Le mariage au sein de la société du monde nouveau
“C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.” — Gen. 2:24.
1. Décrivez l’origine du mariage.
IL Y AVAIT quelque part, peut-être dans ce que nous appelons aujourd’hui l’Arménie, “berceau de la civilisation”, un magnifique jardin. Ce fut le point de départ de l’humanité et du mariage. S’il nous était possible de feuilleter l’album du temps et de contempler ce paradis, demeure du premier homme, Adam, et de la première femme, Ève, un spectacle splendide s’offrirait à nous. Ils étaient là, tous deux, mari et femme, dans un jardin agréable et paisible, sillonné de rivières et parsemé d’arbres au feuillage abondant — toutes ces choses contribuant à rendre la vie possible et heureuse. Des oiseaux s’ébattaient avec grâce dans le ciel. Sur la terre foisonnaient des animaux de toute espèce ; aucun d’eux n’était nuisible ou dangereux. Des créatures aquatiques se mouvaient dans les eaux. Cependant, la chose la plus remarquable, c’est qu’Adam et Ève pouvaient engendrer des enfants selon leur espèce et peupler la terre, remplissant leur demeure paradisiaque de joyeux compagnons. Grâce à cette union, l’homme et la femme parfaits ‘se multiplieraient, rempliraient la terre et l’assujettiraient’, sous la bénédiction de leur Père céleste, Jéhovah. — Gen. 1:26-28.
2. Comment les chrétiens mariés surmontent-ils les problèmes ?
2 De nos jours, les hommes et les femmes sont loin de connaître cette perfection, et le Paradis a disparu depuis bien longtemps (Rom. 5:12). Pour des millions d’entre eux, ces paroles se sont vérifiées : “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.” (Gen. 2:24). Certes, des problèmes se sont posés à ces créatures imparfaites. Cependant, grâce à la Parole de Dieu qui est gravée dans leur cœur, les chrétiens ont été à même de surmonter ces difficultés, conformément aux paroles du psalmiste : “Jéhovah est bon et droit ; c’est pourquoi il indique aux pécheurs la voie. Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. Tous les sentiers de Jéhovah sont miséricorde et fidélité pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.” — Ps. 25:8-10, AC.
JOUEZ VOTRE RÔLE DANS LE MARIAGE
3. a) Quelle est l’attitude d’un grand nombre d’hommes à l’égard de leurs femmes ? Qu’en est-il des maris chrétiens ? b) À quelle règle les femmes chrétiennes doivent-elles se soumettre !
3 De nombreux problèmes pourraient être résolus si le mari comme la femme appréciaient pleinement leurs positions respectives dans le cadre du mariage. Les commandements de Jéhovah, renfermés dans sa Parole, leur font clairement comprendre leurs devoirs et leurs responsabilités. Aux maris, l’apôtre Paul écrivit : “Maris, ne cessez d’aimer vos femmes et ne soyez pas irrités avec aigreur contre elles.” (Col. 3:19). Bon nombre d’hommes cherchent à dominer leurs femmes et manquent d’amabilité à leur égard, en paroles et en actes. Mais le véritable mari chrétien ne se conduit pas de cette manière. Le chrétien ne placera pas non plus la femme sur un piédestal, lui accordant une admiration et des honneurs qui ne lui sont pas dus. La femme chrétienne ne s’attend d’ailleurs pas à ce qu’on ait une telle attitude envers elle. Elle se soumet avec sagesse à cette règle énoncée sous inspiration par l’apôtre Paul : “Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.” (Col. 3:18). Quand les hommes et les femmes unis par les liens du mariage observent les commandements de Jéhovah, ils ont peu de problèmes et sont heureux.
4. Quoique certains hommes dans l’ancien Israël agirent perfidement à l’égard de leurs femmes, quelle sera l’attitude du mari chrétien ?
4 Lorsque Dieu prononça sa sentence contre la pécheresse Ève dans le jardin d’Éden, il déclara : “Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.” (Gen. 3:16). Combien véridiques ont été ces paroles ! Les maris imparfaits ont dominé leurs femmes, souvent avec cruauté et dureté. Néanmoins, ces paroles de Jéhovah n’autorisent pas les maris à tyranniser leurs femmes. Tous les maris chrétiens savent qu’ils “doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps”. (Éph. 5:28.) Dans l’ancien Israël, certains hommes agirent perfidement à l’égard de leurs femmes, divorçant d’avec elles quand ils s’en étaient lassés. Mais Jéhovah déclara : “Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation.” Jamais un chrétien ne devrait agir de cette façon. En fait, en aucun cas il n’agira perfidement envers sa femme, car il observera le commandement suivant de Jéhovah : “Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles !” — Mal. 2:13-16.
