Les joies du festin spirituel des “Fils de Dieu, fils de la liberté”
TOUS les hommes, quelle que soit leur race, leur religion ou leur nationalité, éprouvent le désir irrésistible de posséder la liberté. Toutefois, pour la plupart des habitants de la terre, ce désir n’a pas été réalisé. Et pourtant la liberté est un bien dont il est actuellement possible de jouir. Les assemblées de district ayant pour thème “Fils de Dieu, fils de la liberté”, tenues par les témoins de Jéhovah au cours de l’été 1966, ont indiscutablement démontré que la liberté chrétienne existe dans une large mesure au sein du peuple de Dieu.
Les témoins de Jéhovah forment un peuple libre, spirituellement parlant. Le programme de leurs assemblées de district avait en vue la sauvegarde et l’extension de cette liberté qui est la leur. Dans les différentes villes où ces rassemblements ont eu lieu, le programme était le plus souvent identique. Au cours des différentes sessions qui ont duré cinq jours, le thème développé a fait écho à la joie et à l’avertissement exprimés par l’apôtre Paul aux Galates (5:1) : “C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. Aussi tenez ferme, et ne vous laissez pas de nouveau mettre sous un joug d’esclavage.”
L’invitation présentée par chacun des présidents aux différents auditoires rassemblés, comportant plusieurs centaines de milliers de personnes, était celle-ci : “Écoutez ! Écoutez ! Écoutez ! Jéhovah Dieu, qui a préparé ce festin, a rassemblé son peuple. Étant un Dieu qui a un dessein, il a quelque chose à dire. Écoutez donc !” Les auditeurs ont retiré de riches bienfaits de ce festin. Qu’ont-ils entendu ?
La première chose qu’ils ont eu le bonheur d’entendre, c’est sans doute la musique et les chants du nouveau recueil de cantiques (en langue anglaise) intitulé “Chantant et vous accompagnant de musique dans votre cœur”. Les couvertures éclatantes de cet ouvrage formaient comme une mer de fleurs pourpres et frémissantes. En de nombreux lieux, les assistants exprimaient leur joie en applaudissant chaleureusement après chaque cantique.
LA BIBLE RENDUE VIVANTE
Pour décrire leurs sentiments à la vue des scènes bibliques représentées aux assemblées, les congressistes ont usé d’épithètes comme celles-ci : “passionnant”, “sensationnel”, “impressionnant”. Jamais le récit relatif au prophète Daniel n’a été rendu avec plus de réalisme. Les haut-parleurs, en transmettant la musique lyrique et les voix du prophète Daniel, du roi Nébucadnetsar et de Schadrac, faisaient vivre le récit biblique. On avait l’impression d’être aux côtés des trois Hébreux. La menace qui planait sur le culte pur devenait une réalité. Les auditeurs, très attentifs, ressentaient profondément le besoin d’une force spirituelle et d’une foi plus grandes.
Les scènes inoubliables décrivant le ministère et les tribulations de Jérémie (avec costumes d’époque et fond sonore) faisaient revivre la dure épreuve que dut subir le prophète. À cette vue, jeunes et vieux ont compris combien est vrai le dicton selon lequel une image a la valeur de mille mots. Jérémie, debout et seul au milieu d’une foule hurlante qui demandait sa mort, mettait en évidence la confiance que les adorateurs doivent avoir en Jéhovah et l’endurance dont il leur faut faire preuve, même en face de la mort. Quelle merveilleuse façon d’inculquer ces leçons d’intégrité !
