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L’olivier — littéral et spirituelLa Tour de Garde 1959 | 15 novembre
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autour de ta table ”. Le prophète Osée employa une figure semblable pour prédire la prospérité de l’Israël spirituel : “ Ses rameaux s’étendront ; il aura la magnificence de l’olivier ”. Et, dans Zacharie 4:3, 11-14 et Apocalypse 11:4, les disciples oints du Christ qui rendent témoignage dans toute la terre sont comparés à deux oliviers. — Ps. 52:10 52:8, NW ; 128:1-3, AC ; Os. 14:6.
L’huile d’onction utilisée pour oindre les rois et grands prêtres d’Israël, et qui était composée d’un certain nombre d’ingrédients, l’huile d’olive étant l’élément de base, préfigure le saint esprit ou force agissante de Dieu dont Jésus-Christ et les membres de son corps sont oints. Nous avons vu qu’il est parlé à maintes reprises de l’huile de joie ou d’allégresse. — És. 61:3 ; Héb. 1:9 ; Actes 2:33 ; 10:38.
L’emploi le plus familier de l’olivier comme symbole est peut-être celui qu’en fait Paul dans Romains 11:17-24. Il acquiert une force et un sens accrus eu égard à ce qui précède. C’est ainsi que Jéhovah Dieu, la “ racine et la graisse de l’olivier ”, a certainement un “ âge extraordinaire ” et des facultés de régénération inépuisables. Jésus-Christ comme tronc de cet Arbre mourut autrefois, mais la Racine le fit revenir à la vie. Et, comme pour l’olivier sauvage littéral, en contraste avec les autres arbres fruitiers, la greffe des branches de l’olivier sauvage, des gentils, n’a pas pour but d’améliorer l’arbre mais de lui faire porter du fruit agréable à Dieu, ce qu’il ne pourrait faire autrement.
On pourrait encore établir des analogies entre l’utilité de l’olivier naturel et celle de l’olivier spirituel. Comme l’un fournit un doux ombrage naturel, ainsi l’autre fournit un doux ombrage spirituel (És. 32:2). Comme l’un rendait supportable la lumière naturelle, ainsi l’autre est une lumière spirituelle (Mat. 5:14). Comme l’un porte des fruits naturels, l’autre porte des fruits spirituels (II Pierre 1:8). Et comme l’un rendait possible la guérison physique, ainsi l’autre rend possible la guérison spirituelle. — Jacq. 5:14-16 ; Apoc. 22:2.
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2ème partie : La famille de JésusLa Tour de Garde 1959 | 15 novembre
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2e partie : La famille de Jésus
LA CARTE imprimée qui accompagne cet article apportera une aide considérable pour continuer l’étude relative à la famille de Jésus, dont les membres furent ses zélés disciples, étude parue dans La Tour de Garde du 1er juin 1959. Cette carte comprend les deux tribus d’Israël, importantes du point de vue théocratique, Lévi et Juda. À gauche figurent les généalogies de la tribu de Lévi en rapport avec Jésus, et, à droite, celles de la tribu de Juda. La maison paternelle principale ou la subdivision la plus importante de la tribu de Lévi était la maison d’Aaron, d’où sortaient tous les grands prêtres et les autres prêtres d’Israël ayant des fonctions sacerdotales. Les autres maisons des Lévites fournissaient les ministres d’un rang inférieur ou les assistants dans l’organisation du temple. De même pour la tribu de Juda, la maison paternelle la plus importante était la maison royale de David, d’où descendait la lignée ou dynastie des rois.
La dernière ligne de la carte nous donne les noms de la génération contemporaine de Jésus. Celle qui la précède se rapporte à la génération de Marie, mère de Jésus, et de Joseph, tandis que celle du milieu contient la génération de Héli, grand-père de Jésus. La partie gauche de la carte représente les liens de parenté unissant Jésus à Jean-Baptiste, comme nous l’avons montré dans l’article précédent. Notez que Marie, mère de Jésus, descendait de la maison royale de David par son père Héli, marié à une Lévite, Anne (nom que la tradition donne à la mère de Marie). À son tour, la sœur d’Anne épousa l’homme qui devint le père d’Élisabeth, de la maison d’Aaron. Élisabeth, leur enfant, naquit ainsi fille réelle de la maison d’Aaron et, quand elle épousa Zacharie, également de la maison d’Aaron, leur fils, Jean-Baptiste, appartint à cette maison sacerdotale, à la fois par son père et par sa mère. D’après la carte, on voit clairement qu’Élisabeth et Marie étaient cousines germaines, de la même génération, et Jean-Baptiste, cousin de Jésus au second degré dans la génération suivante.
Suivant la généalogie de Jésus, la carte indique que Marie était sa mère naturelle, bien que Jéhovah lui-même continuât d’être son Père, car il avait pris les dispositions pour qu’il fût conçu de cette façon par l’intervention miraculeuse du saint esprit, et la vie de son Fils devait être transférée de son existence préhumaine céleste à celle d’un enfant humain. Cela permettait à Jésus d’être appelé à la fois “ Fils de Dieu ” et “ Fils de l’homme ”. Le père de Marie étant Héli, de la maison de David par le fils de ce dernier, Nathan, Jésus reçut le droit naturel au trône de David par l’intermédiaire de Marie. Cependant, comme nous l’avons montré dans le précédent article, puisque Joseph adopta légalement Jésus comme son fils premier-né, Jésus avait un droit supplémentaire au trône, le père de Joseph, Jacob, étant un descendant direct du roi David par Salomon et de tous les rois qui régnèrent en Juda.
SALOMÉ, JACQUES ET JEAN
Cela nous conduit maintenant vers une autre famille très intéressante, étroitement apparentée à Jésus et associée avec lui dans la propagation du christianisme primitif. C’est à la famille du maître-pêcheur Zébédée de Galilée que nous faisons allusion. Zébédée épousa Salomé de la maison de David, sœur naturelle de Marie, mère de Jésusa. Ils eurent deux fils, Jacques, généralement cité le premier parce qu’il était probablement l’aîné, et Jean. Ces deux frères étaient donc, comme Jésus, de la lignée davidique. Ces liens de parenté faisaient de Zébédée et de Salomé respectivement l’oncle et la tante de Jésus, et de leurs fils, Jacques et Jean, les cousins germains de Jésus.
Quelque temps après avoir rencontré Jean et André près du Jourdain, Jésus rendit visite à son oncle, qui exerçait le métier de pêcheur. Là, devant leur père, Jésus invita officiellement Jacques et Jean à devenir “ pêcheurs d’hommes ” à plein temps et à abandonner leur métier de pêcheurs. Zébédée, homme de foi, ne souleva manifestement aucune objection (Mat. 4:21, 22). Même Salomé, femme de Zébédée et tante de Jésus, eut la permission de quitter sa maison pendant de longues périodes, afin d’être un zélé disciple de Jésus dans son œuvre de prédication, en même temps qu’un grand nombre d’autres femmes. Ces liens de parenté nous aident à comprendre pourquoi, en une certaine occasion, Salomé eut le courage de demander une faveur spéciale à son neveu, Jésus. Jésus institua apôtres ses deux cousins, Jacques et Jean, les comptant parmi les douze. — Mat 10:2 ; 20:20-23.
Cette étude des parents de Jésus nous aide à comprendre une autre scène très touchante qui prouve une fois de plus la profondeur de l’amour et de la sollicitude de Jésus. À la
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