5. Comment le mari chrétien sera-t-il à la hauteur de sa tâche de chef de famille ?
5 Êtes-vous un mari chrétien ? Si oui, manifestez vos bonnes qualités en tant que chef. Soyez plein d’amour et de considération ; n’agissez pas en dictateur ou avec dureté. N’exigez pas certaines choses de votre femme simplement pour faire valoir votre autorité. Examinez ses problèmes. En tant que chef de famille, vous prendrez en considération tous les faits et il vous appartiendra de décider en dernier ressort pour ce qui est des affaires de la famille. Avec l’aide de Jéhovah, les maris veilleront aux intérêts spirituels de la famille tout entière. N’oubliez pas ceci : Vous êtes responsable de la condition spirituelle de votre foyer, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Il faut que vous guidiez les vôtres avec amour, car la soumission de votre femme et de vos enfants ne devrait pas avoir pour mobile une crainte morbide du mari et père. Tous les membres de la famille craindront Jéhovah. Les chrétiens se rappelleront que “la crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse” et que “l’amour édifie”. — Ps. 111:10, AC ; I Cor. 8:1.
6. Comment la femme chrétienne peut-elle contribuer au bonheur conjugal ? Que déclarent les Écritures au sujet d’une telle femme ?
6 Êtes-vous une épouse chrétienne ? Pensez alors à la merveilleuse contribution que vous pouvez apporter au bonheur conjugal. Il vous est possible de témoigner de la tendresse, de l’amour et de la compassion. Nous lisons dans Proverbes 12:4 : “Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os.” Vous ne voudrez jamais lui faire honte. Il est bien qu’une femme désire être une épouse capable, soumise, laborieuse, qui aime Jéhovah ; son mari lui donnera des louanges et les autres également. Nombreuses sont les femmes chrétiennes fidèles, soumises, qui sont restées aux côtés de leurs maris, coopérant avec eux dans les bonnes œuvres, dans les bons et les mauvais moments. Si vous êtes l’une d’entre elles, ces paroles s’adressent alors à vous : “Plusieurs filles se sont montrées vertueuses ; mais toi, tu les surpasses toutes. Trompeuse est la grâce, et vaine est la beauté ; la femme qui craint Jéhovah est celle qui sera louée. Donnez-lui du fruit de ses mains, et que ses œuvres disent sa louange aux portes de la ville.” — Prov. 31:29-31, AC.
7, 8. a) Quel conseil Paul donna-t-il dans I Corinthiens 7:3-5 ? b) Comment fera-t-on preuve de considération dans les relations conjugales ?
7 Pour que le bonheur dure dans le mariage, il est nécessaire d’observer les commandements de Jéhovah tels qu’ils sont consignés dans la Bible. Le mari comme la femme doivent accomplir leur part et jouer leurs rôles respectifs. Il est un aspect particulier de la vie dans lequel ils témoigneront de l’amour et de la considération. À ce propos, l’apôtre Paul écrivit : “Que le mari rende à sa femme ce qui lui est dû ; mais que la femme aussi fasse pareillement à son mari. La femme n’exerce pas l’autorité sur son propre corps, mais le mari ; pareillement aussi le mari n’exerce pas l’autorité sur son propre corps, mais la femme. Ne vous en privez pas l’un l’autre, si ce n’est par consentement mutuel pour un temps fixé, afin que vous consacriez du temps à la prière et reveniez ensemble, pour que Satan ne vous tente pas sans cesse, faute de savoir vous régler.” — I Cor. 7:3-5.
8 Exercer l’autorité sur le corps d’un conjoint ne signifie pas que le chrétien est en droit d’abandonner toute réserve dans les questions intimes. Le mari témoignera de la considération pour sa femme, et celle-ci n’utilisera pas ses attraits vis-à-vis de son mari à des fins égoïstes. Dans sa Parole, Jéhovah a manifesté de la compréhension pour les limitations de la femme, aussi le mari fera-t-il la même chose. Il tiendra compte des cycles et des vicissitudes de sa femme. Il la considérera comme un vase plus faible, demeurant avec elle selon la connaissance (Lév. 18:19 ; I Pierre 3:7). L’amour, la considération et des relations conjugales équilibrées apporteront le bonheur dans votre union.
