-
Mont, montagneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
aux non-Juifs en l’an 36 de notre ère (Actes 10:34, 35; voir I Pierre 2:9, 10). Ceux qui l’ont acceptée se sont “approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. (Héb. 12:22.) Aussi “la montagne de la maison de Jéhovah” doit-elle être le mont Sion céleste où se trouve le temple spirituel de Dieu (voir I Pierre 2:4-10). Le fait que la “montagne de la maison de Jéhovah” serait au-dessus des montagnes et des collines souligne l’élévation du culte pur, car sur celles-ci on avait célébré jadis le culte idolâtrique et on avait construit des sanctuaires pour les faux dieux. — Deut. 12:2; Jér. 3:6; Ézéch. 18:6, 11, 15; Osée 4:13.
Obstacles
Parfois les montagnes représentent des obstacles, comme par exemple ceux que rencontrèrent les Israélites durant leur retour de l’exil babylonien et ceux qui entravèrent plus tard les travaux de reconstruction du temple (És. 40:1-4; Zach. 4:7). La foi peut déplacer des obstacles aussi importants et même jusqu’à des montagnes proprement dites, si telle était la volonté de Dieu. — Mat. 17:20; 21:21; Marc 11:23; I Cor. 13:2.
Stabilité, permanence ou hauteur
Les montagnes évoquent la stabilité et la permanence (És. 54:10; Hab. 3:6; voir Psaume 46:2). Aussi, lorsqu’il compare la justice de Jéhovah aux “montagnes de Dieu” (Ps. 36:6), le psalmiste veut sans doute souligner l’immutabilité de la justice divine. À moins que, songeant à la hauteur des montagnes, il désire montrer combien la justice divine est supérieure à celle de l’homme (voir Ésaïe 55:8, 9). Selon Révélation 16:20, “des montagnes n’ont pas été trouvées” après que l’ange eut versé le septième bol de la colère de Dieu. Ainsi, même ce qui est aussi élevé que des montagnes n’échappera pas quand Dieu donnera libre cours à son courroux. — Voir Jérémie 4:23-26.
Les montagnes se réjouissent et louent Jéhovah
Lorsque Jéhovah se tourne vers son peuple et lui témoigne sa faveur, le pays en ressent les bons effets. Les versants des montagnes sont alors cultivés et entretenus et ils n’ont plus l’air abandonné, comme s’ils se lamentaient, en proie à la désolation ou frappés d’une plaie. Dès lors, figurément parlant, les montagnes “poussent des cris joyeux” et leur beauté et leur productivité louent Jéhovah. — Ps. 98:8; 148:7-9; voir Ésaïe 44:23; 49:13; 55:12, 13; Ézéchiel 36:1-12.
-
-
Montagne de réunionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MONTAGNE DE RÉUNION
Expression contenue en Ésaïe 14:13. D’après ce texte, le roi de Babylone parlait ainsi en son cœur: “Au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, et je m’assiérai sur la montagne de réunion, dans les parties les plus reculées du nord.”
Pour certains exégètes, cette “montagne de réunion” serait une lointaine éminence, située au nord, que les Babyloniens considéraient comme le lieu de résidence de leurs dieux. Toutefois, Ésaïe 14:13 s’attache plus à dépeindre l’attitude et l’ambition du roi de Babylone qu’à annoncer ce qu’il dirait précisément (voir Ésaïe 47:10). Ce verset fait partie d’une déclaration proverbiale que les Israélites revenus de l’exil devaient prononcer contre le roi de Babylone (És. 14:1-4). Logiquement, donc, la “montagne de réunion” doit être identifiée à la lumière des Écritures, et non au travers des croyances païennes supposées du monarque babylonien. Il n’entrait certainement pas dans les intentions du souverain d’élever son trône au-dessus des étoiles de son dieu. Au reste, Ésaïe 14:14 identifie clairement le dieu en question non pas à une divinité babylonienne, mais au Très-Haut lui-même. Il s’ensuit que la “montagne de réunion” a nécessairement un rapport avec le Dieu Tout-Puissant.
Au temps d’Ésaïe, Dieu ne se réunissait avec son peuple d’une manière figurée que sur une seule montagne, le mont Sion. (Ce nom en était apparemment venu à inclure l’emplacement du temple sur le mont Moriah.) (Voir Ésaïe 8:18; 18:7; 24:23; Joël 3:17). L’expression “montagne de réunion” conviendrait bien au mont Sion, car tout Israélite adulte et de sexe masculin devait paraître trois fois l’an au sanctuaire, devant la face de Jéhovah (Ex. 23:17). Psaume 48:1, 2 corrobore cette hypothèse en situant le mont Sion au nord, ce qui correspond à la localisation de la “montagne de réunion” “dans les parties les plus reculées du nord”.
-
-
MontéesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MONTÉES
{Article non traduit.}
-
-
MonumentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MONUMENT
{Article non traduit.}
-
-
MoquerieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MOQUERIE
Action par laquelle on se moque de quelqu’un, on le rabaisse, on l’expose au mépris ou à la risée d’autrui. En hébreu et en grec, de nombreux mots désignent différents degrés de moquerie, suivant les circonstances. Par exemple, la Bible parle de personnes qui méprisent, raillent et tournent en dérision les autres, qui rient et se moquent d’eux.
Selon la Parole de Dieu, les moqueurs, et surtout ceux qui méprisent les principes et les conseils divins, sont détestables (Prov. 24:9). À moins d’accepter la réprimande, de tels individus récolteront le désastre (Prov. 1:22-27). Il serait particulièrement odieux de tourner en dérision les pauvres ou ses parents (Prov. 17:5; 30:17). Les moqueurs refusent souvent d’écouter le blâme (Prov. 13:1) et ils n’aiment pas ceux qui les reprennent (Prov. 9:7, 8; 15:12). Mais dans l’intérêt d’autrui il est nécessaire de les discipliner (Prov. 9:12; 19:25, 29; 21:11). Il vaut mieux chasser ces hommes impies et ne pas les fréquenter; celui qui refuse de s’asseoir avec eux s’en trouve plus heureux. — Ps. 1:1; Prov. 22:10.
ENVERS LES SERVITEURS DE DIEU
Les serviteurs fidèles de Jéhovah subissent injustement diverses formes de moqueries. Ainsi, bien qu’on ait accusé faussement Job de railler les autres (Job 11:3), en réalité c’est lui qui a essuyé des moqueries à cause de son intégrité (Job 12:4; 17:2; 21:3). David aussi a été un objet de risée (Ps. 22:7; 35:16). De même, Élisée (II Rois 2:23), Néhémie et ses compagnons (Néh. 2:19; 4:1), ainsi que beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, “ont subi l’épreuve des moqueries”. (Héb. 11:36.) Lorsque Ézéchias, roi de Juda, a envoyé des coureurs dans toutes les villes d’Éphraïm et de Manassé afin de convier leurs habitants à venir célébrer la Pâque à Jérusalem, beaucoup ont ri et se sont gaussés de ces messagers (II Chron. 30:1, 10). En fait, c’est ainsi que les apostats des deux maisons d’Israël ont traité les messagers et les prophètes de Dieu jusqu’à ce que, dans sa colère, Jéhovah extermine tous ces impies. — II Chron. 36:15, 16.
-