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Marie, disciple et non reineLa Tour de Garde 1957 | 1er mai
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adorer une “ Reine du Ciel ” ou une “ Reine de Paix ”, mais reconnaître le Dieu de paix et son Prince de la paix.
DISCIPLE DE JÉSUS
Quel contraste il y a entre l’humble mère et disciple de Jésus, décrite dans la Bible, et les images ornées d’or et de joyaux de la “ Reine du Ciel ” adorée par les hommes ! La soumission, la sincérité et l’amour de la justice de Marie lui conviennent bien en tant que disciple voué de Jésus. Nulle part nous ne la trouvons avec un halo sur la tête et richement parée en qualité de “ Reine du Ciel ” glorifiée. Après la mort de Jésus elle ne fut pas glorifiée dans l’assemblée chrétienne. En fait, il est parlé très peu d’elle. La dernière fois qu’il en est fait mention dans la Bible nous la voyons avec les autres fidèles disciples du Seigneur dans une chambre haute adorant Dieu (Actes 1:13, 14). Quand elle mourut, son corps retourna à la poussière, et elle y resta endormie dans la mort jusqu’au temps marqué par Dieu pour la ressusciter avec d’autres fidèles, à la vie comme créature spirituelle dans le ciel. — I Cor. 15:44, 50 ; II Tim. 4:8.
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Les mains dans les ÉcrituresLa Tour de Garde 1957 | 1er mai
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Les mains dans les Écritures
LES mains, en raison de la façon merveilleuse dont elles servent l’homme, démontrent vraiment l’amour et la sagesse du Créateur. Du fait qu’elles sont si utiles et capables de tant d’habileté, il n’est pas surprenant qu’il leur soit accordé une si grande attention dans les Écritures qui en parlent d’une façon littérale ou symbolique, deux mille fois environ.
La main littérale était employée pour mesurer. Sa largeur était de 76 mm et son empan de 228 mm ou d’une demi-coudée.
Bien que, nulle part, nous ne voyions que les mains soient serrées ou jointes dans la prière comme les images religieuses le montrent si souvent, la Bible parle, à maintes reprises, de ceux qui prient en étendant les paumes ou en levant les mains vers le ciel.
Quand on prêtait serment au nom de Jéhovah, on levait la main droite, comme le fit Abram quand il jura qu’il ne toucherait à aucun des biens recouvrés du roi de Sodome au moment où il délivra son neveu Lot.
La poignée de main était employée pour rendre sûre une promesse, comme le firent certains Israélites quand ils promirent à Esdras qu’ils renverraient leurs femmes étrangères (Esdras 10:19). Et quand Paul et Barnabas furent envoyés pour prêcher aux nations, les piliers de l’église primitive leur donnèrent “ la main (droite, NW) d’association ”. — Gal. 2:9.
Le fait de se porter caution pour quelqu’un, ou de donner un gage, était indiqué en frappant les mains l’une contre l’autre en présence de témoins.
Les mains étaient imposées (posées sur la tête d’une personne) par ceux qui détenaient l’autorité de désigner une telle personne à une certaine charge, comme le fit Moïse sur Josué, l’investissant par là d’une fonction. De même, les apôtres imposèrent les mains aux sept hommes qui devaient servir de ministres-assistants dans la distribution de la nourriture. À maintes reprises, certains reçurent le saint esprit par l’imposition des mains des apôtres. Quand Aaron et ses fils furent consacrés pour la prêtrise, leurs mains furent littéralement remplies d’offrandes et, au figuré, “ remplies de puissance ”. C’est là la signification du mot hébreu traduit par “ consacrer ”, “ installer ” et “ ordonner ”.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1957 | 1er mai
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Questions de lecteurs
● Jésus chassa une fois un démon d’un jeune homme que ses disciples n’avaient pas pu guérir. Lorsque les disciples demandèrent plus tard à Jésus pourquoi ils n’avaient pas pu chasser le démon, il répondit : “ C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. ” (Mat. 17:20). Peut-on avec un peu de foi transporter une montagne littérale ? Que voulait dire Jésus ? — R. C., États-Unis.