NE SÉPAREZ PAS “CE QUE DIEU A MIS SOUS LE MÊME JOUG”
9, 10. a) Quand des problèmes surviennent dans le foyer, pourquoi la séparation n’est-elle pas la seule solution ? b) Quelles circonstances peuvent amener un conjoint à envisager la séparation ? Mais même en ce cas, que faut-il prendre en considération ?
9 Il arrive parfois que de graves problèmes conjugaux surviennent entre créatures imparfaites, au point que celles-ci envisagent une séparation. Mais Jésus-Christ a déclaré : “N’avez-vous pas lu que celui qui les créa, dès le commencement les fit mâle et femelle et dit : ‘Pour cette raison l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair’ ? Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare.” Il ressort donc de ces paroles que des efforts sincères doivent être déployés pour ne pas séparer “ce que Dieu a mis sous le même joug”. Ainsi, dans le cas où des problèmes conjugaux se présenteraient, n’envisagez pas immédiatement la séparation comme étant la seule solution. Il est de beaucoup préférable de penser au jour de votre mariage et à la joie qui vous habitait tous deux. Votre problème peut être résolu si vous faites de nouveau une place à l’amour. — Mat. 19:4-6.
10 En résumé, les Écritures conseillent aux gens mariés de rester ensemble. Paul exprima cette pensée en ces termes : “Si un frère a une femme incroyante, et qu’elle consente cependant à habiter avec lui, qu’il ne la quitte pas ; et une femme qui a un mari incroyant, et cependant il consent à habiter avec elle, qu’elle ne quitte pas son mari. (...) Car, femme, que sais-tu si tu sauveras ton mari ? Ou, mari, que sais-tu si tu sauveras ta femme ?” (I Cor. 7:12-16). Il est donc évident qu’un chrétien ne devrait même pas envisager de se séparer de son conjoint, sauf lorsque la situation est critique. Des coups et blessures ou d’autres sévices qui mettent en danger la vie tant physique que spirituelle d’un chrétien, peuvent amener celui-ci à envisager la séparation. Mais même en ce cas, le chrétien mûr ne se séparera de son conjoint qu’en dernière ressource.
11. a) S’il y a menace de séparation, que faut-il faire ? b) Comment la séparation en elle-même peut-elle créer certains problèmes ?
11 Il faudra déployer de sérieux efforts pour que les liens du mariage ne se brisent pas. Toutefois, s’il y a menace de séparation, tournez-vous vers Jéhovah. Considérez tous les aspects du problème dans la prière. “Persévérez dans la prière.” (Rom. 12:12). Confiez votre fardeau à Jéhovah, qui ne manquera pas de vous soutenir et de vous diriger (Ps. 37:5). En plus de la prière, travaillez dur pour sauvegarder votre union. Ne négligez pas le fait que la séparation en elle-même peut poser certains problèmes auxquels vous n’avez pas pensé, par exemple, les soins à apporter aux enfants, l’argent, le ménage, etc. En outre, vos besoins physique et affectif, qui semblent insignifiants au moment d’une discussion animée précédant la séparation, peuvent s’affirmer si cette séparation a réellement lieu. Ne serait-ce pas terrible si vous succombiez à la passion en commettant un acte immoral, par suite d’une séparation que vous vous seriez peut-être imposée à vous-même ?
12. Quelles questions une personne mariée peut-elle se poser lorsque ses relations avec son conjoint sont tendues ?
12 Pour éviter la séparation à un moment où les relations sont tendues, soumettez-vous vous-même, et pas seulement votre conjoint, à un examen minutieux. Posez-vous les questions suivantes : Qu’est-ce que je fais pour que mon mariage soit un succès ? Est-ce que je témoigne toute la considération qu’il faudrait ? Est-ce que je manifeste réellement les fruits de l’esprit ? Parmi ces fruits figurent l’amour et la maîtrise de soi (Gal. 5:22, 23). Exercez-vous la maîtrise de soi quand votre conjoint est irritable ? Ou bien montez-vous en épingle des choses de peu d’importance ? Si oui, cessez d’agir de cette façon. Il se peut que vous sauviez ainsi votre mariage. Veillez à faire tout votre possible pour surmonter vos problèmes, et permettez à l’esprit de Jéhovah de gouverner votre vie.
13. Pourquoi la séparation n’est-elle ni sage ni nécessaire lorsque les deux conjoints sont voués à Jéhovah ? Quelle ligne de conduite faut-il suivre ?
