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Sa foi l’a sauvéeLa Tour de Garde 1978 | 15 novembre
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pas Rahab et sa famille, Dieu les punirait de mort. Leur vie garantissait la vie de Rahab et de toute sa parenté.
La promesse des espions était cependant conditionnelle. Rahab ne devait rien divulguer les concernant. En outre, à la fenêtre par où elle allait faire descendre les hommes, elle devait attacher un cordon écarlate. Ce cordon de la couleur du sang, véhicule de la vie, était un symbole approprié des dispositions garantissant la vie sauve à Rahab et à tous ceux qui viendraient chercher refuge sous son toit. La troisième condition pour être sauvé était de rester à l’intérieur de la maison de Rahab. Quiconque la quitterait pendant la conquête de Jéricho, ne pourrait espérer être épargné. — Josué 2:14-20.
LA FOI DE RAHAB EST RÉCOMPENSÉE
Le temps vint où, grâce à un miracle, les murs de Jéricho s’écroulèrent. Mais la partie de la muraille où la maison de Rahab était bâtie resta intacte. Sur l’ordre de Josué, les deux espions entrèrent dans la maison et en firent sortir tous ceux qui y étaient (Josué 6:22, 23). Rahab reçut encore d’autres bénédictions. Elle contracta un mariage honorable avec Salmon, un Judéen. Son fils, Boaz, devint un important maillon de la lignée conduisant à David et finalement au Messie ou Christ, Jésus. — Ruth 4:21, 22; Mat. 1:5-16.
La foi de Rahab a été largement récompensée. Son exemple encourage tous les chrétiens à vivre leur foi, à la démontrer par des œuvres. Les Écritures grecques chrétiennes abondent dans ce sens, car dans la lettre aux Hébreux nous lisons: “Par la foi, Rahab, la prostituée, ne périt pas avec ceux qui se montrèrent désobéissants, parce qu’elle avait accueilli pacifiquement les espions.” (Héb. 11:31). La lettre déclare également que sa foi et celle d’autres encore devraient stimuler les chrétiens. Nous lisons en effet: “Ainsi donc, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetons tout poids et le péché qui nous entrave facilement, et courons avec endurance la course qui nous est proposée.” (Héb. 12:1). Le disciple Jacques, insistant sur la nécessité d’accomplir des œuvres en harmonie avec la foi, a écrit: “Rahab la prostituée n’a-t-elle pas été, elle aussi, déclarée juste par les œuvres, après avoir reçu les messagers avec hospitalité et les avoir fait partir par un autre chemin? En effet, de même que le corps sans esprit est mort, de même aussi la foi sans les œuvres est morte.” — Jacq. 2:25, 26.
L’histoire de Rahab prouve aussi que le fait d’avoir vécu dans le péché n’empêche pas une personne de changer de conduite et d’obtenir l’approbation de Dieu. C’est ce qu’a déclaré Jésus Christ lui-même aux chefs religieux incroyants de son époque. Il dit en effet: “En vérité je vous le dis, les collecteurs d’impôts et les prostituées vous devancent dans le royaume de Dieu. Car Jean [le Baptiste] est venu à vous dans une voie de justice, mais vous ne l’avez pas cru. Or les collecteurs d’impôts et les prostituées l’ont cru, et vous, bien que voyant cela, vous n’avez pas eu de regret par la suite, pour le croire.” — Mat. 21:31, 32.
En outre, tout comme la foi de Rahab l’a sauvé, nous aussi nous pouvons être sauvés si nous avons foi dans les dispositions de salut prises par Dieu par l’intermédiaire de Jésus Christ.
Manifestement, nous avons de bonnes raisons de démontrer notre foi, ainsi que l’a fait Rahab. Et, tout comme elle s’est souciée de la vie de sa famille, montrons le même souci en faisant des efforts diligents pour aider notre famille, nos connaissances et d’autres encore à apprendre quels sont les moyens de salut divins.
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“Un front d’épouse qui se livre à la prostitution”La Tour de Garde 1978 | 15 novembre
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“Un front d’épouse qui se livre à la prostitution”
EN RAISON de l’idolâtrie scandaleuse dont elle s’était rendue coupable, Jéhovah décrivit Jérusalem comme ayant “un front d’épouse qui se livre à la prostitution”. (Jér. 3:3.) Ceci voulait dire que Jérusalem était aussi effrontée qu’une femme adultère. C’était comme si ses actes d’infidélité étaient écrits sur son front, à la vue de tous.
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