Après avoir suivi le drame relatif à Josué et au voleur Acan, quel chrétien, enfant ou adulte, oubliera qu’il est mal de voler ? Celui qui a vu la scène montrant l’imprudente Dina fréquentant le Cananéen Sichem pourra-t-il effacer de son esprit le principe biblique selon lequel “les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles” ? (I Cor. 15:33.) Quel jeune homme ou quelle jeune femme pourrait oublier la scène qui opposait Joseph et la femme de Potiphar, illustrant bien la nécessité de se garder de l’immoralité, même sous la pression d’une puissante tentation ? Quelle vertu et quelle sagesse dans les paroles de Joseph qui déclara : “Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ?” (Gen. 39:9). Après avoir vu ce qui s’était passé à Corinthe, ne comprenez-vous pas beaucoup mieux combien il est nécessaire de maintenir la pureté au sein de la congrégation ? Ces démonstrations n’ont-elles pas éveillé en vous le désir d’être un meilleur serviteur de Dieu ? C’était d’ailleurs leur but. Un étranger, qui assistait à l’assemblée de Blackpool, en Angleterre, a déclaré : “Les scènes (démonstrations) colorées m’ont fortement impressionné. À mon avis, c’est là une merveilleuse façon d’enseigner la Bible.” Ne partagez-vous pas son avis ?
Ceux qui n’ont assisté aux assemblées que pendant le week-end ont compris qu’ils avaient perdu certaines des meilleures parties du programme. Les scènes qui figuraient au début de celui-ci étaient “sensationnelles”, “inoubliables” ; elles fixaient à jamais certains principes bibliques dans l’esprit des spectateurs.
DISCOURS PASSIONNANTS
Pensez un instant au métier de constructeur ! En fait, c’est à une œuvre de construction que les témoins de Jéhovah prennent part. “Les témoins de Jéhovah prennent des hommes déjà existants et en font des chrétiens.” Ces paroles, les congressistes de Toronto et d’autres villes d’assemblées, les ont entendu prononcer par N. H. Knorr, président de la Société Watch Tower, dans son discours clé intitulé “Bâtissons sur un bon fondement avec des matériaux à l’épreuve du feu”. (I Cor. 3:9-15.) L’orateur a dit : “Les témoins de Jéhovah bâtissent sur le seul bon fondement, Jésus-Christ, et ils font de véritables chrétiens avec des matériaux qui résistent au feu”, matériaux que la Bible compare à de l’or, de l’argent, du corail et des pierres précieuses. “Cela veut dire que nous devons inculquer à ceux dont nous désirons faire des disciples du Christ les qualités divines suivantes : la sagesse céleste, le discernement spirituel, l’intégrité, la fidélité aux principes bibliques, le respect des lois, des commandements, des ordres, des avertissements et des décisions judiciaires de Jéhovah Dieu, la foi en sa Parole écrite, la loyauté envers l’organisation théocratique du peuple de Dieu, l’amour pour les ‘brebis’ que Dieu a confiées à son Berger accompli, Jésus-Christ, enfin un attachement indéfectible au Royaume messianique de Dieu et un désir d’y rendre témoignage sans crainte.” L’orateur a également donné à ses auditeurs l’assurance que cette manière d’agir signifiera la vie éternelle pour eux et pour ceux qui sont l’objet de leur œuvre de construction.
Seul un peuple libre peut prêcher la délivrance aux captifs, a-t-il été dit aux congressistes, dans le discours intitulé “Prêcher la libération aux captifs” qui, par la perspective encourageante qu’il leur offrait, les a fait tressaillir de joie. Le président Knorr a dit : “Jéhovah, le Dieu de la liberté, a délivré son peuple de l’esclavage babylonien, et il lui a été donné une œuvre de libération à accomplir. Cette œuvre de délivrance et de salut se poursuivra jusqu’à la fin !” Puis il a annoncé que, “pour aider en ces temps critiques ces futurs fils de Dieu, un nouveau livre (en anglais) intitulé La vie éternelle dans la liberté des fils de Dieu a été publié”. Dans toutes les assemblées où cet ouvrage a été mis en circulation, il a reçu un accueil enthousiaste. La foule se pressait autour des stands, et les stocks ont vite été épuisés. Son contenu était aussitôt examiné. Les frères n’ont pas mis longtemps pour découvrir le tableau, commençant à la page 31, qui indique l’expiration en 1975 des 6 000 ans de l’existence de l’homme. Dès lors, la discussion de cette date, 1975, a éclipsé tout le reste. Un congressiste a fait cette remarque : “Ce nouveau livre nous oblige à reconnaître la très grande proximité d’Harmaguédon.” Il ne fait aucun doute que cette lumière a été l’un des nombreux bienfaits que les congressistes ont retirés de cette assemblée.
