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Spécialités du Pacifique SudRéveillez-vous ! 1972 | 22 juillet
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yeux). Sa chair blanche et sa peau rouge et tendre font penser à du homard. Il est plus grand que le crabe royal du Japon à qui il ressemble.
Le dixième championnat du monde de pêche sous-marine qui se tint en septembre 1971 montra à quel point les eaux de nos côtes abondent en poisson. Chaque plongeur rapporta en moyenne près de 200 kilos de poisson en douze heures. Le Pacifique Sud offre vraiment quantité de spécialités délicieuses.
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“Ceci est” ou “Ceci signifie mon corps (...) mon sang” — Quelle est la bonne traduction ?Réveillez-vous ! 1972 | 22 juillet
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“Ta parole est vérité”
“Ceci est” ou “Ceci signifie mon corps (...) mon sang” — Quelle est la bonne traduction ?
“MAIS vous avez changé la Parole de Dieu ! Dans ma Bible, Jésus, parlant du pain et du vin, déclare : ‘Ceci est mon corps’ et : ‘Ceci est mon sang.’ Il n’a pas dit : ‘Ceci signifie mon corps’ ni : ‘Ceci signifie mon “sang”’, comme l’indique votre Bible.” C’est effectivement ce que pourrait dire un catholique sincère à un témoin de Jéhovah en parlant de la communion. — Mat. 26:26, 28, Jérusalem.
De nombreuses traductions utilisent le verbe “est” pour rendre les paroles de Jésus. Toutefois, certaines traduisent les paroles du Christ de la même façon que la Traduction du monde nouveau. Par exemple, Moffatt met “signifie” à la place de “Ceci est” et C. B. Williams met “représente”.
Mais quelle est la raison de ces différences de traduction ? Dans une note en bas de page de la troisième édition de sa traduction, Richard Weymouth dit ce qui suit à propos du verbe “est” utilisé dans ce texte : “Ou ‘signifie’, ‘représente’, ‘symbolise mon corps’. Dans de nombreux textes de l’A[ncien] T[estament] et du N[ouveau] T[estament], le verbe ‘est’ ou ‘sont’, ainsi exprimé ou compris, peut être rendu de cette façon.”
Entre autres exemples cités par Weymouth, il y a la comparaison de Jésus parlant d’un semeur et de quatre sortes de sols. Dans cette comparaison, Jésus répète à plusieurs reprises (selon la Bible catholique de Jérusalem) qu’une chose “est” telle autre chose : “Celui qui l’a reçue sur les endroits pierreux, c’est l’homme qui, entendant la Parole, l’accueille aussitôt avec joie.” “Celui qui a reçu la semence dans les épines, c’est l’homme qui entend la Parole, mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent cette Parole.” “Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui entend la Parole et la comprend.” (Mat. 13:20, 22, 23). Dans ces passages, “est” signifie “représente” ; il est ainsi rendu dans la traduction catholique Regina en espagnol. Dans un passage parallèle, la traduction catholique de Monseigneur Knox remplace “sont” par “représente”. (Luc 8:15.) Ainsi, tandis que certains traducteurs préfèrent traduire littéralement le verbe en mettant “est” ou “sont”, d’autres utilisent des termes qui rendent le sens particulier du verbe.
Il faut aussi se souvenir que Jésus utilisait souvent des images et des comparaisons. Par exemple, il déclara : “Je suis la porte des brebis”, et : “Je suis la vigne, vous êtes les sarments.” (Jean 10:7 ; 15:5). Prises au sens littéral, ces déclarations n’ont aucune signification. Il faut les comprendre comme les auditeurs de Jésus les comprenaient eux-mêmes.
De même, pour comprendre la signification des paroles de Jésus à propos du pain et du vin, nous devons considérer cette question selon le point de vue des disciples présents lors de l’institution du Repas du Seigneur. En ont-ils conclu que le pain avait été miraculeusement changé pour être le corps mort de Jésus ? Les paroles du Christ les amenèrent-elles à
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