Faisons un bon emploi de nos biens théocratiques
“ Fais honneur à Dieu [Jéhovah] de tes biens. ” — Prov. 3:9, AC.
1. Pourquoi la vérité est-elle bien plus précieuse que l’or ?
LA VÉRITÉ est l’un des biens les plus précieux possédés par l’homme. En fait, c’est un trésor d’une valeur inestimable. Comme elle vient de Jéhovah Dieu, la vérité est un bien théocratique. Grâce à la vérité, les hommes sages sont guidés de nos jours sur le sentier qui conduit à la vie éternelle. Grâce aussi à la vérité, on peut trouver le bonheur dans un monde très malheureux. Quand on parle des possessions de l’homme, on pense le plus souvent aux biens matériels, à l’or et à l’argent, mais ces derniers ne peuvent acheter le bonheur, la paix de l’esprit et la vie éternelle. C’est pourquoi tous les hommes qui possèdent réellement la connaissance de la vérité, sont reconnaissants envers Jéhovah, le grand Auteur de la vérité, et ils font un bon usage de ce précieux bien théocratique. — Ps. 105:1, 2.
2. Que nous faut-il posséder pour tirer le meilleur parti de nos biens ?
2 Quand il apprend la vérité relative à ses rapports avec le Créateur, l’homme se rend compte de la grande valeur des nombreuses bonnes choses dont Dieu l’a doué. Il se peut qu’il ne soit pas riche en or et en biens matériels, mais il est conscient du fait que la vie qu’il possède est un bien précieux que Dieu lui a donné, et qu’il peut devenir très riche en employant sa vie de manière à obtenir la bénédiction de Jéhovah. “ C’est la bénédiction de l’Éternel [Jéhovah] qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin. ” (Prov. 10:22). Un homme peut se voir déposséder de son or et de sa propriété par d’autres hommes ou par le gouvernement, mais personne ne peut lui ôter la bénédiction de Jéhovah. Si Jéhovah le bénit, un homme peut tirer le meilleur parti possible de ses biens ou ressources.
3. Que font ceux qui sont conscients de leurs rapports avec Jéhovah ?
3 Dieu s’attend à ce que les humains vivent en harmonie avec lui. Ceux qui sont conscients de leurs rapports avec Jéhovah, le font. “ Aucun de nous, en fait, ne vit pour lui-même seulement, (...) nous vivons pour Jéhovah, (...) nous appartenons à Jéhovah. ” (Rom. 14:7-9, NW). Mais Jéhovah Dieu ne contraint personne. Il nous donne l’occasion d’apprendre la vérité et de saisir le privilège de vouer notre vie à son service. Alors nous pouvons employer notre vie pour bénir nos semblables en suivant l’exemple de Jésus, qui donna son tout dans le service de Jéhovah. Ceux qui vouent leur vie à Dieu maintenant et qui se montrent obéissants et soumis à sa volonté, sont assurés que leur vie sera prolongée éternellement. “ La vie est dans le sentier de la justice, la mort n’est pas dans le chemin qu’elle trace. ” — Prov. 12:28.
4, 5. a) Comment une connaissance des commandements de Jéhovah protège-t-elle nos biens, surtout ce vingtième siècle ? b) Comment l’exemple de Jésus montre-t-il que nous devons employer avec bon sens la vie que Dieu nous a donnée ?
4 Les règles de vie justes énoncées par Dieu dans sa Parole, protègent notre vitalité. Les commandements de Jéhovah nous entourent tel un écran, nous empêchant de gaspiller nos forces dans les vaines choses du monde : l’ivrognerie, la gourmandise, la violence et la débauche. La sagesse divine que nous révèle la vérité, nous permet d’éviter les dangers qui guettent les amateurs de sensations fortes dans ce vingtième siècle. L’orgueil ou la satisfaction personnelle pousse certains hommes à escalader la montagne la plus haute, à voyager le plus vite, à risquer leur vie dans les sports de combat ou dans un duel. Mais Dieu n’a pas donné la vie à l’homme pour qu’il la gaspille dans de telles occupations pratiquées couramment en ces derniers jours. La proclamation de la vérité divine aide à présent des hommes de toutes sortes à comprendre comment ils doivent employer leur vie. L’apôtre Pierre montre en ces termes comment un changement se produit dans la vie de ceux qui apprennent la vérité : “ Car il suffit que, dans le temps qui est passé, vous ayez accompli la volonté des nations, quand vous avanciez dans les actes de conduite dissolue, les désirs, les excès de vin, les orgies, les soûleries et les idolâtries illégales. (...) Mais la fin de toutes choses s’est approchée. Soyez donc d’esprit pondéré et vigilants en vue de prières. ” — I Pierre 4:3-7, NW.
