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AigleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de l’aigle qui s’enfuit vers le ciel (Prov. 23:4, 5), alors que Job se lamente sur le temps qui passe aussi rapidement que l’aigle qui fonce à la recherche d’une proie (Job 9:25, 26). En revanche, à ceux qui se confient en lui, Jéhovah donne la force de persévérer, comme s’ils étaient portés par les ailes apparemment infatigables d’un aigle en train de prendre son essor. — És. 40:31.
Comme le rédacteur des Proverbes (30:19), nombre de savants modernes ont été émerveillés par “la voie de l’aigle dans les cieux”. Clarence Cone Jr, explique (dans le Scientific American d’avril 1962) comment l’observation de l’essor majestueux et apparemment sans effort des aigles, des vautours et des faucons “a contribué à la découverte d’un phénomène atmosphérique important”. (P. 131.) Il montre ensuite comment ces grands oiseaux utilisent au maximum la force dynamique des grosses “bulles” d’air chaud qui s’élèvent du sol à cause de la chaleur du soleil et comment les extrémités des ailes “à fente” de l’aigle et des autres grands planeurs peuvent, grâce à leur conception aérodynamique, éliminer la “traînée”.
UTILISATION SYMBOLIQUES
Les prophètes se sont fréquemment servis de l’image de ce puissant oiseau de proie pour décrire de façon figurée les attaques soudaines et souvent inattendues des nations ennemies (Deut. 28:49-51; Jér. 48:40; 49:22; Osée 8:1). C’est ainsi qu’ils représentèrent les rois babyloniens et égyptiens sous les traits d’un aigle (Ézéch. 17:3, 7; Dan. 7:3, 4). Notons également que l’aigle figurait régulièrement sur les sceptres, les bannières et les stèles de nombreuses nations de l’Antiquité, telles que l’Assyrie, la Perse et Rome, tout comme il est représenté en effigie dans les armes de nations modernes comme l’Allemagne et les États-Unis.
Certains ont contesté l’utilisation du mot “aigles” en Matthieu 24:28 et Luc 17:37, prétendant qu’il est plutôt question de vautours qui se rassemblent autour d’un cadavre. Cependant, bien que, contrairement au vautour, l’aigle ne soit pas fondamentalement un oiseau nécrophage, il lui arrive parfois de se nourrir de cadavres (Palestine Exploration Quarterly, avril 1955, p. 9). De même, si les aigles chassent habituellement en solitaires, alors que les vautours ont des mœurs grégaires, il leur arrive parfois de chasser par couples. Ainsi a-t-on vu “un grand nombre d’entre eux attaquer ensemble une antilocapre”. (The Animal Kingdom, 1954, Frederick Drimmer, t. II, p. 965.)
De nombreux biblistes pensent également que les paroles symboliques de Michée s’appliquent au vautour plutôt qu’à l’aigle quand, s’adressant à Israël, ce prophète dit en termes symboliques: “Élargis ta calvitie comme celle de l’aigle.” (Michée 1:16). La tête de l’aigle est bien emplumée, même celle du pygargue à tête chauve d’Amérique du Nord qui est appelé ainsi parce que, vu de loin, il donne l’impression d’être chauve à cause de ses plumes blanches sur la tête. Le vautour fauve, commun en Palestine, n’a qu’un peu de duvet blanc sur la tête et quelques rares plumes sur le cou. Si le texte en question s’applique à cet oiseau, cela signifie que le mot hébreu néshér a un sens général et ne désigne pas seulement les aigles. On notera cependant que si les ornithologues ne rangent pas le vautour fauve dans la même “espèce” ou le même “genre” que l’aigle, ils le classent cependant dans la même “famille”. (Accipitridae.) D’aucuns pensent néanmoins que Michée 1:16 fait allusion à la mue de l’aigle, mais celle-ci s’effectue très progressivement et passe pratiquement inaperçue. Au cours de la mue, l’oiseau perd de sa vigueur et réduit son activité; puis il reprend sa vie normale. C’est peut-être à cela que pensait le psalmiste quand il dit que la jeunesse “se renouvelle comme celle d’un aigle”. (Ps. 103:5.) D’autres virent là une référence à la vie relativement longue de l’aigle, certains oiseaux de cette espèce ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans.
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AIGUILLE
Instrument de la plus haute Antiquité, pointu à une extrémité et percé d’un trou ou chas à l’autre, dont on se servait pour coudre avec du fil (ou parfois avec des lanières de cuir) ou pour broder (Ex. 28:6; 35:34, 35; Eccl. 3:7; Luc 5:36). On a trouvé sur des sites antiques des aiguilles en os et d’autres, plus récentes, en ivoire, mais les anciens utilisaient généralement des aiguilles en bronze qui ressemblaient beaucoup aux nôtres. On a trouvé en Palestine des aiguilles de bronze dont la longueur varie entre quatre et quatorze centimètres. Des aiguilles de bronze égyptiennes avaient une longueur de sept centimètres et demi à neuf centimètres.
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Aiguille (Trou d’une)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AIGUILLE (TROU D’UNE)
Dans une illustration relative à l’entrée dans le Royaume, Jésus Christ déclara: “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu.” (Mat. 19:24; Marc 10:25). Certains ont prétendu que le trou d’une aiguille désignait ici une petite porte par laquelle un chameau pouvait passer difficilement lorsqu’on l’avait déchargé de son fardeau. Cependant, le mot grec (raphis) traduit par “aiguille” en Matthieu 19:24 et Marc 10:25 vient d’un verbe qui signifie “coudre”. D’autre part, le mot grec (belonê) qui apparaît dans le texte parallèle de Luc 18:25 est utilisé pour désigner une aiguille proprement dite. Voici ce que dit un commentaire biblique (An Expository Dictionary of New Testament Words de W. Vine, t. III, p. 106) à propos de ces deux termes grecs: “L’idée d’appliquer ‘le trou d’une aiguille’ à une petite porte semble être moderne; On n’en retrouve aucune trace ancienne. Par ces paroles, le Seigneur voulait exprimer une impossibilité humaine. Aussi n’y a-t-il pas lieu de chercher à atténuer la difficulté en considérant que l’aiguille serait ici autre chose qu’un simple instrument.”
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AIGUILLON
Instrument agricole qui consistait en un long bâton d’environ deux mètres et demi de long dont on se servait surtout pour conduire les taureaux ou les bœufs en labourant. Il était armé à un bout d’une pointe de métal avec laquelle on aiguillonnait l’animal, et à l’autre d’un fer en forme de ciseau qui
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