À bon nombre de ces assemblées, les assistants, vivement intéressés, ont entendu F. W. Franz, vice-président, de la Société Watch Tower, déclarer dans son discours “Le culte qui procure la liberté” : “La liberté consiste à connaître la vérité chrétienne.” Il a ajouté : “Ils sont libres, ceux qui adorent le seul vrai Dieu vivant, Jéhovah, par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ. Les témoins de Jéhovah s’efforcent de garder cette liberté que leur procure la pratique du culte pur.”
Lors de ces assemblées de district 1966 ayant pour thème “Fils de Dieu, fils de la liberté”, l’un des discours qui donnèrent le plus à réfléchir avait pour titre “Employons le ‘denier’ avec reconnaissance”. (Mat. 20:1-16.) Les foules rassemblées ont appris qu’au premier siècle, le “denier” symbolique désignait le privilège d’être un membre de l’Israël spirituel, autorisé à prophétiser en accomplissement de Joël 2:28, 29, oint pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume messianique de Dieu, privilège accordé après l’effusion de l’esprit saint. Aujourd’hui, le “denier” est aussi l’honneur de servir en qualité d’ambassadeurs oints du Royaume messianique nouveau-né de Dieu, et cela depuis 1919 jusqu’à la proche “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, à Harmaguédon. Le “denier” a été employé pour effectuer le rassemblement de la “grande foule” des “brebis”, annoncé dans Révélation 7:9-17. Quelle récompense ce rassemblement n’a-t-il pas déjà apportée aux ambassadeurs oints du Royaume !
La liberté de l’homme et le Royaume de Dieu sont inséparablement liés. En raison de son thème, “Que fait le Royaume de Dieu depuis 1914 ?”, le discours public du dimanche a soulevé une grande curiosité. Dans les différentes villes des assemblées, les preuves démontrant que le Royaume de Dieu est une réalité ont été présentées à plus de 386 600 assistants à cette conférence. Que fait le Royaume depuis 1914 ? Il est entré en action contre ses ennemis dans le ciel (Rév. 12:12) ; actuellement, il exerce son influence sur la proclamation du Royaume dans le monde entier en témoignage à toutes les nations ; il protège et préserve ses ambassadeurs oints à travers des épreuves indescriptibles ; il s’est acquis de nombreux sujets dont près d’un million se sont voués à Dieu et à son Royaume messianique. Et l’orateur de lancer cet appel : “Que chaque homme se rende pleinement compte que depuis 1914, le Royaume messianique de Dieu est une réalité !”
AUTRES DISCOURS
En plus de ces discours édifiants et instructifs, il y en a eu d’autres, excellents, d’une demi-heure ; entre autres, celui qui, par des exemples pratiques, montrait comment enseigner à la manière de Jésus, au moyen de questions. L’orateur a dit : “Je ne parle pas seulement du fait que Jésus employait fréquemment des questions, mais de la façon dont il enseignait au moyen de questions, alors qu’il lui aurait été tellement plus facile de parler sans ambages. Prenons un exemple, voulez-vous ? (...) Lisons le passage de Matthieu 17:24-27.” Les questions font réfléchir les gens et les aident à se souvenir des pensées exprimées. Lorsqu’on répond à des questions posées, on est disposé à accepter les conclusions qu’on a soi-même tirées avec plus d’empressement que si elles avaient été exprimées par quelqu’un d’autre. En recourant à des questions, nous aiderons les gens à éduquer leur conscience, à se mettre à réfléchir sérieusement sur le bien et le mal, de sorte qu’ils en viendront à aimer le bien et à haïr le mal.
