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Que dirait Jésus ?La Tour de Garde 1957 | 15 décembre
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de sa mort au lieu de sa naissance, suivait le principe des Écritures : “ Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. ” Et c’est ainsi que, dans la Bible, les anniversaires sont célébrés seulement par les païens. L’anniversaire de Pharaon, mentionné dans Genèse 40:20, et celui d’Hérode, dans Matthieu 14:6-10, furent tous deux assombris par des exécutions meurtrières. Il n’est pas ordonné aux chrétiens d’observer aucun jour de fête : “ Mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ” — Luc 22:19 ; Eccl. 7:8 ; Gal. 4:9-11.
Et que dirait Jésus de l’importance que l’on accorde à “ trois ” hommes sages sur les cartes et les décorations de Noël ? Il demanderait pourquoi tout cet honneur leur est rendu, car les sages étaient des astrologues ou adorateurs de démons. La loi de Dieu condamne énergiquement les astrologues (Deut. 4:19 ; II Rois 17:16 ; És. 47:13, 14). Puisque le meurtre de nombreux enfants mâles fut associé au voyage des astrologues, il ne serait pas logique que Dieu les eût conduits à Jésus. Si ce ne fut pas Dieu, qui donc l’a fait ? Cela a dû être Satan le Diable, car aucune lumière dans le ciel, d’origine naturelle, ne pouvait diriger les astrologues. Satan employa l’“ étoile ” pour les guider, avec le dessein d’indiquer l’endroit où se trouvait Jésus pour qu’il fût exterminé par Hérode.
LE CHRIST EST ROI, ET NON UN BÉBÉ
Que dirait Jésus de la représentation que l’on fait constamment de lui comme étant un enfant ? Il dirait qu’il n’est plus un bébé, aussi pour quelle raison les hommes l’imaginent-ils comme un bébé ? Considérer Jésus uniquement comme un petit enfant est une chose dangereuse. Cela détourne les hommes de la réalité vitale selon laquelle il a reçu de son Père le pouvoir en qualité de Roi, qu’il règne maintenant et que, bientôt, il brisera les nations avec une verge de fer car il “ combat avec justice ”. Doit-on considérer comme un bébé un Roi qui va briser le monde, oui, le “ Roi des rois et Seigneur des seigneurs ” ? Le fait d’attirer l’attention des gens sur Jésus en tant que bébé est une tromperie perpétrée par le maître trompeur, Satan le Diable. — Apoc. 19:11-16.
Et que dirait Jésus de ceux qui célèbrent Noël ? Leur conduite honore-t-elle le Christ ? Dans une vigoureuse déclaration, Jésus pourrait répondre en citant la prophétie concernant les “ derniers jours ” pendant lesquels les hommes seront “ amis du plaisir plus qu’amis de Dieu ”. Le temps de Noël multiplie les amis du plaisir. Et non seulement cela, de nombreuses personnes qui fêtent Noël, comme les anciens païens, se précipitent dans un débordement de souillures : ivrognerie, excès de table et immoralité. Le commandement du Christ au chrétien ne lui permet à aucun moment de retourner aux voies du vieux monde, encore moins en une occasion saisie soi-disant pour honorer le Christ. “ C’est assez en effet d’avoir autrefois accompli la volonté des païens en se livrant aux débauches, convoitises, ivrogneries, orgies, beuveries et abominables pratiques idolâtriques. ” — II Tim. 3:1-4, Li ; I Pi. 4:3, Li.
Que dirait au juste Jésus des coutumes de Noël, de l’emploi du houx, du gui, des bûches et des arbres de Noël ? Il ferait connaître impartialement les faits, tout comme le font les encyclopédies : que ces coutumes ne sont pas chrétiennes mais d’origine païenne.
Que dirait Jésus des présents que l’on offre ? Certainement, il ne condamnerait pas le fait de donner ; il le recommanda comme une source de bonheur. Cependant, l’échange de dons, comme il se pratique à Noël, ne recevrait pas son approbation, car il est fait d’après le modèle que l’on observait pendant les Saturnales païennes. La plupart des dons de Noël sont faits également avec la pensée de la réciprocité ; le Christ disait de donner à ceux qui ne pouvaient rendre. Et la Bible ne donne pas, comme certains le pensent, le modèle pour l’échange de dons. Qui apporta des présents à Jésus ? Personne d’autre que les astrologues adorateurs des démons ! Il est certain que les chrétiens ne doivent pas suivre leur exemple. Les chrétiens n’ont pas besoin non plus d’attendre une fête païenne pour afficher une bonté qu’ils doivent pratiquer 365 jours par an.
Et que dirait Jésus de cette foule de personnes qui fêtent Noël et dont l’agitation ne dissimule pas l’ignorance, le manque de connaissance du royaume que le Christ prêcha comme l’espérance du monde ? Il dirait que les gens sont trop occupés pour apprendre à connaître le chemin qui mène à la vie et que Noël ne fait que les absorber davantage. Jésus dirait donc ce qu’il a déclaré dans Luc 17:26, 27, Jé : “ Comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint, qui les fit tous périr. ” Il n’y a rien de mal dans ces occupations, mais le danger, c’est que les gens sont tellement absorbés par elles, surtout au moment de Noël, mangeant, buvant et achetant, qu’ils n’ont aucune place dans leur vie pour la connaissance des desseins de Dieu. Et c’est ainsi que l’ignorance de la guerre imminente d’Harmaguédon et de l’introduction d’un monde nouveau reste générale.
Que dirait donc le Christ de Noël ? Que c’est une mystification religieuse, un piège commercial, une fête païenne, un déshonneur pour lui et une dégradation du christianisme. Il ne l’aurait jamais approuvé ; il ne l’aurait jamais reconnu comme une véritable coutume chrétienne. Cela signifie que ceux qui le célèbrent viennent sous la désapprobation du Christ. S’il en est ainsi, pourquoi célébrer Noël ? Pourquoi ne pas être affranchi de ce vaste piège commercial ? Il n’est pas nécessaire de l’observer parce que d’autres soi-disant chrétiens le font ! En effet, il n’est pas nécessaire d’être de cette foule de prétendus chrétiens qu’en dépit de leurs protestations de faire des œuvres au nom du Christ, le Roi refuse de reconnaître : “ Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton Nom que nous avons prophétisé ? en ton Nom que nous avons chassé les démons ? en ton Nom que nous avons fait bien des miracles ? Alors je leur dirai en face : Jamais je ne vous ai connus ; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” — Mat. 7:22, 23, Jé.
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Sur les menteursLa Tour de Garde 1957 | 15 décembre
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Sur les menteurs
Un prêtre de village annonça à ses paroissiens : “ Dimanche prochain, je vous ferai un sermon sur les menteurs. Je voudrais que vous lisiez tous le chapitre 17 de l’Évangile selon saint Marc. ” Le dimanche, le prêtre dit : “ Que ceux qui ont lu le chapitre 17 de saint Marc lèvent la main. ” Presque toutes les mains se levèrent. Alors il reprit : “ L’Évangile selon saint Marc n’a que 16 chapitres. Je prêcherai donc sur les menteurs. ”
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