5 Jésus-Christ attachait un grand prix à la vie et la considérait comme un précieux bien théocratique. Le Diable incita Jésus à risquer sa vie d’une façon insensée. “ Alors le Diable l’emmena à la ville sainte et le plaça sur le rempart du temple et lui dit : Si tu es un fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera à ses anges des ordres à ton sujet, et ils te porteront dans leurs mains afin que tu ne heurtes jamais du pied quelque pierre. Jésus lui dit : Il est encore écrit : Tu ne dois pas mettre Jéhovah ton Dieu à l’épreuve. ” (Mat. 4:5-7, NW). Pourquoi Jésus aurait-il employé sa vie sans respecter la volonté de Dieu ? En effet, Jésus eut le bon sens d’utiliser sa vie en harmonie avec la volonté divine, se comportant comme un serviteur voué à Jéhovah et ainsi il nous laissa un exemple à suivre. Puisque la vie est l’un des bienfaits que Dieu a donnés à l’homme, elle constitue un don de Dieu et elle ne doit s’utiliser que dans le service de Dieu, conformément au principe suivant énoncé par Jésus lui-même : “ Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. ” — Mat. 22:21, NW.
EMPLOI DU TEMPS
6. a) Pourquoi le temps est-il si précieux à l’heure actuelle ? b) Pourquoi la paresse est-elle une voleuse ?
6 Les occupations insensées du monde gaspillent non seulement l’énergie et la vie, mais encore un autre bien : le temps. Après avoir fait mention de la conduite honteuse des nations, Paul cite une excellente raison pour laquelle nous devons économiser le temps et bien l’employer. Il écrit : “ Veillez donc très attentivement à ce que vous marchiez non comme des insensés mais comme des sages, rachetant le temps opportun pour vous-mêmes, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi cessez d’être déraisonnables, mais continuez de saisir ce qu’est la volonté de Jéhovah. ” (Éph. 5:15-17, NW). Aujourd’hui, les nations du monde gaspillent le temps à rechercher les plaisirs, sans se soucier de la chose la plus profitable : saisir ce qu’est la volonté de Jéhovah. Non seulement elles perdent leur temps mais elles perdront aussi leur vie. D’aucuns gaspillent leur temps parce qu’ils sont paresseux et qu’ils redoutent les responsabilités. Qu’ils s’en rendent compte ou non, ils se laissent dérober un bien précieux. Un sage écrivit jadis : “ J’ai passé près du champ d’un paresseux, et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la face, et le mur de pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! (...) Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. ” — Prov. 24:30-34.
7. Citez des emplois profitables du temps.
7 La Parole de Dieu souligne la nécessité de se discipliner pour ce qui est de l’emploi profitable du temps. “ Continuez, dit-elle, de vous remplir de l’esprit, vous entretenant par des psaumes et des louanges à Dieu et des cantiques spirituels, chantant et vous accompagnant de musique dans votre cœur, pour Jéhovah, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, rendant toujours grâces pour toutes choses à notre Dieu et Père. ” (Éph. 5:15-20, NW). Le temps du chrétien est voué aux choses de Dieu. En effet, le chrétien voué passe son temps à acquérir la connaissance de la Parole de Dieu, à l’annoncer au prochain, à fréquenter régulièrement ceux qui, comme lui, sont voués à Dieu, à joindre sa voix à des louanges organisées et à rendre grâces à Dieu publiquement. Certes, l’ouvrier doit s’acquitter de ses devoirs vis-à-vis de son patron, mais il lui reste quelques heures chaque jour pour autre chose. De même, les jeunes ne passent pas tout leur temps à l’école. Aussi le serviteur de Dieu emploie-t-il son temps à rendre témoignage. Il le fait en toutes circonstances : en se rendant à son lieu de travail ou à l’école, pendant le repas de midi ou lors des moments de détente et de délassement, sans compter les périodes réservées régulièrement aux activités théocratiques consistant à visiter les foyers de sa commune. Le chrétien emploie donc un autre bien théocratique, la faculté de parler, qui est un don divin merveilleux à utiliser à la louange de Jéhovah. — Ps. 71:24.