13 Il arrive, et c’est dommage, que les relations entre conjoints voués à Jéhovah se tendent. Particulièrement en ce cas, la séparation n’est ni sage ni nécessaire. Les couples chrétiens voués devraient être capables de régler leurs problèmes dans l’amour. “L’amour ne fait jamais défaut.” (I Cor. 13:8). S’il existe un désaccord sur le plan domestique, il suffira de régler cette question en privé. Jésus a dit : “Et, si ton frère commet un péché, va exposer sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.” (Mat. 18:15). Il ne fait pas de doute que vous serez à même de gagner votre mari ou votre femme, qui sont des chrétiens voués, si seulement vous essayez.
14. Quelle méthode est suggérée aux gens mariés qui ont à discuter ensemble d’un problème ?
14 Pour arriver à ce résultat, il sera nécessaire que vous discutiez ensemble. Aussi, examinez le problème tel qu’il a été exposé dans la Bible et traité dans La Tour de Garde ou dans d’autres publications chrétiennes. Asseyez-vous, prenez votre Bible et discutez de votre problème avec calme. Soyez assez honnête pour reconnaître une faiblesse ou le mal que vous avez fait. En tant qu’épouse, vous n’avez peut-être pas été soumise dans un certain domaine. En qualité de mari, vous n’avez peut-être pas témoigné de considération en une certaine occasion. Le Watch Tower Publications Index a aidé de nombreuses personnes à trouver la réponse à leur problème dans La Tour de Garde ou dans d’autres publications chrétiennes. Il se peut qu’un examen des positions occupées par le mari, la femme et les enfants au sein du cercle familial soit utile. À cet effet, vous pouvez consulter La Tour de Garde du 15 novembre 1962, qui contient les articles suivants : “Comment fonder une famille heureuse” et “Le rôle de la femme et des enfants dans une famille heureuse”. N’oubliez pas non plus de lire l’article intitulé “Quand les liens du mariage sont sur le point de se briser”, dans La Tour de Garde du 1er mai 1964. Si vous ne possédez pas ces périodiques, il vous sera possible de les obtenir à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. Maris et femmes, passez une ou plusieurs soirées à étudier ensemble ces matières. Prenez en considération les commandements de Jéhovah. Pensez-vous que vous aurez le désir de vous séparer après cela ? Certainement pas !
15. Comment la prière unifiera-t-elle les conjoints chrétiens ?
15 Mais il y a une autre chose qui est très importante. La prière en commun unifiera les conjoints chrétiens. Il y a des siècles, David, un homme humble, adressa cette requête sincère à Jéhovah : “Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité !” (Ps. 139:23, 24). Pourquoi n’adresseriez-vous pas avec ferveur une prière semblable à Dieu ? Après avoir prié en commun Jéhovah concernant votre problème, pensez-vous que vous pourrez agir avec dureté et froideur l’un envers l’autre ? Certainement pas ! Sans aucun doute, la prière vous réunira. En effet, avec humilité vous aurez ouvert votre cœur à Jéhovah, peut-être même en le priant à genoux. Oserez-vous alors agir contrairement à votre requête ? Sûrement pas !
AIDEZ LES CONJOINTS NON CROYANTS
16, 17. Si un chrétien marié endure des tribulations dans un foyer divisé, quel peut en être le résultat ? Citez un exemple.
16 Dans un foyer divisé sur le plan religieux, il faudra probablement faire face à des tribulations ou à une opposition directe (Mat. 10:32-39). Mais si vous endurez ces choses pour le Royaume de Dieu, vous gagnerez peut-être votre mari ou votre femme au vrai christianisme. Pierre, apôtre chrétien, écrivit : “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, ayant été témoins oculaires de votre conduite chaste avec profond respect.” (I Pierre 3:1, 2). Et c’est ce qui se produit effectivement. Comment le savons-nous ?