Les Juifs se servaient d’un grain de sénevé pour désigner quelque chose de très petit et, en le mentionnant ici, Jésus fit ressortir le peu de foi manifesté par les disciples dans leurs efforts pour guérir ce jeune homme possédé par un démon. Ils avaient pourtant déjà guéri des malades et chassé des démons (Luc 9:1-6 ; 10:1, 17-20). Ce faisant, Jésus fit ressortir la nécessité d’une foi plus grande. N’ayant que peu de foi, ils devaient l’accroître. Dans un petit grain de sénevé se trouve une grande force expansive, car Jésus dit ailleurs : “ C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. ” Comme le grain de sénevé, lorsqu’il est arrosé et soigné dans un bon terrain, devient une plante semblable à un arbre, de même un peu de foi, si elle est nourrie par l’étude privée, les réunions et le service, s’accroît. — Mat. 13:32.
Mais la grande force de la foi, qui a d’abord la “ grosseur d’un grain de sénevé ”, se manifeste dans sa possibilité de transporter une montagne. S’agit-il d’une montagne littérale ? Oui, sans aucun doute de la montagne de la transfiguration, si telle avait été la volonté de Dieu. L’expression “ montagne ” se rapporte aussi à de grands obstacles et difficultés qui entravent nos progrès dans le service de Jéhovah, à quelque chose d’insurmontable, d’immuable comme une grande montagne littérale. La Bible cite des exemples dans lesquels le terme “ montagne ” est utilisé dans ce sens. Lorsqu’Ésaïe prédit l’époque où Juda serait libéré de la captivité babylonienne et qu’un fidèle reste retournerait à Jérusalem, il dit : “ Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons ! ” Il montra de cette manière symbolique que les barrières qui bloquaient leur retour seraient écartées. — És. 40:4.
Dans Zacharie 4:7 nous lisons : “ Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. ” Quelle était cette montagne ? Une montagne littérale ? Non, elle représentait l’opposition faite à l’œuvre de reconstruction théocratique qui s’accomplit sous le gouverneur Zorobabel. Celui-ci était revenu de la captivité babylonienne à la tête de milliers de fidèles Israélites. L’opposition dirigée contre la construction du temple provenait d’adversaires du voisinage, et, après des années d’interventions, les Samaritains manœuvrèrent de telle sorte que le gouvernement de Perse interdit officiellement l’œuvre. Tout cela ressemblait à une grande montagne obstruant la reconstruction. Mais, pour Zorobabel et les courageux Israélites, cette montagne devait être ôtée ou aplanie, parce qu’ils persévéraient avec foi dans l’œuvre sans se laisser arrêter. L’obstacle haut comme une montagne — l’interdiction du gouvernement — fut finalement écarté et les ennemis furent assujettis.
Aujourd’hui, si nous avons la foi, Jéhovah nous bénira dans son œuvre et notre foi s’avérera vivante si nous allons de l’avant dans le service, convaincus qu’il nous fera triompher de tous les obstacles. Travaillant dans la foi et mettant notre confiance en Jéhovah, notre foi devrait croître. La foi, en tant que “ grain de sénevé ”, doit être arrosée dans nos cœurs, afin qu’elle croisse, mûrisse, s’affermisse et soit fertile en bonnes œuvres, capable d’accomplir des faits puissants, faits qu’elle est incapable de réaliser si elle reste petite, sommeille et ne porte pas les fruits des bonnes œuvres. Une taupinière est semblable à une montagne pour tout homme n’ayant pas de foi, mais une foi forte abaisse les montagnes au niveau des taupinières. C’est pourquoi, par l’étude et l’association avec le peuple de Jéhovah, efforcez-vous de fortifier votre foi. Si une tâche nous paraît trop grande, portons nos regards vers Jéhovah et sollicitons son aide, sans jamais douter qu’il nous l’accordera, comme il est écrit dans Jacques 1:5-8. Demander avec foi ne signifie pas seulement demander quelque chose, mais aussi de travailler à sa réalisation, car seule la foi associée aux œuvres est une foi vivante. Seule cette foi possède la puissance victorieuse nécessaire pour transporter des montagnes.
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