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Ce n’est pas ainsi qu’il faut s’aimer les uns les autresLa Tour de Garde 1964 | 15 août
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Ce n’est pas ainsi qu’il faut s’aimer les uns les autres
◆ Dans l’introduction de la première partie de sa trilogie sur l’Inquisition en Espagne, Jean Plaidy écrit ceci : “Il est important, je le fais observer, de se rappeler que le christianisme et l’Église ne marchent pas toujours du même pas. En fait, les doctrines élémentaires, fondées sur les enseignements de Jésus-Christ, ont été trop rarement suivies. Elles sont trop simples pour attirer les hommes qui aiment le pouvoir et la richesse, mais surtout le pouvoir ; et, comment des hommes pourraient-ils conquérir le pouvoir en suivant les doctrines du Christ ? Quelle gloire temporelle pourraient-ils acquérir en prenant le bâton et la besace, en se débarrassant de leurs dieux de ce monde et en sortant pour prêcher la doctrine élémentaire qui ordonne : “Aimez-vous les uns les autres.”
“Dans ce genre de vie, où trouver la pompe et la splendeur, les robes de cérémonie, l’encensoir qu’on balance, les gros revenus et les palais somptueux ? Pourtant, ce furent là les signes extérieurs du rang qu’il fallut pour provoquer cet état d’hypnose dans lequel des hommes purent s’adorer tout en feignant d’adorer Dieu.
“Des milliers furent soumis aux tortures les plus cruelles que ces hommes pouvaient imaginer ; la chair des victimes fut déchirée par des tenailles rougies à blanc, et du plomb fondu fut versé dans les blessures ; beaucoup subirent le supplice de l’eau et du levage ; certains furent mis à la question jusqu’à ce que mort s’ensuive ; d’autres moururent sur le bûcher ; tous les moyens de faire souffrir et d’outrager le corps humain furent étudiés ; et tout cela se faisait au nom de Celui qui avait ordonné à ses disciples de s’aimer les uns les autres.” — The Rise of the Spanish Inquisition (édité par Robert Hale Limited, Londres, en 1959. Cet ouvrage fut suivi de The Growth of the Spanish Inquisition et de The End of the Spanish Inquisition).
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1964 | 15 août
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Questions de lecteurs
● Les tremblements de terre dont Jésus parle dans Matthieu 24:7, n’auraient-ils pas un caractère symbolique ? Ne pourraient-ils s’appliquer aux affaires politiques, à des révolutions, par exemple ?
Dans sa prophétie sur les derniers jours, Jésus déclara, selon Matthieu 24:7 (MN) : “Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre.” D’aucuns ont considéré que les tremblements de terre mentionnés dans ce passage sont à prendre au sens figuré. D’après eux, ils représenteraient des révolutions humaines et des affaires politiques ou gouvernementales qui créent des situations difficiles au sein de l’humanité. Toutefois, cette conclusion est-elle exacte quand on examine le contexte dans la prophétie de Jésus ? Certes non ! Car s’il fallait interpréter les tremblements de terre comme figurant ou représentant des révolutions politiques ou sociales, alors il nous faudrait donner la même interprétation aux disettes. D’autre part, il nous faudrait considérer comme étant symboliques les pestes dont Jésus parle dans sa prophétie sur les derniers jours, prophétie rapportée par Luc (Luc 21:11). Et que dire des guerres qui ont été prédites ? Étaient-elles symboliques ? Il nous faudrait répondre affirmativement si nous attachions une valeur symbolique aux tremblements de terre de la prophétie de Jésus.
Il est certain que les guerres subies au cours de notre génération n’ont pas été symboliques. À notre époque, des millions de créatures ont péri et des millions d’autres ont souffert cruellement à cause de ce fléau. Des disettes, au sens propre du mot, et des épidémies ont frappé l’humanité. Par exemple, nous affrontons actuellement le grave problème de la nourriture, dû à l’accroissement de la population du globe. Un professeur de technologie alimentaire à l’université Purdue, Norman W. Desrosier, affirma ceci : “La course aux armements et la conquête
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