi d’une puissance étrangère. Ainsi Vaschti, première épouse du roi perse Assuérus, était une épouse royale plutôt qu’une souveraine régnante. Elle fut remplacée par la juive Esther qui devint donc reine ou épouse royale. Bien que revêtue de la dignité royale, Esther ne gouverna pas au côté de son mari (Esther 1:9, 12, 19; 2:17, 22; 4:11). L’autorité dont elle put jouir parfois lui fut toujours accordée par le roi. — Voir Esther 8:1-8, 10; 9:29-32.
EN ISRAËL
Le mot hébreu gevirah que certaines versions rendent par “reine” signifie plus exactement “grande dame” ou “maîtresse”. Il semble que ce titre était généralement donné à la mère ou à la grand-mère du roi, femmes auxquelles on accordait une déférence royale. Il fut attribué par exemple à Jézabel, mère de Joram, roi d’Israël (II Rois 10:13). Quand sa mère vint lui faire une requête, Salomon se prosterna devant elle et fit placer un trône pour elle à la droite du sien (I Rois 2:19). Une
-