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BarnabasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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encore ces nouveaux croyants. Le choix de Barnabas pour cette mission était excellent, puisqu’il était lui-même un Cypriote d’expression grecque. Lorsqu’une “assez grosse foule fut ajoutée au Seigneur”, à Antioche, Barnabas se rendit en hâte à Tarse où il persuada Paul de venir l’aider dans son ministère. C’est à peu près à cette époque que, divinement avertis d’une famine prochaine, les frères d’Antioche rassemblèrent de nombreuses provisions qui furent envoyées en temps voulu à la congrégation de Jérusalem par l’entremise de Barnabas et de Paul. — Actes 11:22-24, 27-30; 12:25.
Après avoir accompli cette mission de secours, les deux hommes retournèrent à Antioche en 47 et, poussés et dirigés par l’esprit saint, ils entreprirent un voyage missionnaire. Celui-ci mena tout d’abord Barnabas et Paul à Chypre, où ils contribuèrent à faire connaître la vérité divine au proconsul Sergius Paulus. De là, ils voyagèrent à l’intérieur de l’Asie Mineure. Ils furent parfois cruellement persécutés par les foules. Un jour qu’ils avaient guéri un boiteux à Lystres, à peine avaient-ils réussi à retenir “les foules de leur offrir des sacrifices”, (car ces gens s’imaginaient que Barnabas était le dieu Zeus et Paul, celui “qui portait la parole”, Hermès ou Mercure,) que les Juifs “persuadèrent les foules, et ils lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville”. — Actes 13:1-12; 14:1-20.
En 49, Barnabas et Paul soumirent la question brûlante de la circoncision des non-Juifs au collège central de Jérusalem et, une fois cette affaire réglée, ils rentrèrent rapidement à Antioche pour préparer leur prochain voyage missionnaire (Actes 15:2-36). Cependant, n’ayant pu se mettre d’accord sur la question de savoir s’ils allaient emmener Jean Marc avec eux, ils se séparèrent et partirent chacun pour un territoire différent. Barnabas emmena son cousin Marc à Chypre, tandis que Paul parcourut avec Silas les districts de Syrie et de Cilicie (Actes 15:37-41). Là prend fin le récit biblique des activités de Barnabas, à l’exception de quelques brèves mentions de lui dans certaines lettres de Paul. — I Cor. 9:6; Gal. 2:1, 9, 13; Col. 4:10.
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BarsabbasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARSABBAS
Voir JOSEPH No 5
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BarthélemyAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARTHÉLEMY
Voir NATHANAËL.
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BartiméeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARTIMÉE
(fils de Timée).
Mendiant aveugle à qui Jésus redonna la vue. Bartimée et un compagnon dont le nom n’est pas mentionné étaient assis hors de Jéricho quand vint passer Jésus, suivi d’une foule importante. S’étant informé de la raison de toute cette agitation, Bartimée commença à crier: “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!” Certains lui ordonnèrent sévèrement de se taire, mais il n’en cria que plus fort. Quand Jésus l’appela, il jeta son vêtement de dessus, se précipita vers lui et le supplia de lui redonner la vue. Ému de pitié et discernant la foi de cet homme, Jésus guérit Bartimée qui se mit à le suivre en glorifiant Dieu. — Marc 10:46-52; Mat. 20:29-34; Luc 18:35-43.
Selon le récit de Marc et de Matthieu, Jésus “sortait de Jéricho”, mais Luc dit “qu’il approchait de Jéricho”. Certains ont prétendu qu’il s’agissait de deux incidents différents. Mais Joseph Free écrit à ce propos: “Toutefois, l’archéologie a jeté une lumière accrue sur cette contradiction apparente. Au début du vingtième siècle (1907-1909), Ernest Sellin, de la Société orientaliste allemande, a effectué des fouilles à Jéricho. Elles ont révélé qu’au temps de Jésus, il y avait deux Jéricho; la vieille ville juive était à environ un kilomètre et demi de la cité romaine. À la lumière de ces faits, Matthieu parlait peut-être de la ville juive que Christ venait de quitter, alors que Luc pouvait parler de la cité romaine où Christ n’était pas encore arrivé. Sur le chemin qui conduisait de l’ancienne à la nouvelle ville, Christ rencontra et guérit l’aveugle Bartimée.” — Archaeology and Bible History, p. 295.
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BaruchAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARUCH
(béni).
Secrétaire de Jérémie. Baruch, fils de Nériah et frère de Séraïah, le fourrier en chef de Sédécias, qui lut le rouleau de Jérémie sur les bords de l’Euphrate. — Jér. 32:12; 51:59.
Dans la quatrième année du roi Jéhoïakim, en 625 avant notre ère, Baruch se mit à écrire sur un rouleau le message prophétique que lui dictait Jérémie concernant la destruction prochaine de Jérusalem. Vers la fin de l’automne de l’année suivante, en 624, Baruch lut à haute voix le contenu du rouleau “aux oreilles de tout le peuple”, à l’entrée de la maison de Jéhovah. Ensuite, il fut convoqué devant les princes assemblés pour leur en faire la lecture. Troublés par ce qu’ils venaient d’entendre et craignant la réaction du roi lorsque la nouvelle parviendrait à ses oreilles, ces princes pressèrent Baruch et Jérémie d’aller se cacher. Lorsqu’il entendit les paroles de condamnation, le roi Jéhoïakim brûla morceau par morceau le rouleau qu’il avait mis en pièces et il ordonna qu’on fasse comparaître Baruch et Jérémie devant lui, “mais Jéhovah les tint cachés”. Sous la dictée de Jérémie, Baruch écrivit alors un autre rouleau, semblable au premier, auquel furent ajoutées “encore beaucoup de paroles” venant de la bouche de Jéhovah. — Jér. 36:1-32.
Seize ans plus tard, dans la dixième année de Sédécias, quelques mois seulement avant la mise à sac de Jérusalem, Baruch prit l’acte d’achat d’un terrain que Jérémie avait acheté à son cousin et le mit dans un vase de terre cuite pour qu’il soit préservé en lieu sûr. — Jér. 32:9-16.
À un certain moment, durant la rédaction du premier rouleau, Baruch s’étant plaint d’être fatigué, Jéhovah l’avertit en ces termes: ‘Ne continue pas à chercher pour toi de grandes choses.’ Cependant, en raison de sa fidélité, Baruch reçut la promesse qu’il serait gardé sain et sauf “dans tous les lieux où tu iras”, non seulement durant le terrible siège de Jérusalem, mais après, quand le peuple rebelle les obligea, Jérémie et lui, à l’accompagner en Égypte. — Jér. 45:1-5; 43:4-7.
Il existe de nombreuses traditions contradictoires au sujet des dernières années de la vie de Baruch, et on lui a faussement attribué des écrits apocryphes qui ne présentent que peu ou pas d’intérêt. Par contre, il est tout à fait certain que Baruch était un homme capable, un assistant très compétent de Jérémie.
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