INFLUENCE ET FORCE
8. Comment notre influence peut-elle faire beaucoup de bien dans nos relations personnelles et dans l’assemblée ?
8 Parmi les ressources communes à tous les hommes, riches et pauvres, figure l’influence qu’ils exercent sur la vie de leurs semblables. On s’imagine difficilement qu’un des premiers chrétiens ait pu fréquenter l’apôtre Paul sans en subir une influence salutaire. Du reste, l’apôtre exprime lui-même cette idée dans sa lettre aux Romains : “ Car je désire ardemment vous voir, afin que je puisse vous communiquer quelque don spirituel, pour que vous soyez affermis ; ou, plutôt, pour qu’il y ait un échange d’encouragement entre vous, chacun par la foi de l’autre, et la vôtre et la mienne. ” (Rom. 1:11, 12, NW). Aujourd’hui, Dieu requiert des hommes qu’ils exercent partout où ils vont une influence saine. Le travail profane d’un chrétien peut l’obliger à côtoyer des hommes qui jurent et qui ont toutes sortes de pensées mauvaises. En s’abstenant de les imiter et en maintenant sa position de chrétien dans son langage, il exercera sûrement une bonne influence. Les enfants chrétiens devraient, eux aussi, exercer une influence saine à l’école et dans leurs jeux. Les pères avisés influenceront également leur famille et montreront le bon exemple en mettant en pratique la vérité divine. Les mères chrétiennes donneront dans ce domaine leur appui à leur mari et feront peser leur influence sur la vie des enfants (Prov. 22:6 ; II Tim. 1:5). Le chrétien peut aussi exercer une bonne influence dans l’assemblée, s’il est zélé et prêt à appliquer les conseils et les instructions, et s’il encourage ses frères à participer pleinement à toutes les activités de l’assemblée. Il doit, en outre, respecter les surveillants qui exercent la présidence de façon exemplaire, et collaborer étroitement avec eux. — I Tim. 5:17.
9, 10. a) Quel exemple Jéhovah nous montre-t-il pour ce qui est de l’usage de la force et de la puissance ? b) D’après Ecclésiaste 7:16-18, entre quelles choses faut-il garder l’équilibre ?
9 La force et la puissance sont des biens théocratiques quand elles sont employées pour le bien d’autrui. Mais les soi-disant hommes forts du monde sont le plus souvent des dictateurs qui abusent de leur force et de leurs pouvoirs pour opprimer le peuple, ce qui est contraire à la volonté du Dieu Tout-Puissant à l’égard de l’homme. Jéhovah, le Tout-Puissant, donne aux hommes un exemple de patience et de bonté. Les hommes feraient bien de l’imiter et d’employer leur pouvoir conformément à la volonté divine et au service du Créateur. Tout homme imparfait a ses points forts et ses points faibles. La Parole de Dieu lui conseille de bien équilibrer ses points forts et de maîtriser ses faiblesses. Elle déclare à ce propos : “ Ne sois pas juste à l’excès, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te détruirais-tu ? Ne sois pas méchant à l’excès, et ne sois pas insensé ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. ” — Eccl. 7:16-18, Da.
10 Il est bien de rechercher la connaissance et la sagesse, mais en les acquérant, on doit veiller à rester équilibré, afin de ne pas s’enorgueillir et se faire du tort. En constatant les erreurs des autres, il peut nous arriver de nous montrer d’un rigorisme excessif à leur égard et cette attitude peut nous conduire à notre propre perte, car nous risquons de cesser d’aimer et de respecter ceux qui nous entourent. Dans ce cas, nous oublierions que nous aussi, nous avons nos faiblesses, qui ne sont peut-être pas les mêmes que celles des personnes que nous critiquons. À ce sujet, Jésus nous donne l’avertissement suivant : “ Cessez de juger afin que vous ne soyez pas jugés. ” (Mat. 7:1-5, NW). La Parole de Dieu, la vérité, nous guidera dans l’usage convenable de la force et de la puissance.