D’autres discours ont aidé les congressistes à voir comment combattre l’indifférence par l’endurance, comment le service à plein temps a aidé de nombreux amis de la liberté à garder leurs regards fixés sur le prix qu’est la vie. Un orateur, par exemple, a déclaré que le “service à plein temps exige que l’on se donne tout entier. Il est impossible de parler du Royaume et de la vie éternelle si nos pensées ne sont pas fixées sur ces choses”. D’autres discours ont obligé les auditeurs à se livrer à un profond examen de conscience. Le discours “Ma responsabilité envers la maison de mon Dieu” a montré que l’assistance et la participation active aux réunions, au même titre que le soutien matériel, sont des responsabilités incombant aux chrétiens. Maris et femmes ont particulièrement apprécié les conseils qui leur ont été prodigués dans le discours “Maris, assumez vos responsabilités de chef”. L’attention a été attirée sur le fait que dans les familles, c’est la voix du mari qui a autorité ; c’est à lui de donner les instructions, et il doit le faire avec amour. Quand il assume cette responsabilité, il procure la sécurité à sa femme et à ses enfants, et il a également le respect de lui-même.
Un entretien, par questions et réponses, a souligné des points intéressants concernant la mode en matière d’habillement et de coiffure, et la tenue en général. Les congressistes ont été invités à ne pas suivre l’exemple des gens dont la manière de s’habiller reflète en réalité les pensées immorales. Pour ce qui est des rendez-vous sentimentaux, il a été rappelé aux parents et aux jeunes gens qu’ils ne constituent pas une forme de distraction. Ils mènent naturellement au mariage. “Ce n’est pas aux jeunes gens de décider à quel âge ceux-ci [les rendez-vous] leur sont permis ou s’il est nécessaire qu’ils soient chaperonnés. C’est la responsabilité du père, et ce de par la volonté de Dieu. S’il n’y a pas de père au foyer, la responsabilité en revient à la mère.” Les parents ont été exhortés à assumer leurs responsabilités. La réponse à d’autres questions vitales, qui avaient été posées, a été donnée.
REMARQUES FINALES
C’est avec plaisir que les congressistes ont écouté les remarques improvisées faites par le président de la Société aux assemblées où il lui a été possible d’être présent. Pendant plus d’une heure, ses auditeurs sont restés suspendus à ses lèvres. Il a passé en revue les points principaux de l’assemblée, le thème de la liberté, le fait de bâtir sur le bon fondement avec de bons matériaux. Il a dit : “Ne laissez jamais faiblir vos mains. Prémunissez-vous contre les divisions, le matérialisme et la persécution !”
Il a parlé de l’opposition croissante à laquelle se heurte l’œuvre du Royaume dans différents pays, comme par exemple à Cuba où des Salles du Royaume ont été incendiées ; en Birmanie, d’où les missionnaires de la Société ont été expulsés ; en Zambie, où le serviteur de filiale a reçu l’ordre de quitter le pays ; au Portugal, où quarante-neuf témoins de Jéhovah, sont passés en jugement. Mais il a également donné des chiffres encourageants. Alors que dans certains grands pays l’accroissement du nombre des proclamateurs du Royaume, en avril 1966, a été faible, dans d’autres pays, il a été excellent : La France a obtenu un accroissement de 12 pour cent ; l’Italie, de 15 pour cent ; le Brésil, de 21 pour cent ; le Chili, de 22 pour cent ; la République dominicaine, de 40 pour cent.
Il a aussi fait connaître la décision prise par le Parlement suédois pour résoudre le problème posé par les témoins de Jéhovah qui refusent de faire le service militaire. Sur la recommandation du ministre de la Défense en personne, le gouvernement a décidé de ne plus appeler les témoins de Jéhovah pour le service. Toutefois, un contrôle sera effectué tous les ans pour s’assurer que ces jeunes gens sont toujours témoins de Jéhovah.
