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FosseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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tu m’as gardé en vie pour que je ne descende pas dans la fosse.” (Comparez avec Jonas 2:2-6). Enfin, Psaume 88:3-5 cite successivement le Shéol, la fosse et la sépulture (voir aussi Job 33:18-30; Psaumes 30:3, 9; 49:7-10, 15; 88:6; 143:7; Proverbes 1:12; Ésaïe 14:9-15; 38:17, 18; 51:14; voir SCHÉOL; TOMBE). Cette relation entre la fosse, la mort et la tombe s’explique fort bien, car la coutume voulait autrefois qu’on utilisât ou qu’on excavât une fosse pour en faire une sépulture.
D’autre part, selon toute apparence, on se servait aussi des fosses comme pièges pour surprendre un ennemi ou pour capturer des animaux. C’est pourquoi, figurément parlant, on emploie cette image pour décrire les situations dangereuses ou les complots qui guettent les serviteurs de Dieu (Ps. 7:15; 40:2; 57:6; Prov. 26:27; 28:10; Jér. 18:20, 22). Parfois, on disposait un filet dans ces fosses pour que la victime s’y empêtre (Ps. 35:7, 8). Selon la Loi, quand un animal domestique tombait dans une fosse excavée et mourait, le propriétaire de la fosse devait donner une compensation au propriétaire de l’animal. — Ex. 21:33, 34.
Dans un sens analogue, la prostituée et “la bouche des étrangères” sont comparées à une “fosse profonde”. — Prov. 22:14; 23:27.
Les citernes que les Hébreux et d’autres Orientaux utilisaient pour retenir l’eau étaient essentiellement des fosses artificielles, souvent en force de bouteille. Leur ouverture n’était généralement large que de quelques dizaine de centimètres sur une profondeur d’un mètre environ, puis la partie inférieure s’élargissait en forme de bulbe.
Le mot grec phréar, traduit par “fosse” en Révélation 9:1, 2, dans l’expression “fosse de l’abîme”, est aussi employé par Jean dans son Évangile à propos du “puits” de la fontaine de Jacob, où Jésus rencontra la Samaritaine (Jean 4:11, 12). Dans son sens le plus simple, phréar désigne ce genre de puits ou de fosse creusée dans le sol, ou abîme, y compris à l’abîme insondable d’où montent les sauterelles de la Révélation. — Rév. 9:3; voir ABÎME; TARTARE.
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Fosse aux lionsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FOSSE AUX LIONS
Lieu d’exécution dans lequel le prophète Daniel fut jeté, mais dont on le fit sortir plus tard sain et sauf, car un ange l’avait protégé (Dan. 6:7, 12, 13, 16-24). La bouche de cette fosse pouvait être fermée avec une pierre (Dan. 6:17). Selon toute vraisemblance, il s’agissait d’une fosse souterraine ou creusée dans le sol, car nous lisons que “Daniel fut tiré de la fosse”. — Dan. 6:23.
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FouAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FOU
Dans la Bible, le terme “fou” ne désigne pas celui qui est mentalement déficient. En revanche, il qualifie plutôt l’homme qui n’utilise pas convenablement ses facultés mentales et qui adopte une conduite opposée aux principes justes de Dieu. L’attitude de Nabal illustre bien ce qu’est un fou (I Sam. chap. 25). Pour reprendre les paroles d’Ésaïe, le fou ou l’insensé “proférera des folies, et son cœur travaillera à ce qui est nuisible, pour travailler à l’apostasie et pour proférer contre Jéhovah ce qui est aberrant, pour faire que l’âme de l’affamé reste vide, et il fait que l’âme de l’assoiffé reste sans boisson”. (És. 32:6.) Le fou méprise la sagesse et la discipline (Prov. 1:7). Malgré toutes les preuves irréfutables de l’existence de Dieu, l’insensé dit en son cœur: “Il n’y a pas de Jéhovah.” (Ps. 14:1). D’autres trahissent leur folie en se tournant vers l’idolâtrie (Rom. 1:20-25). Loin d’écouter les conseils, le fou continue à marcher dans la voie qui “est droite à ses propres yeux”. (Prov. 12:15.) Il est prompt à s’irriter et il éclate en cas de dispute. — Eccl. 7:9; Prov. 20:3.
Fort à propos, Jésus Christ appela les scribes et les Pharisiens “fous et aveugles”, dévoilant ainsi leur manque de sagesse et de valeur morale. En effet, ils avaient gauchi la vérité par des traditions humaines, tout en adoptant une attitude hypocrite. D’ailleurs, Jésus montra qu’ils méritaient ce qualificatif, en illustrant par des exemples leur manque de discernement (Mat. 23:15-22; 15:3). Néanmoins, celui qui juge et condamne son frère, l’appelant “fou abject”, se rend passible de la Géhenne. — Mat. 5:22; Rom. 14:10-12; Mat. 7:1, 2.
Pour acquérir la sagesse véritable, il faut devenir fou aux yeux du monde. “En effet, la sagesse de ce monde est sottise devant Dieu.” Jéhovah n’a pas choisi ceux qui abondent en sagesse du monde comme représentants. Il a plutôt accordé ce privilège à ceux que ce monde méprise et considère comme sot ou ignares. En fait, la sottise du monde n’en est devenue que plus manifeste. De plus, les hommes qui ont reçu ce privilège se voient ainsi ôter toute raison de se glorifier. Au contraire, comme il se doit, la gloire en revient à Jéhovah, la Source de la sagesse. — I Cor. 3:18, 19; 1:18-31.
Celui qui répond à un fou “selon sa sottise” ou conformément à celle-ci, en recourant aux mêmes arguments avilissants que lui, se rallie à son raisonnement spécieux ou à sa mauvaise conduite. Pour nous éviter de devenir fous sous ce rapport, le proverbe déclare: “Ne réponds pas au stupide selon sa sottise.” En revanche, si on lui répond “selon sa sottise”, mais cette fois en analysant ses affirmations de manière à en montrer toute l’ineptie et en démontrant que ses propres arguments aboutissent à des conclusions tout à fait différentes de celles qu’il a tirées, cela pourra s’avérer utile, conformément à ce que nous lisons en Proverbes 26:4, 5.
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FouetAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FOUET
Cet instrument, formé généralement d’une corde souple ou d’une lanière de cuir attaché à un manche, a servi depuis les temps anciens à frapper des humains (II Chron. 10:11, 14) et à mener les animaux. — Prov. 26:3; Nahum 3:2.
Le roi Roboam déclara avec fourberie que son père avait châtié les Israélites avec des “fouets”, mais que lui le ferait avec des “fouets à pointes de fer”. (II Chron. 10:11, 14, Jé.) Bien que Roboam ait parlé au sens figuré, les fouets qu’il évoque devaient être des lanières munies de pointes acérées, puisque le mot hébreu qu’il employa (ʽaqrabbîm) signifie littéralement “scorpions”.
Éliphaz le Témanite parla du “fouet de la langue”. (Job 4:1; 5:21.) Apparemment, il faisait allusion aux blessures qu’on peut infliger avec la langue, par la calomnie ou par la médisance, entre autres. — Comparez avec Proverbes 12:18; Jacques 3:5-10.
À la Pâque de l’an 30, Jésus, “ayant fait un fouet avec des cordes, (...) chassa tous [les vendeurs] hors du temple, avec les moutons et les bovins”. Le fait qu’il expulsa les vendeurs de colombes par un ordre verbal et
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