11. Quelle attitude le chrétien mûr adoptera-t-il à l’égard de la santé ?
11 Celui qui a une bonne santé est un homme béni, et il devrait témoigner sa reconnaissance à Dieu en employant ses forces pour louer son Créateur (Eccl. 12:3 12:1, NW). Le serviteur de Dieu ne s’attend pas à avoir une santé parfaite, néanmoins il s’efforce de maintenir raisonnablement son état physique afin de pouvoir utiliser ses biens à la louange de Dieu. Descendants d’Adam, tous les hommes sont des pécheurs, et de ce fait, avec le temps, leurs forces décroissent et leurs douleurs augmentent. Voilà qui met à l’épreuve notre bon sens. Il se peut que nous ne puissions plus faire tout ce que nous voudrions, mais au lieu de nous faire du souci, nous ferions mieux d’être optimistes et de nous réjouir d’être encore capables de faire quelque chose. Souvenons-nous de Job. Chacun de nous doit décider ce qui est profitable à sa santé. Nous éviterons de juger les autres au sujet du manger et du boire (Rom. 14:3, 4). Ce qui importe pour le serviteur de Jéhovah, c’est le Royaume de Dieu. “ Car le royaume de Dieu ne signifie pas le manger et le boire, mais signifie la justice et la paix et la joie avec l’esprit saint. ” (Rom. 14:17, NW). Si l’on devient fanatique en matière de nourriture et d’air frais, au point de manquer les réunions et les grandes assemblées chrétiennes, ou de négliger de prendre part à la prédication de la bonne nouvelle, on risque de perdre l’intégrité. Plutôt que de sans cesse parler de traitements, de régimes alimentaires et de vitamines, le chrétien ferait mieux de garder présente à l’esprit la question primordiale qui sera tranchée par le Royaume de Dieu. Dans ses paroles et dans ses pensées, il suivra le conseil suivant de Paul : “ Poursuivons donc les choses qui favorisent la paix et les choses qui édifient les uns les autres. ” (Rom. 14:19, NW). Cette façon d’agir favorisera chez tous les membres de l’assemblée une bonne santé spirituelle, chose autrement plus importante que la santé physique.
PRÉDICATION
12. Comment le service du Royaume apporte-t-il des bienfaits au prédicateur, même sur le plan physique ?
12 Les chrétiens devraient s’estimer heureux que la prédication de maison en maison fasse partie des exigences divines, car cette activité leur procure de l’exercice au grand air, et c’est là un bienfait qui manque à la génération actuelle, qui mène une existence de plus en plus sédentaire. S’il évite sagement les pratiques nuisibles de ce monde, le chrétien conservera sa santé et ses forces. La santé, quel que soit son état, est un bien qu’il faut utiliser en annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. — Mat. 10:7, 12 ; I Cor. 6:9, 10.
13. Si l’on a des dons et des aptitudes, quelle est la meilleure façon de les utiliser ?
13 Les dons naturels et les aptitudes sont aussi de grandes bénédictions. Certains hommes sont doués pour la peinture ou pour la musique. D’autres ont un esprit alerte et un corps bien développé leur permettant de suivre une formation spéciale. Nous ne devrions pas considérer nos dons naturels comme des choses que Dieu nous devait mais plutôt comme un dépôt qu’il nous confie pour nous en servir à sa gloire. En effet, nous pouvons les employer pour le bien de nos frères chrétiens et pour l’édification de l’assemblée et de l’organisation. Il y a souvent des travaux à faire dans les Salles du Royaume ou aux congrès des témoins de Jéhovah. Quel emploi meilleur de nos capacités pourrions-nous trouver que de les utiliser pour honorer Jéhovah et apporter des bénédictions à ses serviteurs ? Les hommes du monde s’enorgueillissent de leurs dons naturels, mais il n’en est pas de même du chrétien humble, qui se voit comme peu de chose à côté de Jésus-Christ, l’homme parfait. Que le chrétien soit médecin, avocat, ingénieur, cultivateur, artiste ou mécanicien, il trouvera le moyen d’employer ses talents pour faire progresser l’œuvre de Dieu. Cela fait partie de son offrande. Ne soyez jamais parcimonieux dans l’emploi de vos dons naturels en vue de l’avancement des intérêts théocratiques. — Ex. 35:30-35.