17 Eh bien, à Madère, île de l’Atlantique à l’ouest du Maroc, habite une femme chrétienne dont l’expérience atteste ce fait. Lisez ce récit et voyez ce qui lui est arrivé : “Quand une étude [de la Bible] fut commencée dans son foyer, elle eut à surmonter de grandes difficultés, car son mari s’opposa violemment et fit tout son possible pour l’empêcher d’étudier. Cependant, l’étude se poursuivit, et bientôt cette femme assista aux réunions et prit part au service. À mesure que croissait son intérêt pour la vérité, l’opposition de son mari se faisait sentir davantage, si bien que finalement la sœur décida de se séparer de son conjoint. Mais les frères lui conseillèrent de rester avec son mari et d’être une épouse modèle, conformément aux paroles contenues dans I Pierre 3:1, 2, afin de le gagner à la vérité. C’est ce qu’elle fit, priant continuellement Jéhovah pour recevoir aide et direction. Quelques mois plus tard, son conjoint demanda soudain qu’un témoin de Jéhovah vienne au foyer pour étudier avec lui. Grâce à la fidélité et à la patience de cette sœur, tous deux se sont fait baptiser lors de la dernière assemblée et ils sont maintenant des témoins voués de Jéhovah.” (Yearbook of Jehovah’s witnesses de 1963, page 243). Quel succès ! Si l’on observe les commandements de Jéhovah au sein d’un foyer divisé, on peut éviter la séparation et obtenir d’excellents résultats.
18. a) Les conjoints non croyants constituent quel potentiel d’accroissement pour la congrégation chrétienne ? b) Quels bienfaits retirera le chrétien si son conjoint non croyant accepte le christianisme ?
18 En réalité, les conjoints non croyants constituent un potentiel d’accroissement pour la congrégation chrétienne. Quelquefois, ce sont les femmes qui embrassent d’abord le vrai christianisme ; il reste donc la possibilité d’aider leurs maris à devenir chrétiens. Avec le temps, certains de ces hommes peuvent se vouer à Dieu et progresser dans la maturité spirituelle. Tandis que Jéhovah Dieu fait prospérer l’œuvre de son peuple, de nouvelles congrégations sont formées et un plus grand nombre de surveillants et de serviteurs ministériels sont nécessaires. Par la suite, ceux qui ont été les conjoints non croyants de femmes croyantes peuvent assumer de telles charges. En outre, le fait qu’un mari jadis non croyant accepte le vrai christianisme résoudra le problème de la désunion dans le foyer sur le plan religieux. Les liens familiaux seront affermis, et une femme qui, dans le passé, endurait l’opposition de son mari recevra désormais l’aide de celui-ci. Cela lui permettra peut-être d’élargir et d’améliorer son ministère. Les enfants pourront également tirer profit de ce changement. Il y a donc de bonnes raisons d’aider les conjoints non croyants des chrétiens, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes.
19. Pourquoi un conjoint non croyant peut-il avoir le sentiment d’être négligé ? Que peut faire le chrétien à ce propos ?
19 Si maintenant votre conjoint est non croyant, n’oubliez pas qu’en tant que chrétiens, nous avons une dette d’amour envers nos proches (Rom. 13:8). Vous souvenez-vous de Rahab ? Elle dut rassembler tous les membres de sa famille afin qu’ils puissent être préservés lorsque les Israélites marcheraient contre Jéricho (Josué 2:17-21). En ces derniers jours, l’occasion vous est offerte de faire la même chose. En conséquence, efforcez-vous d’aider votre conjoint non croyant à devenir chrétien. Il arrive qu’un conjoint non croyant ne soit pas réellement opposé au vrai christianisme, mais que tout simplement il ne comprenne pas la vérité. Bien que sa femme croyante ne le néglige pas, il se peut qu’il en ait le sentiment. En effet, elle assiste aux réunions chrétiennes et prend part au ministère, mais son mari ne se joint pas à elle dans ces activités. Autrefois, ils faisaient la plupart des choses ensemble. Maintenant, même si elle prend bien soin de ses devoirs domestiques et qu’elle fasse preuve de considération, le non-croyant trouve que les choses ont changé. Pouvez-vous remédier à cela ? Certainement ! Manifestez à l’égard de votre conjoint plus d’amour et de considération que ce qui peut être considéré comme normal. Naturellement, s’il commence à s’intéresser au vrai christianisme, ce sera pour vous une source de joie. En toutes circonstances, traitez-le avec une grande bonté et faites preuve de compréhension à son égard. — Col. 3:12.
20. Quelles occasions nous sont offertes de créer des relations amicales avec un conjoint non croyant ?
20 Il est possible qu’un conjoint non croyant soit favorablement impressionné si un couple de chrétiens mariés lui rend visite. Le visiteur chrétien pourra peut-être créer des relations amicales sincères avec le non-croyant. Par exemple, si le conjoint croyant est malade, un couple voué pourra aller le voir, faisant ainsi preuve de sollicitude chrétienne. Ou encore, il peut arriver que le non-croyant soit malade. Ne serait-il pas bien que ces chrétiens lui témoignent de l’intérêt ? Certainement ! Eh bien, pourquoi ne pas en profiter pour lui rendre visite et proposer de l’aider si c’est nécessaire ? Soyez serviable en d’autres occasions également. Vous pourrez ainsi l’encourager et le réconforter sur la base des Écritures. Ces paroles seront peut-être appréciées par celui dont les oreilles et le cœur étaient autrefois fermés à la vérité.
