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DouceurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INDISPENSABLE EN CAS DE DISCIPLINE
Salomon énonça un autre principe excellent en rapport avec la douceur ou le calme. Il concerne une tendance qui se manifeste parfois lorsque quelqu’un, qui en a le droit, nous corrige. Nous pouvons nous rebeller et nous indigner au point de ne pas rester à notre place, de ne pas nous soumettre. Salomon nous donne donc cet avertissement: “Si l’esprit d’un chef s’élève contre toi, ne quitte pas ton lieu, car le calme apaise de grands péchés.” (Eccl. 10:4; comparez avec Tite 3:2). Non seulement cette bonne attitude, calme et douce, nous évitera de devoir subir d’autres accès de colère de la part d’une autorité, mais elle nous permettra d’améliorer notre personnalité parce que nous maîtriserons notre caractère, nous garderons notre place et nous mettrons en pratique la discipline.
Cela est particulièrement vrai quand l’autorité en question est Jéhovah Dieu et que la discipline nous est donnée par des hommes à qui il confère une certaine autorité (Héb. 12:7-11; 13:17). Il en va de même dans nos relations avec les autorités gouvernementales du monde que Dieu tolère (Rom. 13:1-7). Même quand l’une d’elles demande durement à un chrétien la raison de son espérance, celui-ci devrait tout en accordant fermement la première place à l’obéissance à Dieu, répondre “avec douceur et un profond respect”. — I Pierre 3:15.
LA DOUCEUR HYPOCRITE
Le ton de la voix ou des manières douces ne sont pas toujours un gage de douceur sincère. Celle-ci doit venir du cœur, comme chez les tout-petits (ainsi qu’est généralement traduit le mot nepioi). Alors que Job, serviteur de Dieu de l’Antiquité dont l’intégrité était mise à l’épreuve, endurait de grandes souffrances de la part de Satan, il subit en plus les attaques verbales de trois compagnons. Ceux-ci l’accusèrent d’avoir commis en secret des péchés et d’avoir agi avec méchanceté et obstination. Ils laissaient entendre que Job était un apostat et que ses fils avaient été mis à mort par Dieu à cause de leur méchanceté. Cependant, un des trois, Éliphaz, dit à Job: “Les consolations de Dieu ne te suffisent-elles pas, ou une parole qu’on t’adresse avec douceur?” (Job 15:11). Ces hommes ont peut-être prononcé quelques-unes de leurs paroles au moins avec douceur, mais leur contenu était dur. Leur douceur était hypocrite.
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Douceur, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOUCEUR, II
{Voir DOUCEUR (entrées “Gentleness” et “Mildness” regroupées).}
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DouleurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOULEUR
En raison du travail épuisant qu’exigeait la culture d’un sol maudit (Gen. 3:17-19; 5:29), à cause de paroles blessantes (Prov. 15:1), de l’insensibilité d’autrui au bien (Rom. 9:2), de la maladie et d’autres malheurs (Job 2:13; 16:6), les humains ont ressenti la douleur physique, mentale et affective. Des hommes qui se sont trouvés dans des situations effrayantes ou terrifiantes, en réalités ou en vision, ont également connu la douleur. — Ps. 55:3, 4; És. 21:1-3; Jér 4:19, 20; Ézéch. 30:4, 9; voir DOULEURS DE L’ENFANTEMENT.
‘PLUS DE DOULEUR’
Bien que désagréable, la douleur physique a son unité: elle nous avertit que nous subissons un dommage corporel et nous permet ainsi d’agir de façon à éviter une blessure plus grave. La promesse divine selon laquelle la ‘douleur ne sera plus’ (Rév. 21:4) ne signifie donc pas que les humains deviendront insensibles, qu’ils seront incapables de ressentir aucune douleur. Ce sont plutôt les douleurs physiques, mentales et affectives résultant du péché et de l’imperfection (Rom. 8:21, 22) qui “ne seront plus”, parce que leurs causes (telles la maladie et la mort) seront elles-mêmes supprimées. Bien que parfait, l’homme Jésus a éprouvé la douleur physique et affective à cause de sa mort et de l’indifférence de ceux en faveur de qui il exerça son ministère, ce qui atteste que la perfection physique ne signifie pas nécessairement une insensibilité totale à la douleur (Mat. 26:37; Luc 19:41). Jésus avait même été décrit prophétiquement comme “un homme fait pour les douleurs”. (És. 53:3.) En guérissant ceux qui était “oppressés de maladies et de tourments divers” (Mat. 4:24), il porta les douleurs des hommes.— És. 53:4.
AU SENS FIGURÉ
Les Écritures parlent souvent de la douleur dans un sens figuré. En fonction du contexte, elle peut présenter un dur travail (Prov. 5:10), ou bien une crainte salutaire et un respect mêlé d’effroi envers Jéhovah Dieu (I Chron. 16:30; Ps. 96:9; 114:7). L’état d’agitation des eaux, des montagnes et de la terre est décrit comme une douleur (Ps. 77:16; 97:4; Jér. 51:29; Hab. 3:10). Aux yeux de Jéhovah, la nation infidèle de Juda était atteinte d’une douleur incurable qui la menaçait de mort. — Jér. 30:15.
Les douleurs ou les affres peuvent aussi représenter une sorte d’entrave. Voici ce que déclara l’apôtre Pierre à propos de Jésus Christ: “Dieu l’a ressuscité en dénouant les affres de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le tienne ferme.” (Actes 2:24). Des cordes qui enlacent et serrent les membres peuvent provoquer des douleurs aiguës ou des affres. De même Jésus, alors qu’il était mort, se trouvait retenu comme par les cordes ou les affres symboliques de la mort. — Comparez avec Psaumes 18:4, 5; 116:3.
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Douleurs de l’enfantementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOULEURS DE L’ENFANTEMENT
Peu après le péché, Dieu exposa à Ève, la première femme, les conséquences que sa faute entraînerait dans le domaine de l’enfantement. Si elle était restée obéissante, Jéhovah aurait continué de la bénir, et l’enfantement aurait été pour elle une source de joie sans mélange. En effet, “la bénédiction de Jéhovah — voilà ce qui enrichit, et il n’ajoute aucune douleur avec elle”. (Prov. 10:22.) Mais désormais, en règle générale, à cause du fonctionnement imparfait de son corps, la femme connaîtrait la douleur. C’est pourquoi Dieu dit (en exprimant, comme c’est souvent le cas, les choses qu’il permet comme s’il les faisait lui-même): “J’augmenterai beaucoup la douleur de ta grossesse; c’est dans les douleurs que tu mettras au monde des enfants.” — Gen. 3:16.
Dans le texte hébreu littéral, on trouve l’expression “ta douleur et ta grossesse”. Certaines traductions la rendent pas “ tes souffrances et tes grossesses”. (Dh; voir aussi AC; Da; Os; ZK.) Cependant, l’hébreu emploi ici une forme grammaticale appelée “hendyadis”
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