14. Quand on a augmenté ses connaissances et sa faculté de raisonner, que devrait-on faire ?
14 La connaissance, la faculté de raisonner et de discerner rapidement le sens de la Parole de Dieu et ses principes, voilà encore des biens que le chrétien peut employer pour son profit et celui de son prochain. Tous ceux qui assistent régulièrement aux réunions où l’on étudie les desseins de Dieu, ne peuvent manquer de développer leurs connaissances et leur faculté de raisonner, mais la valeur de cet enseignement se jugera d’après l’usage qu’ils en feront. C’est ce que Paul soulignait à Timothée, en ces termes : “ Toi donc, mon enfant, ne cesse d’acquérir de la puissance dans la bonté imméritée qui est relative à Christ Jésus, et les choses que tu as entendues de moi avec l’appui de beaucoup de témoins, ces choses, confie-les à des hommes fidèles, qui, de leur côté, sont suffisamment qualifiés pour en enseigner d’autres. ” (II Tim. 2:1, 2, NW). En effet, l’emploi désintéressé des connaissances acquises est une source de grande joie et de bonheur.
15, 16. a) Pourquoi les richesses et les biens matériels peuvent-ils être un désavantage ? b) Quel bon emploi le chrétien riche peut-il faire de ses biens ? c) Comment les propriétaires d’une maison, d’un véhicule ou d’autres possessions, peuvent-ils les utiliser comme des biens théocratiques et se procurer ainsi des bénédictions ?
15 Les biens dont nous avons parlé jusqu’ici ont beaucoup plus de valeur que les richesses et les biens matériels. Les richesses de ce monde semblent être plutôt un désavantage qu’un bien. Il n’y a rien d’étonnant à cela, car Jésus déclara : “ Je vous dis encore : Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un homme riche d’entrer dans le royaume de Dieu. ” (Mat. 19:24, NW). Est-ce à dire que les richesses ou biens matériels empêcheraient quiconque les possède d’entrer dans le Royaume de Dieu ? Quand, à la suite de la déclaration précitée, on demanda à Jésus : “ En fait, qui peut être sauvé ? ”, le Christ répondit : “ Pour les hommes c’est impossible, mais pour Dieu toutes choses sont possibles. ” (Mat. 19:25, 26, NW). Un jeune homme venait de demander à Jésus ce qu’il devait faire pour obtenir la vie éternelle. Il gardait toutes les lois de Dieu, mais une chose lui manquait encore : Il n’était pas disposé à vouer son tout à l’œuvre de Jéhovah consistant à aider les pauvres à connaître la vérité ; il ne voulait pas devenir un disciple de Jésus et accomplir cette œuvre. Le jeune homme s’en alla tout affligé, car il avait beaucoup de biens. Dans le monde, bien des riches sont arrogants. Ils sont conscients de leur indépendance et ils cherchent les honneurs. Mais cela ne signifie pas qu’aucun riche ne puisse apprendre la vérité et vouer ses biens au service de Dieu. Il semble bien que certains riches devinrent chrétiens, puisque Paul écrivit à Timothée : “ Donne des ordres à ceux qui sont riches dans le présent système de choses pour qu’ils ne soient pas orgueilleux et qu’ils mettent leur espoir, non en des richesses incertaines, mais en Dieu, qui nous procure toutes choses en abondance pour que nous en jouissions ; pour qu’ils travaillent au bien, qu’ils soient riches en œuvres excellentes, libéraux, prêts à partager, s’amassant en toute sûreté un excellent fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent fermement la vie réelle. ” — I Tim. 6:17-19, NW.
