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Le péché qui rend le rétablissement impossibleLa Tour de Garde 1952 | 1er juillet
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déclara dans l’épître aux Éphésiens (5:1, 2) : “ Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ”
7. Quel rapport Matthieu 18:15-17 a-t-il avec cette question, surtout pour ce qui est d’aller à l’assemblée ?
7 Les versets 15 à 17 du chapitre 18 de Matthieu sont également très appropriés. Ils disent : “ En outre, si ton frère commet un péché, va, expose sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes, pour que, par la bouche de deux ou trois témoins, soit réglée toute l’affaire. S’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée. S’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un percepteur. ” (NW). Ce passage ne concerne pas l’exclusion par l’assemblée. Quand ces versets recommandent d’aller à l’assemblée, il faut entendre aller trouver les anciens ou hommes mûrs de l’assemblée pour discuter de ces difficultés privées. Ces versets concernent seulement une exclusion personnelle.
8. Comment une telle difficulté peut-elle s’élever et jusqu’à quel point va l’exclusion ?
8 Il est possible que dans un groupe un frère ne s’entende pas avec un autre. Peut-être le premier a-t-il construit une maison pour le second et celui-ci a le sentiment d’avoir été escroqué dans cette entreprise. Ils ont peut-être fait un contrat pour cette affaire, mais une querelle survient entre eux et ils se chicanent à ce propos. Jésus dit que dans ce cas, si quelque chose intervient entre votre frère et vous, efforcez-vous de régler vous-même la question. Si ce n’est pas possible, faites appel à une ou deux autres personnes pour qu’elles vous conseillent et vous aident. Si vous ne pouvez pas encore arranger l’affaire avec le frère fautif, cela signifiera simplement que vous allez vous éviter, que vous le traiterez comme un publicain, comme un non-juif en dehors de l’assemblée. Sur le plan des affaires, vous faites ce que vous avez à faire avec lui. Cela ne concerne pas l’assemblée, parce que la faute ou péché ou malentendu n’est pas une raison pour l’exclure de toute l’assemblée. On ne devrait pas porter devant l’assemblée pour qu’elle les juge des choses de ce genre. Nous ne devrions pas chercher à diviser une assemblée en disant : “ Eh bien, je veux que tout le monde soit d’accord avec moi ” pendant que l’autre personne répétera également : “ Je veux que vous soyez tous d’accord avec moi ”, c’est-à-dire sur une question personnelle qui n’a aucun rapport avec la prédication de l’Évangile et la pureté de l’assemblée. On a souvent employé les versets 15 à 17 de Matthieu, ch. 18 Mt 18:15-17, à propos de l’exclusion d’une personne de l’assemblée, mais ils ne concernent que l’action d’éviter une personne.
9. D’après tout ce qui précède, à quoi doivent tendre nos efforts, et pourquoi ?
9 Ainsi, rappelons-nous tous que l’organisation du Seigneur Dieu doit être gardée intacte et pure par tous ceux qui y appartiennent. N’oubliez pas que c’est aux serviteurs du groupe à veiller à ce que celle-ci reste pure et si quelqu’un dans le groupe est impur et ne sert pas les intérêts du royaume de Dieu et de ses frères, il devrait être retranché. Les serviteurs rendent service à celui qui est retranché, parce que, par la suite, cette personne peut être honteuse et rentrer dans les rangs. Aux yeux de Dieu, ils font ce qu’il faut faire. En agissant ainsi, l’organisation se gardera pure à travers la bataille d’Armaguédon à venir, jusque dans le monde nouveau. Quiconque désire vivre dans le monde nouveau doit se conformer aux principes de Jéhovah Dieu tels qu’ils sont exposés dans sa Parole, car il nous faut devenir des imitateurs de Dieu.
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Pharisiens d’hier et d’aujourd’huiLa Tour de Garde 1952 | 1er juillet
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Pharisiens d’hier et d’aujourd’hui
Jésus dit une fois à ses disciples : “ Avant tout, gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. ” Et, donnant des exemples concrets, il déclara une autre fois : “ Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. ” — Luc 12:1, 2 ; Mat. 23:2-5.
Que les religieux du vingtième siècle, les prélats catholiques en particulier, ne sont pas différents de leurs ancêtres du premier siècle, cela ressort de deux nouvelles qui nous viennent de Washington, la capitale des États-Unis.
Le 17 novembre 1951, treize hauts dignitaires de l’Église catholique, parmi lesquels figuraient Spellman, deux autres cardinaux et cinq archevêques, publièrent une déclaration de trois à quatre mille mots qui traitaient des sujets suivants : “ La Morale : sa nécessité à l’heure présente ”; “ La Morale et l’Éducation ”; “ La Morale et la Politique ”; etc. Ces princes de l’Église condamnèrent surtout l’immoralité dans le gouvernement. — Times de New-York du 18 novembre 1951.
Mais deux mois plus tard, des dépêches en provenance de la capitale du pays montrèrent jusqu’à quel point ces ecclésiastiques étaient sincères. Le public américain avait été alerté par l’annonce de la corruption générale qui régnait dans le service des contributions. L’avocat du Gouvernement J. Howard McGrath s’attira un blâme et pour ce qu’il avait fait et pour ce qu’il avait manqué de faire. La majorité pensait qu’on devrait lui demander de se démettre de ses fonctions, et tout désignait le président pour remplir ce rôle. Mais soudain, volte-face : le président annonça que non seulement il avait l’intention de garder McGrath comme avocat du Gouvernement mais que celui-ci, le plus grand responsable de la situation, avait été chargé de l’éclaircir. Qui fut celui qui poussa le président à rendre ce mauvais service à son pays ?
D’après le périodique The Nation du 19 janvier 1952, Robert S. Allen, correspondant chevronné de Washington, aurait révélé que McGrath “ fut sauvé grâce à l’intervention de trois amis : le sénateur Theodore Green, son parrain politique, le cardinal Spellman qui, de Tokyo, plaida en sa faveur par téléphone, et Matt Connelly, secrétaire à la présidence, qui s’occupe particulièrement des affaires de l’Église catholique romaine ”. (Spellman a opposé un démenti à ces assertions.)
L’appel téléphonique de Tokyo a fourni une preuve irréfutable que, malgré tout ce que le principal prélat catholique aux États-Unis puisse dire des lèvres en faveur d’un gouvernement moral, il est d’abord intéressé à maintenir un catholique romain dans une position-clé gouvernementale. Ce fait, soit dit en passant, devrait clairement démontrer que les intérêts de la morale, de l’intégrité et d’un bon gouvernement ne se confondent pas nécessairement avec ceux de la religion organisée. En vérité, l’hypocrisie qui fut le levain des pharisiens d’hier l’est aussi de ceux d’aujourd’hui.
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