21. Que fera le chrétien si l’occasion se présente de discuter de la Bible avec un conjoint non croyant ?
21 Si l’occasion se présentait de parler de la Bible, que feriez-vous ? Ne vous querellez pas avec le conjoint non croyant. Laissez-le s’exprimer, cela vous permettra de déceler le meilleur moyen de l’aider. Montrez que vous comprenez sa position. Faites preuve de compréhension en vous mettant à sa place. Essayez de voir les choses comme il les voit. Félicitez-le chaque fois que cela sera possible. Par exemple, cet homme peut ne pas comprendre pourquoi les témoins de Jéhovah refusent la transfusion sanguine. Vous pouvez faire valoir que bon nombre de personnes qui sont aujourd’hui témoins de Jéhovah se posaient la même question. Si vous étiez dans le même cas, dites-le lui. Expliquez-lui alors que votre point de vue était identique au sien jusqu’à ce que vous ayez appris ce que la Bible enseigne à propos du sang. Il sera alors utile de diriger son attention sur ce que la Parole de Dieu dit dans certains passages comme Genèse 9:3, 4 et Actes 15:28, 29. Grâce à votre amabilité et à votre patience, vous pourrez faire beaucoup pour aider cette personne.
22. Que peut-on expliquer à un non-croyant à propos de l’offrande de soi à Dieu et du but poursuivi par les témoins de Jéhovah ? Quelles perspectives s’offrent alors ?
22 En temps opportun, vous pourrez également montrer au conjoint non croyant qu’il se doit, pour lui-même et pour sa femme, d’examiner les croyances de celle-ci. Il sera peut-être souhaitable d’expliquer ce qu’est l’offrande de soi à Dieu et la raison pour laquelle sa femme, qui est une chrétienne vouée, doit accomplir le vœu qu’elle a fait à Jéhovah de le servir toute sa vie (Eccl. 5:4, 5 5:5, 6, NW). Une autre fois, vous pourrez expliquer que les témoins de Jéhovah enseignent les vérités bibliques afin que leurs semblables puissent agir sur la base de la connaissance (Rom. 10:13-15). Faites-lui comprendre qu’il retirera de grands bienfaits s’il examine l’enseignement prodigué par les Écritures. Il pourra ensuite choisir intelligemment la voie qu’il suivra. Si les choses progressent au point où une étude biblique est entamée avec le conjoint non croyant, il se peut qu’il se sente plus à l’aise si sa femme n’est pas présente au cours de l’étude, du moins pendant un certain temps. Pour cette question, on agira suivant les circonstances. Songez un peu ! Si vous lui témoignez un intérêt chrétien sincère, il est probable qu’un jour cette personne se mette à en enseigner d’autres relativement à “la parole de vie” et se joigne à son conjoint pour proclamer la bonne nouvelle éternelle. Quelle merveilleuse perspective ! — Rév. 14:6 ; Phil. 2:16.
23. Quelle qualité faut-il exercer dans le mariage ? Pourquoi doit-on observer les commandements de Jéhovah ?
23 Après cette analyse des commandements de Jéhovah, que peut-on dire à propos du mariage ? En vérité, le mariage au sein de la société du monde nouveau peut apporter le vrai bonheur. Toutefois, si des problèmes se posent, soyez résolu à les résoudre dans l’amour, en appliquant les principes bibliques. Travaillez pour préserver ce que Dieu a mis sous le même joug. Offrez une aide sincère aux conjoints non croyants. Couronnez votre mariage de l’amour, car aucune qualité ne peut l’éclipser. “Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas.” (Cant. 8:7). En tant qu’homme et femme unis par les liens du mariage, continuez de vous témoigner un amour réciproque, en paroles et en actes. Observez les commandements de Jéhovah et vous serez heureux. Combien est merveilleux le mariage chrétien quand l’amour prévaut et que la Bible sert de guide !
“C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance exacte de sa volonté en toute sagesse et discernement spirituel, afin de marcher d’une manière digne de Jéhovah, dans le but de lui plaire entièrement, tandis que vous continuez de porter du fruit en toute bonne œuvre et de croître dans la connaissance exacte de Dieu.” — Col. 1:9, 10.