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RouleauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Dans la synagogue de Nazareth, Jésus ouvrit le rouleau d’Ésaïe et lut la prophétie selon laquelle il serait oint de l’esprit de Jéhovah pour prêcher. Puis le Christ roula le rouleau, le rendit au serviteur, s’assit et déclara à l’assistance: “Aujourd’hui, cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre est accomplie.” — Luc 4:16-21; És. 61:1, 2.
À la fin de son Évangile, Jean déclara: “Oui, il y a encore bien d’autres choses que Jésus a faites. Si on venait à les écrire dans le détail, le monde même ne pourrait pas, je crois, contenir les rouleaux qu’on écrirait.” (Jean 21:25). Dans son Évangile, Jean n’a pas essayé de tout écrire, mais a seulement voulu fournir assez d’éléments pour prouver le point essentiel, à savoir que Jésus Christ est le Fils de Dieu et son Messie. On trouve assurément dans le “rouleau” de Jean (ainsi que dans les autres écrits inspirés de Dieu) tout ce dont nous avons besoin pour nous convaincre que “Jésus est le Christ, le Fils de Dieu”. — Jean 20:30, 31.
SYMBOLISME
Dans la Bible, le mot “rouleau” est employé symboliquement à plusieurs reprises. Ézéchiel et Zacharie virent l’un et l’autre un rouleau écrit sur ses deux faces. Puisqu’on n’écrivait généralement que sur une seule face, le fait que ces rouleaux l’étaient des deux côtés mettait l’accent sur le poids, l’étendue et la gravité des jugements qu’ils contenaient (Ézéch. 2:9 à 3:3; Zach. 5:1-4). Dans la vision que constitue la Révélation, celui qui était assis sur le trône tenait dans la main droite un rouleau scellé de sept sceaux qui empêchaient d’en connaître le contenu jusqu’à ce que l’Agneau de Dieu les ouvre (Rév. 5:1, 12; 6:1, 12-14). Plus loin dans la vision, Jean lui-même se vit présenter un rouleau qu’on lui ordonna de manger. Ce rouleau était doux au palais, mais il rendit amer le ventre de Jean. Il n’était pas scellé afin qu’on puisse en connaître la teneur. Le message fut “doux” pour Jean quand il le reçut, mais il contenait apparemment des choses amères que l’apôtre allait devoir prophétiser, comme cela lui avait été commandé (Rév. 10:1-11). Ézéchiel avait vécu la même expérience lorsqu’on lui avait présenté un rouleau dans lequel étaient écrits “des chants de deuil, et des gémissements, et des lamentations”. — Ézéch. 2:10.
Depuis la “fondation du monde”, les adorateurs idolâtres de la “bête sauvage” symbolique ne sont pas de ceux que Dieu choisit pour être les associés de l’Agneau. C’est pourquoi leur “nom ne se trouve pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le rouleau de vie de l’Agneau qui a été égorgé”. — Rév. 13:1-8; 21:27.
Dans le récit de sa vision, Jean rapporte aussi que “des rouleaux ont été ouverts” et que les ressuscités “ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions”. Il semble que ces rouleaux contiennent les lois et les instructions de Jéhovah qui révèlent ce qu’est la volonté divine pour les humains durant cette période de jugement. Les actions de ceux-ci, selon qu’ils se soumettent avec foi à ce qui est écrit dans les rouleaux ou qu’ils y désobéissent, révèlent s’ils méritent la vie ou la mort. Ceux qui satisfont pleinement aux exigences de Dieu voient finalement leur nom écrit dans “le rouleau de vie” de Jéhovah. — Rév. 20:11-15.
En Ésaïe 34:4, le prophète prononce cette sentence contre les nations: “Et les cieux devront être enroulés comme un rouleau de livre.” De toute évidence, il fait ici allusion au geste consistant à rouler et à ranger un rouleau après l’avoir lu. Cette expression symbolique exprime donc l’idée d’écarter ou de supprimer ce qui n’a plus d’utilité ni de valeur.
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Rouleau, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROULEAU, II
{Article non traduit.}
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RouteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUTE
Voir CHEMIN, ROUTE.
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Route du roiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUTE DU ROI
{Article non traduit.}
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RoyaumeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROYAUME
Dans les Écritures, le mot “royaume” évoque divers aspects d’un gouvernement royal. En outre, il désigne parfois le territoire sur lequel un roi exerce sa souveraineté. Dans ce sens, il ne s’agit pas seulement de la capitale, mais du pays tout entier, y compris les royaumes subordonnés ou tributaires. — I Rois 4:21; Esther 3:6, 8.
Par extension, le mot “royaume” peut s’appliquer à toutes sortes de gouvernements humains, qu’ils soient ou non dirigés par un roi. — Esdras 1:2; Mat. 4:8.
Il peut aussi représenter la royauté, la fonction ou la position du roi (Luc 17:21), avec la dignité, la puissance et le pouvoir qui s’y rattachent (I Chron. 11:10; 14:2; Luc 19:12, 15; Rév. 11:15; 17:12, 13, 17). Les enfants du roi sont qualifiés de “descendance du royaume”. — II Rois 11:1.
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Royaume de DieuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROYAUME DE DIEU
Exercice de la souveraineté universelle de Dieu sur ses créatures, ou moyen par lequel cette souveraineté s’exprime (Ps. 103:19). Le terme “Royaume de Dieu” désigne en particulier l’expression de la souveraineté ou domination de Dieu par une administration royale sous la direction de Jésus Christ.
C’est le mot basiléia qui est traduit par “royaume” dans les Écritures grecques chrétiennes. Il signifie “royaume, région ou pays gouverné par un roi; royauté, autorité ou domination royale, règne; dignité, titre ou honneur de roi”. (The Analytical Greek Lexicon, p. 67.) Marc et Luc emploient fréquemment l’expression “Royaume de Dieu”, tandis que dans Matthieu on rencontre une trentaine de fois la formule parallèle “royaume des cieux”. — Comparer Marc 10:23 et Luc 18:24 avec Matthieu 19:23, 24.
LA DOMINATION DIVINE AU DÉBUT DE L’HISTOIRE DE L’HOMME
Adam et Ève, les deux premiers humains, reconnaissaient en Jéhovah le Créateur du ciel et de la terre. Ils admettaient son autorité et son droit de leur donner des ordres, de leur confier des tâches ou de leur imposer des restrictions, de leur assigner un lieu de résidence et une terre à cultiver, ainsi que de déléguer des pouvoirs à certaines de ses créatures (Gen. 1:26-30; 2:15-17). Bien qu’Adam ait eu la capacité d’inventer des mots (Gen. 2:19, 20) et qu’il ait accepté l’autorité suprême de Jéhovah, son Dieu et Créateur, rien n’indique qu’il l’ait appelé “roi [héb. mèlèkh]”.
En Éden, Dieu a exercé sa souveraineté sur l’homme avec bienveillance, comme en témoignent les premiers chapitres de la Genèse. Il ne l’a pas accablé de contraintes injustifiées. Compte tenu des relations qu’il entretenait avec lui, il convenait que l’homme lui obéisse comme un fils à son père (voir Luc 3:38). Dieu ne lui avait pas donné un code de lois détaillé (voir I Timothée 1:8-11). Ses exigences étaient simples et raisonnables. Rien ne porte à croire qu’Adam se sentait constamment
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