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Fin des “ temps des gentils ”La Tour de Garde 1950 | 1er avril
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dit : “ Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. ” Notons que Daniel dit, c’est au “ temps de la fin ” qu’auront lieu ces mouvements militaires entre ces deux rois ou forces mondiales. Vu que ces choses ont commencé en 1914, le “ temps de la fin ” du monde a donc commencé en cette année notable.
28. Au milieu de qui Jésus doit-il régner en ce “ temps de la fin ” ? Pourquoi ?
28 Lorsque les temps des Gentils pour la domination mondiale prirent fin cette même année et que le Royaume de Dieu naquit, il était normal que les nations se déchaînent contre le Roi intronisé de Jéhovah, prouvant par ce signe qu’elles le rejettent. C’est pourquoi durant cette période finale du monde, il devait “ dominer au milieu de ses ennemis ”. Il devait être présent dans sa puissance royale pendant cette période. Aussi sa présence pendant le temps de la fin de ses ennemis concorde-t-elle avec le fait que la consommation (syntéleia) de l’ancien monde est une période d’années.
29. Que prouve la parabole du blé et de l’ivraie en ce qui concerne la syntéleia ?
29 Que la consommation soit une période, cela est encore prouvé par les paraboles de Jésus. Après avoir donné la parabole du blé et de l’ivraie et décrit comment on arrache l’ivraie au moment de la moisson, et rentre ensuite le blé dans le grenier, il dit : “ La moisson, c’est la fin [syntéleia ; consommation] du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. ” (Mat. 13:39-43) Pour que ces activités de la moisson se réalisent et atteignent un point culminant, la consommation (syntéleia) du monde doit durer un certain nombre d’années à partir de 1914.
30. Comment la parabole du filet le prouve-t-elle encore ?
30 Ce fait est encore souligné par la parabole de Jésus sur le filet : “ Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin [syntéleia ; consommation] du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. ” (Mat. 13:47-50) Pour qu’une opération de ce genre soit effectuée par les anges de Jésus-Christ pendant sa présence royale, la consommation (syntéleia) de cet ancien système de choses doit être une période de temps s’étendant à partir de 1914, après la fin des temps des Gentils.
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Abrégement des jours de détresseLa Tour de Garde 1950 | 1er avril
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Abrégement des jours de détresse
1. Que signifiait la Promesse de Jésus selon laquelle il serait avec nous jusqu’à la “ fin du monde ” ?
PENDANT tout le temps que dura son absence, alors qu’il était dans les cieux, Jésus a été avec ses fidèles disciples sur la terre au moyen de son esprit ou force active qu’il leur envoya, également au moyen de ses anges qui le servent, et aussi par l’intérêt affectueux qu’il leur porte. Mais il leur promit d’être avec eux d’une manière spéciale au “ temps de la fin ”. Il indiqua cela peu de temps avant son ascension au ciel, quand il dit : “ Allez donc, enseignez toutes les nations, ... Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin [syntéleia ; consommation] du monde. ” (Mat. 28:19, 20, Crampon) Ceci signifiait qu’il serait avec eux pendant la consommation du monde (syntéleia) par sa présence ou parousia, car il devait entrer dans son Royaume quand les temps des Gentils expireraient et que le “ temps de la fin ” commencerait. Alors, un enseignement de toutes les nations par son fidèle reste de disciples sur la terre devait se poursuivre d’une manière extraordinaire. Ils enseigneraient la bonne nouvelle du Royaume et montreraient qu’il a été établi en 1914. Pour cette œuvre finale accomplie par ses disciples sur la terre, Christ Jésus serait présent parmi eux dans la puissance de son Royaume. Il annonça ces faits et montra que cela arriverait après la fin de la première guerre mondiale. Car, après avoir prédit cette guerre globale comme signe du début du “ temps de la fin ”, il dit : “ Celui qui persévérera jusqu’à la fin [telos] sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin [telos ; fin achevée]. ” — Mat. 24:13, 14.
2. Comment débute et s’achève la consommation, et après quoi s’achève-t-elle ?
2 Cette prédication de l’évangile du Royaume par un reste de ses fidèles disciples et par leurs compagnons de bonne volonté ne pouvait s’effectuer parmi toutes les nations en un seul jour. Cela exigeait une période d’années. Ceci prouve encore que la consommation (syntéleia) s’étend sur un nombre d’années. Mais remarquons que cette consommation ou “ temps de la fin ” a en fait un terme ou une fin. Mais cette fin (telos) ne viendra pas avant que le témoignage relatif au Royaume établi ait été donné à toutes les nations par les témoins de Jéhovah. Aussi remarquons-nous que le “ temps de la fin ” du monde débute par le “ commencement des douleurs ”, est suivi d’un témoignage extraordinaire pour le Roi et son Royaume sur toute la terre habitée, et s’achève par un maximum de douleurs. Ceci en fait un temps où “ la détresse sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde [kosmos] jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais ”. — Mat. 24:21.
3. Comment Jésus prédit-il un intermède ? Pourquoi devait-il y en avoir un ?
3 Nous remarquons alors ce que nous pouvons appeler “ une pause ou un intermède ” entre le “ commencement des douleurs ” et l’expiration du “ temps de la fin ”. Jésus indiqua dans sa prophétie cette pause ou
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