-
SchéolAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
Les Écritures inspirées associent invariablement le Schéol à la mort, et non à la vie (I Sam. 2:6; II Sam. 22:6; Ps. 18:4, 5; 49:7-10, 14, 15; 88:2-6; 89:48; És. 28:15-18; comparer Psaume 116:3, 7-10 avec II Corinthiens 4:13, 14, et Jonas 2:1, 2, 6 avec Matthieu 12:40). Abel fut vraisemblablement le premier à aller dans le Schéol, et depuis des milliards de morts l’ont rejoint dans la poussière du sol. Le Schéol est appelé “pays des ténèbres” (Job 10:21) et un lieu de “silence”. — Ps. 115:17.
Le jour de la Pentecôte de l’an 33, l’apôtre Pierre cita le Psaume 16:10 et l’appliqua à Jésus Christ. Pour rapporter les paroles de Pierre, Luc utilisa le mot grec hadês, ce qui indique que les termes Schéol et Hadès désignent la même chose, savoir la tombe commune à tous les hommes. — Actes 2:25-27, 29-32.
Le mot hébreu sheôl apparaît soixante-cinq fois dans les Écritures hébraïques; le texte de Kittel le met également dans une note marginale relative à Ésaïe 7:11. Par conséquent, le mot schéol apparaît soixante-six fois dans la Traduction du monde nouveau. La Bible de Glaire le rend cinquante fois par “l’enfer”, quatorze fois par “les enfers” et une fois par “la mort”. La Bible de Douay, version catholique anglaise, le traduit soixante-quatre fois par “enfer”, une fois par “fosse”, et une fois par “mort”. À propos de l’emploi du mot “enfer” dans les versions de la Bible, un ouvrage de référence (Collier’s Encyclopedia, éd. 1962, t. XII, p. 27) déclare ceci: “Puisque le Schéol de l’Ancien Testament désignait simplement le séjour des morts et ne sous-entendait pas de distinctions morales, le mot ‘enfer’, tel qu’il est compris aujourd’hui, n’est pas une traduction heureuse.” Par bonheur, les versions françaises plus récentes transcrivent généralement ce terme en mettant simplement “shéol” ou “schéol”. (Voir Jé, VB, MN et d’autres traductions.) Aucun mot français ne rend le sens précis de l’hébreu sheôl. Il est généralement admis que le sens fondamental de ce terme est “demander, réclamer”. Selon l’hébraïsant Gesenius, il désigne la “fosse” qui réclame tous les hommes sans distinction, puisqu’elle reçoit en elle tous les morts. Plus récemment, l’hébraïsant L. Koehler rattacha le mot sheôl à une racine signifiant “réduire en ruines”. (Journal of Semitic Studies, janvier 1956, pp. 19, 20.) Le schéol sera vidé et anéanti au cours du règne millénaire de Jésus Christ. — Révélation 20:13, 14, où le schéol est appelé “hadès”; voir ENFER; HADÈS; TOMBE.
-
-
SchéphamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉPHAM
{Article non traduit.}
-
-
SchéphatiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉPHATIAH
{Article non traduit.}
-
-
Schépher (Mont)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉPHER (MONT)
{Article non traduit.}
-
-
SchéphoAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉPHO
{Article non traduit.}
-
-
SchéphuphamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉPHUPHAM
{Article non traduit.}
-
-
SchérébiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉRÉBIAH
{Article non traduit.}
-
-
SchéreschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉRESCH
{Article non traduit.}
-
-
SchéschacAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉSCHAC
Vraisemblablement un nom symbolique pour Babylone (Jér. 25:26; 51:41). Certains pensent que “Schéschac” signifie “portes de cuivre” et correspond ainsi à Babylone. Selon d’autres, “Schéschac” correspondrait à Siskuki, qui figure dans un vieux registre royal babylonien. Sisku ou Siska pourrait être le nom d’un quartier de l’ancienne Babylone. Cependant, pour la tradition juive, Schéschac serait un cryptogramme du nom hébreu Babel (ou Babylone), selon un procédé que l’on appelle “Athbash”. Selon ce système cryptographique, le véritable nom est dissimulé en remplaçant la dernière lettre de l’alphabet hébreu (taw) par la première (alèph) et l’avant-dernière (shin) par la seconde (Béth), et ainsi de suite. En conséquence, dans “Babel” chaque béth (b) serait changée en shin (sh) et lamèdh (l) en kaph (k), si bien que ce nom deviendrait Sheshakh. Babylone devant être humiliée, le nom “Schéschac” peut aussi avoir un sens en rapport avec l’humiliation.