L’ANNÉE 1975
À l’assemblée de Baltimore, dans ses remarques finales, frère Franz a fait quelques commentaires intéressants sur l’année 1975. Pour commencer, il a fait cette simple remarque : “Juste avant que je monte sur l’estrade, un jeune homme est venu vers moi pour me demander ceci : ‘Que signifie donc cette date de 1975 ? Signifie-t-elle ceci ou cela ?’” Voici entre autres choses ce qu’a déclaré frère Franz : “Vous avez remarqué le tableau [pages 31 à 35 du livre (en anglais) La vie éternelle dans la liberté des fils de Dieu]. Il indique que les 6 000 ans de l’histoire de l’homme prendront fin en 1975, soit dans neuf ans environ. Qu’est-ce que cela signifie ? Faut-il entendre par là que le jour de repos de Dieu a commencé en 4026 avant notre ère ? Cela se pourrait. Le nouveau livre La vie éternelle ne dit pas qu’il n’en est pas ainsi. Il se borne à présenter la chronologie. Vous pouvez l’accepter ou la rejeter. Si cela est vrai, qu’est-ce que cela signifie pour nous ?” Il est alors entré dans d’assez longues explications pour nous montrer que le jour de repos de Dieu a fort bien pu commencer en 4026 avant notre ère.
Frère Franz a dit ensuite : “Que dire de l’année 1975 ? Quelle signification aura-t-elle ? Devons-nous croire qu’en 1975 Harmaguédon aura pris fin et que Satan aura été lié ? Cela se peut ! Oui, cela se peut ! Toutes choses sont possibles à Dieu. Faut-il entendre que d’ici cette date Babylone la Grande aura alors disparu ? Cela se peut ! Cela veut-il dire que Gog de Magog est sur le point de déclencher son attaque contre les témoins de Jéhovah dans le but de les exterminer, et qu’il sera alors mis hors d’état de nuire ? Cela se peut ! Mais nous n’affirmons rien. Tout est possible à Dieu. Mais nous n’affirmons rien. Et que nul d’entre vous ne se révèle dogmatique en parlant de ce qui va se passer d’ici 1975. Chers amis, le point essentiel de cette discussion est celui-ci : Le temps est court. Le temps se fait court, il n’y a pas de doute à ce sujet.
“Quand nous approchions de la fin des temps des Gentils en 1914, aucun signe ne laissait prévoir que ces temps arrivaient à leur terme. Cette année-là, et même jusqu’à la fin du mois de juin, on ne pouvait deviner ce qui allait se passer. Puis soudain un meurtre a été commis, et ce fut la Première Guerre mondiale. Vous connaissez la suite des événements : famines, tremblements de terre et pestes, conformément à la prédiction de Jésus.
“Mais au fur et à mesure que nous approchons de 1975, quelle est la situation dans le monde entier ? Les conditions sont loin d’être paisibles. Nous avons vu des guerres mondiales, des famines, des tremblements de terre et des pestes, et ces conditions subsistent alors que nous approchons de 1975. Qu’est-ce que cela indique ? Ces événements prouvent que nous sommes dans ‘le temps de la fin’. Et cette fin viendra un jour. Jésus a dit : ‘Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.’ (Luc 21:28). Ainsi donc, alors que nous approchons de 1975, nous savons que notre délivrance est de plus en plus proche.”
Frère Franz a donné ensuite l’exhortation suivante : “Employons bien le temps, et tandis que l’occasion nous est offerte, engageons-nous dans l’œuvre excellente et ardue de Jéhovah.”
Dans la plupart des assemblées, les remarques finales ont fait connaître les projets de la Société pour l’année à venir, à savoir un grand nombre d’assemblées de district dans des villes de moindre importance de chaque pays. Après ces remarques, ces heureux rassemblements ont pris fin, comme ils avaient commencé au début de ces cinq jours d’assemblée, par le chant d’un cantique et une prière à Jéhovah. Quoique éprouvant quelque regret à quitter les villes d’assemblées et à se séparer de leurs frères avec lesquels ils avaient noué des relations étroites, les congressistes se sentaient néanmoins spirituellement enrichis grâce au festin qui leur avait été offert. Ils étaient heureux d’être témoins de Jéhovah. L’assemblée, qui leur avait donné l’occasion de manifester leur piété, leur fut très profitable, ce dont ils sont reconnaissants à Jéhovah, leur Dieu. Ils étaient déterminés à rester vigilants et à préserver leur glorieuse liberté spirituelle, bénédiction que Dieu leur a accordée.