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“ Pais mes agneaux ”La Tour de Garde 1962 | 15 août
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mêlés, il sépare les brebis d’avec les boucs au fur et à mesure que les bêtes entrent dans l’enclos le soir ; il envoie les premières dans l’une des sections de l’enclos, et les boucs dans l’autre. Jésus se référa à cette coutume dans une prophétie touchant les derniers jours où, en qualité de berger, il séparerait les hommes de toutes les nations. “ Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. ” — Mat. 25:32, 33.
Ce sont là quelques-uns seulement des nombreux textes scripturaux où les dociles brebis servent à représenter le peuple de Dieu. Dans le monde entier, les hommes qui manifestent les traits caractéristiques des brebis sont maintenant rassemblés dans la société du monde nouveau composée des serviteurs voués de Dieu, sur qui sont établis des surveillants qui obéissent à cet ordre donné à Pierre : “ Pais mes agneaux. ” (Jean 21:16, GV). Objet de soins attentifs, en vérité ils peuvent dire : “ (Jéhovah) est mon berger ; je ne manquerai de rien. ” — Ps. 23:1.
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La persévérance récompenséeLa Tour de Garde 1962 | 15 août
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La persévérance récompensée
JE SERS en qualité de pionnier spécial dans notre assemblée, à Coatepeque, Quezaltenango, Guatemala. Lorsque je me rendis pour la première fois dans un village voisin, Flores Costa Cuca, j’essayai de présenter le sermon et d’offrir les publications à un jeune homme qui sortait juste du bureau de poste. Il semblait pressé. Tout en montant à cheval, il me dit que, s’il s’agissait de livres religieux, la question ne l’intéressait pas. Mais il trouvait étrange que je lui offrisse les livres à un prix si raisonnable.
Deux semaines passèrent ; je retournai dans ce petit village ; je trouvai l’homme travaillant dans un champ à près de deux kilomètres de la ville. Nous montâmes jusqu’à sa véranda pour bavarder. Bien qu’il fût poli et aimable, j’avais l’impression que je ne pourrais avancer dans l’explication du but de ma visite. La seule chose dont nous convînmes fut que je devais revenir le voir lors de mon prochain passage dans le village.
Dès lors je passai le voir régulièrement. Plus d’une fois nous étudiâmes sur les lieux mêmes de son travail, alors qu’il étendait le ciment ou faisait une allée. Deux grosses pierres nous servaient de chaises et les arbres nous fournissaient l’ombre. L’une des choses qu’il appréciait, c’était que je ne fisse pas durer l’étude plus d’une heure. Il savait toujours le temps qu’on y consacrerait. Nos études se poursuivirent régulièrement pendant deux ans.
Ma plus grande difficulté en ce qui le concernait était son indifférence marquée. Qu’il y eut ou non un enfer de feu ou une trinité de dieux était sans importance pour lui, semblait-il. Puis, un jour, une organisation protestante l’invita à une réunion spéciale et lui présenta des publications condamnant la Watch Tower Society et notre œuvre. Il réagit sur-le-champ. Alors les questions jaillirent. Alors il étudia et fouina pour savoir. Il voulait connaître la vérité !
Non seulement il étudia mais il fit part de ses découvertes. Quelques mois plus tard, au cours de la visite de notre serviteur de circonscription, mon ami fut baptisé en symbole du don de sa personne à Jéhovah Dieu. Avec patience il expliqua à sa famille les pourquoi et les parce que de la vérité, mais ses parents ne croyaient même pas qu’il étudiait la vraie Bible ! Il rapporta bientôt chez lui la version (catholique) Nacar-Colunga et finit par convaincre les siens.
Près d’une semaine plus tard, les choses se précipitèrent. Sa famille se débarrassa de toutes ses images de bois et de ses représentations de saints. Son aide même, un catholique très sincère, se mit à étudier.
Mon nouveau frère dans la foi commença à étudier avec les autres. Aujourd’hui il y a chez lui un nouveau centre de service de l’assemblée auquel assistent cinq frères voués. Trois d’entre eux ont été pionniers de vacances, y compris celui avec lequel j’avais étudié, en dépit d’une infirmité due à la poliomyélite.
Notre frère m’a dit récemment : “ Grâce à la bonté imméritée de Jéhovah et à la persévérance de ses serviteurs, je sais maintenant, non seulement qu’il existe, par-dessus tout, mais je comprends pourquoi je suis ici, en vie, et ce qu’il exige de moi. J’ai la foi, et, ce qui est mieux, je puis donner raison de ma foi. Je connais la vérité. ”
Il est certain que Jéhovah bénit notre persévérance quand nous le servons dans l’amour.
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