-
-
SchéschaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉSCHAÏ
{Article non traduit.}
-
-
SchéschanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉSCHAN
{Article non traduit.}
-
-
SchéschbazzarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉSCHBAZZAR
(peut-être “ô dieu soleil, protège le Seigneur!”).
Personnage que le roi Cyrus plaça à la tête des premiers exilés qui quittèrent Babylone. Il ramena les ustensiles d’or et d’argent que Nébucadnezzar avait volés dans le temple. En arrivant à Jérusalem, il posa les fondements du deuxième temple. — Esdras 1:7-11; 5:14-16.
Il semble que Schéschbazzar et Zorobabel soient un seul et même homme, avis que partagent la majorité des biblistes et des ouvrages de référence. Notez ces points de comparaison: En général, ce qui est attribué à Schéschbazzar dans les deux passages où il est mentionné est attribué ailleurs à Zorobabel. Tous les deux portent le titre de “gouverneur”. (Esdras 1:11; 2:1, 2; 5:2, 14, 16; Aggée 1:1, 14; 2:2, 21; Zach. 4:9.) Une liste reconnaît Zorobabel comme le chef des exilés qui retournaient dans leur pays; elle ne contient même pas le nom “Schéschbazzar”. — Esdras 2:2; 3:1, 2.
Étant donné sa signification, Schéschbazzar semble avoir été un nom officiel ou babylonien donné à Zorobabel, de même que Daniel et d’autres ont reçu un nom officiel de cour (Dan. 1:7). “Schéschbazzar” est plus typiquement chaldéen que “Zorobabel”. En Esdras 5:14-16, on cite une lettre officielle et en Esdras 1, l’édit officiel de Cyrus; c’est peut-être pour cela que dans ces passages on a employé un nom officiel.
-
-
SchétharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉTHAR
{Article non traduit.}
-
-
Schéthar-BozenaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉTHAR-BOZENAÏ
(peut-être “qui délivre le royaume”).
Fonctionnaire, sans doute secrétaire, associé à Tattenaï, gouverneur perse “d’au delà du Fleuve”, pendant le règne de Darius Ier (Hystaspe) (Esdras 5:3, 6; 6:6, 13). Schéthar-Bozenaï se rendit à Jérusalem avec Tattenaï et d’autres fonctionnaires pour protester officiellement contre la reconstruction du temple que les Juifs avaient entreprise malgré l’interdiction d’Artaxerxès. Toutefois, les Juifs poursuivirent leurs travaux en dépit de l’opposition et firent appel à Darius en se fondant sur le décret originel de Cyrus qui ordonnait la reconstruction du temple. Tattenaï, Schéthar-Bozenaï et leurs collègues écrivirent alors à Darius, lui demandant de vérifier l’affirmation des Juifs. Dans sa réponse, Darius reconnut le caractère irrévocable du décret de Cyrus et donna ordre à Schéthar-Bozenaï et à ses compagnons de ‘se tenir éloignés’ de Jérusalem. Il alla même jusqu’à demander, sous peine de châtiment sévère, qu’on procure aux Juifs une aide matérielle prélevée sur le trésor royal, afin qu’ils continuent la construction du temple et y maintiennent leur culte. Schéthar-Bozenaï et ses compagnons se conformèrent à cet ordre. — Esdras 4:23 à 6:13.
-
-
SchévaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHÉVA
{Article non traduit.}
-
-
SchibahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHIBAH
{Article non traduit.}
-
-
SchibbolethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SCHIBBOLETH
(“épi de céréale” ou “cours d’eau”).
Pendant le conflit qui opposa les hommes d’Éphraïm à Jephté, les fuyards éphraïmites se trahirent devant les sentinelles galaadites, aux gués du Jourdain, par leur mauvaise façon de prononcer le “ch” initial de ce mot de passe (Juges 12:4-6). Cet épisode montre qu’il y avait des différences de prononciation parmi les tribus. De même, par la suite, la façon de parler des Galiléens sera différente de celle des Judéens. — Voir Matthieu 26:73; Luc 22:59.
-