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Jéhovah déclare qu’il mettra ‘des crochets dans les mâchoires’ de Gog et qu’il l’amènera à déclencher cette attaque (Ézéch. 38:4; comparez avec II Rois 19:20, 21, 28). Cependant, la prophétie montre clairement que tel est déjà le désir de Gog, qui a lui-même conçu ce projet dans son cœur (vv. 38:10, 11). Néanmoins, Jéhovah fait sortir Gog en accordant au peuple qui porte son nom le rétablissement et la postérité. Il n’en faut pas plus pour inciter Gog à manifester sa malveillance envers le peuple de Dieu et à s’engager délibérément dans une voie qui le conduira, lui et tous ses alliés, à une prompte destruction. En infligeant à Gog et à ses troupes la défaite et l’anéantissement, Jéhovah exalte et sanctifie son nom devant tous les observateurs. — 38:12-23; 39:5-13, 21, 22; comparez avec Joël 3:9-17.
L’IDENTITÉ DE GOG
Les pays et les peuples mentionnés dans la prophétie relative à Gog sont connus grâce à la Bible et, dans une certaine mesure, grâce à l’histoire profane. Pourtant, on n’a jamais réussir à identifier Gog à quelque chef terrestre historique. D’ailleurs, la prophétie elle-même situe l’attaque de Gog “dans la période finale des années” ou “dans la période finale des jours”. (Ézéch. 38:8, 16; comparez avec Ésaïe 2:2; Jérémie 30:24; II Timothée 3:1.) Compte tenu de tous ces indices, Gog est, selon toute vraisemblance, un nom énigmatique ou symbolique, et non pas celui de quelque roi ou dirigeant humain connu.
Le livre de la Révélation nous aide à identifier correctement ce personnage. Les visions prophétiques qu’il rapporte annoncent une forte intensification de la persécution que Satan le Diable, le dragon symbolique, fait subir à la congrégation chrétienne. Cette persécution accrue devait suivre le moment où Satan et ses démons seraient expulsés du ciel et relégués dans le voisinage de la terre par le Royaume de Dieu confié à Jésus Christ, lorsque ce dernier commencerait à exercer l’autorité royale que son Père lui a confiée (Rév. 12:5-10, 13-17). Ces visions décrivent en particulier un rassemblement des nations terrestres contre Dieu, son Fils et ses fidèles serviteurs terrestres, ainsi que la défaite totale et la désolation qui attendent ces nations ennemies (Rév. 16:13-16; 17:12-14; 19:11-21). Comme la prophétie qui nous intéresse, la Révélation annonce que les oiseaux se repaîtront des cadavres de ceux qui s’opposeront au règne de Jésus Christ. — Comparez Ézéchiel 39:4, 17-20 avec Révélation 19:21.
Selon la Révélation, le principal antagoniste, le chef qui mène l’attaque mondiale contre le Royaume messianique et contre ses sujets, n’est autre que Satan le Diable. En fait, c’est le seul personnage biblique qui répond trait pour trait à la description et au rôle du ‘Gog de Magog’ de la prophétie donnée à Ézéchiel. La prophétie sur Gog annonce donc une violente attaque mondiale tramée et menée par Satan le Diable, humilié, contre le peuple de Dieu. Mais la prophétie révèle aussi que cette agression déclenchera l’extermination de ces forces sataniques par la puissance terrifiante de Dieu. — Ézéch. 38:18-22.
2. En Révélation 20:8, il est également question de “Gog et Magog”. Toutefois, dans ce cas, il ne s’agit pas d’un commandant ou d’un chef en particulier. En effet, dans ce passage, ces deux noms s’appliquent aux “nations qui sont aux quatre coins de la terre” et qui se laissent égarer par Satan une fois qu’il est libéré de l’“abîme”symbolique. Comme d’autres passages l’indiquent, le règne millénaire du Christ mettra fin aux souverainetés et aux divisions nationales (Dan. 2:44; 7:13, 14). Il semble donc que ces “nations” sont nées sur toute la terre. Elles s’avancent “sur la largeur de la terre” pour cerner “le camp des saints et la ville bien-aimée”, après l’achèvement du règne millénaire de Jésus Christ sur la terre. — Rév. 20:2, 3, 7-9.
L’emploi des noms “Gog et Magog” sert logiquement à souligner la présence de certaines similitudes dans cette situation, qui se produit après la fin du règne millénaire, et la première agression (qui, elle, a lieu avant que Satan soit jeté dans l’abîme). Entre autres points communs, les opposants décrits dans le livre d’Ézéchiel et dans la Révélation sont nombreux (dans la Révélation, leur nombre est indéfini, “comme le sable de la mer”), l’agression est perpétrée par une coalition internationale, tandis que les serviteurs de Dieu, qui connaissent une grande prospérité, en sont la cible. Dès lors, l’expression “Gog et Magog” décrit fort bien ceux qui se laissent entraîner à la rébellion après les mille ans. Une destruction totale leur est réservée. — Rév. 20:9, 10, 14.
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GOIIM
{Article non traduit.}
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GOLAN
Ville de Basan qui appartenait au territoire de Manassé et qui fut choisie comme ville de refuge (Deut. 4:41-43; Josué 20:2, 8). Elle fut attribuée aux Lévites de la famille de Guerschon pour qu’ils y habitent (Josué 21:27; I Chron. 6:71). La plupart des géographes pensent qu’elle se situait à l’emplacement de la localité moderne de Djaûlân, à quelque vingt-sept kilomètres à l’est de la mer de Galilée. Le district qui porte le même nom est un peu plus proche de la mer.
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GOLGOTHA
(crâne).
L’endroit, proche de Jérusalem mais hors de la ville, où Jésus fut mis au poteau (Mat. 27:33; Jean 19:17-22; Héb. 13:12). Il y avait une route et un tombeau situé dans un jardin à proximité (Mat. 27:39; Jean 19:41). Le “Golgotha” ou “Lieu du Crâne” est également dénommé “Calvaire” (Luc 23:33, AC; Li), du latin calvaria (“crâne pelé”).
L’“église du Saint-Sépulcre”, qui se trouve à l’intérieur de l’enceinte moderne de Jérusalem, marque l’emplacement traditionnel du Golgotha et du tombeau de Jésus. Toutefois, cette identification est pour le moins sujette à caution. En effet, on ne sait si ce lieu se situait hors des murs de Jérusalem à l’époque du ministère terrestre de Jésus. D’ailleurs, ce n’est qu’au IVe siècle de notre ère qu’on a tenté pour la première fois de déterminer l’endroit où Jésus avait été mis au poteau, puis enseveli. L’empereur Constantin confia cette tâche à l’évêque Macaire, qui affirma qu’Hadrien avait fait ériger son temple d’Aphrodite (Vénus) à cet endroit. En conséquence, Constantin ordonna la démolition du temple. Un tombeau taillé dans le roc, découvert, dit-on, en dessous du temple, fut salué comme celui de Jésus, tandis que trois “croix” furent prétendument retrouvées à quelque quatre-vingts mètres de là. Comme on prêtait des pouvoirs de guérison à l’une d’entre elles, on affirma naturellement qu’il s’agissait de la “croix” de Jésus.
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