16 Ces conseils bibliques adressés aux riches nous révèlent comment Dieu voit les biens matériels. Quelle que soit l’importance de vos possessions, utilisez-les pour faire le bien. Soyez libéral et prêt à partager. Paul félicita les chrétiens de Philippes parce qu’ils l’avaient aidé quand il était arrêté et persécuté (Phil. 4:14-16). Dès le premier siècle, les chrétiens ont utilisé l’argent pour faire avancer l’œuvre de prédication (II Cor. 11:8, 9). Dans les temps modernes, le fait que des milliers de Salles du Royaume soient érigées dans le monde entier pour permettre aux chrétiens de se réunir et de s’instruire, prouve que les biens matériels peuvent être mis à profit pour l’avancement général de l’œuvre de Dieu. Des foyers, grands et petits, sont mis à la disposition des chrétiens pour leurs réunions bibliques et pour héberger les représentants itinérants de la société du monde nouveau. Ainsi, les témoins de Jéhovah exercent l’hospitalité et reçoivent ces représentants spéciaux à leur table. Des voitures, des bateaux et d’autres moyens de transport sont mis à contribution pour diffuser la bonne nouvelle. Suivant les besoins de l’œuvre, on répond aux appels pour des machines et des matériaux divers. En outre, l’organisation de Jéhovah envoie prêcher des prédicateurs à plein temps et aussi des missionnaires. Jéhovah Dieu bénit et unifie ses serviteurs parce qu’ils emploient les biens qu’il leur a donnés pour soutenir le vrai culte dans le monde entier. — I Chron. 29:1-9, 14-16.
BIENFAITS D’UN BON EMPLOI DES BIENS THÉOCRATIQUES
17. Quels bienfaits personnels reçoit-on quand on fait un bon usage de ses biens théocratiques ?
17 Quels bienfaits reçoit-on quand on emploie ses biens entièrement dans le service de Dieu ? En gardant une saine disposition d’esprit et en faisant un bon usage des biens théocratiques, on progresse dans la maturité chrétienne, laquelle ouvre la porte à bien des privilèges de service. L’organisation de Dieu s’agrandit rapidement dans toutes les parties du monde, d’où le besoin d’un grand nombre d’hommes mûrs et qualifiés pour la charge de surveillant. Chaque jour, de nouvelles assemblées se forment. Durant l’année de service 1962, les témoins de Jéhovah ont organisé 609 assemblées nouvelles. Des hommes voués ont accepté d’en assumer la surveillance, et des femmes vouées ont prêté leur concours. Les uns et les autres ont compris le sens de leur offrande et ils ont employé tous leurs talents dans l’accomplissement de leur vœu. Dieu approuve cette façon d’agir. Pourquoi s’abstiendrait-on de faire ce qui est bien ? Ne serait-il pas insensé de donner le meilleur de soi-même au monde présent et de soutenir avec parcimonie la société du monde nouveau ? Les biens matériels peuvent être mis à contribution. Une famille peut faire le sacrifice de quelques possessions matérielles pour la cause de l’œuvre de Dieu, et permettre ainsi à l’un ou à plusieurs de ses membres de saisir le grand privilège d’annoncer tous les jours la bonne nouvelle. D’autres peuvent organiser leurs affaires de manière à devenir des missionnaires et aller servir là où le besoin est grand. Certes, soutenir l’œuvre pécuniairement est une bonne chose, mais dans ces jours de la proclamation finale du Royaume, la mise à contribution de tous nos biens théocratiques et notre soutien personnel, constituent une nécessité plus grande encore. “ Oui, la moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Suppliez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. ” (Mat. 9:37, 38, NW). Songez aux nombreux biens que Dieu nous a donnés. Que vous soyez riche ou pauvre matériellement, souvenez-vous que le temps, l’influence, la force, la puissance, la santé, les dons naturels, les aptitudes, la faculté de raisonner, la connaissance, la parole et la vie elle-même sont de loin les biens les plus précieux. Si, à présent, vous utilisez tous vos biens pour louer Jéhovah, conformément à sa volonté, vous faites un très bon placement en vue de l’avenir. Car Jéhovah a promis d’ajouter à vos possessions actuelles la vie éternelle, et Jéhovah tient toujours parole. — Marc 10:29, 30.