Par la suite, lorsqu’ils entendirent la voix de Dieu, Ève alla se cacher avec son mari parmi les arbres de leur demeure paradisiaque. En réponse à la question du Créateur, Ève reconnut: “Le serpent — il m’a trompée et ainsi j’ai mangé” — Gen. 3:8-13.

Cet acte eut des conséquences tragiques pour le premier couple humain. Ève était sortie du rôle que Dieu lui avait assigné et elle s’était crue qualifiée pour enseigner son mari. Mais la sentence que le Créateur prononça contre elle révéla les effets néfastes que cette conduite allait avoir dans son mariage. Adam la ‘dominerait’, c’est-à-dire exercerait son autorité de façon tyrannique. Quant à elle, elle éprouverait un ardent désir pour son mari ou un vif sentiment de dépendance à son égard. — Gen. 3:16.

La maternité non plus n’irait pas sans problèmes. Dieu décréta: “J’augmenterai beaucoup la douleur de ta grossesse; c’est dans les douleurs que tu mettras au monde des enfants.” (Gen. 3:16). Dans l’imperfection où elle se trouvait désormais, Ève pourrait endurer, lors de ses accouchements, des souffrances qui lui feraient comprendre que sa vie et celle de sa descendance étaient en danger.

Elle et son mari finiraient par mourir, puis leur corps se décomposerait et retournerait aux éléments constitutifs du sol. — Gen. 3:19.

Adam et Ève furent également chassés de leur magnifique demeure paradisiaque pour aller vivre dans des conditions difficiles sur une terre inculte, vêtus des longs vêtements de peau que le Créateur eut la bonté de leur confectionner. — Gen. 3:21-24.

Ève mit au monde Caïn, Abel, ainsi que d’autres fils et des filles (Gen. 4:1, 2; 5:4). Imaginez ce qu’elle a dû ressentir lorsqu’elle a appris que Caïn avait tué son frère Abel! Quel choc de savoir qu’un premier être humain venait de mourir! Plus tard, alors qu’Adam était âgé de 130 ans, Ève donna naissance à un autre fils, qu’elle appela Seth, car, dit-​elle, “Dieu a établi une autre postérité à la place d’Abel, parce que Caïn l’a tué”. — Gen. 4:25; 5:3.

L’histoire d’Ève montre avec force que le mépris de la loi divine engendre de graves problèmes. Chaque fois que l’on veut nous présenter le mal sous un angle attrayant, rappelons-​nous ce qui est arrivé à Ève. Nous ne pouvons trouver le bonheur en faisant fi des critères de notre Créateur en matière de bien et de mal. Ne soyons pas comme Ève et ne nous laissons pas tromper; nous le regretterions longtemps.

Avez-​vous entendu des jeunes gens dire:

“Si les adultes prennent des comprimés, s’adonnent au tabac et à l’alcool, pourquoi me serait-​il interdit de fumer de la marijuana ou de consommer des drogues?”

Apprenez quelle réponse satisfaisante on peut apporter à cette question, ainsi qu’à bien d’autres encore, en lisant le livre de poche spécialement écrit à l’intention des adolescents et intitulé Votre jeunesse — Comment en tirer le meilleur parti. Pour pouvoir vous le procurer, veuillez écrire à l’une des adresses indiquées à la deuxième page de ce périodique.

Questions des lecteurs

● Quelle était la “signification des pains” dont il est question en Marc 6:52?

Nous lisons en Marc 6:51, 52: “Il [Jésus] monta auprès d’eux [ses disciples] dans le bateau, et le vent se calma. Et ils étaient en eux-​mêmes au comble de la stupeur, car ils n’avaient pas compris la signification des pains, mais leur cœur était lent à comprendre.” Peu de temps auparavant, les disciples avaient vu Jésus Christ multiplier miraculeusement cinq pains et deux poissons au point de pouvoir nourrir environ 5 000 hommes, sans compter les femmes ni les enfants. Puis il avait fait ramasser les restes dans 12 paniers. Ces paniers constituaient une preuve tangible que toutes les personnes présentes avaient été rassasiées, et les disciples auraient dû en déduire que Jésus avait reçu de Dieu le pouvoir d’accomplir des miracles. — Mat. 14:19-21; Marc 6:41-44.

Aussi, lorsque Jésus marcha sur l’eau et que le vent se calma à sa montée dans le bateau, les disciples auraient dû rapprocher ces miracles de la multiplication des pains. En effet, si Jésus Christ avait été capable de nourrir une foule, il ne fallait pas s’étonner qu’il pût aussi marcher sur l’eau et calmer le vent.

Mais les disciples étaient encore incapables de voir un miracle à la lumière d’un autre. Leur cœur n’arrivait pas à comprendre l’étendue du pouvoir que Jésus avait reçu par le moyen de l’esprit saint. Ils réagirent avec la même stupeur que s’ils n’avaient jamais eu la moindre raison de croire que le Fils de Dieu pouvait marcher sur l’eau et arrêter le vent de souffler.

● Que voulait dire l’apôtre Paul lorsqu’il écrivit que l’existence de sectes chez les Corinthiens rendrait manifestes ceux qui étaient approuvés?

Se fondant sur les rapports qui lui étaient parvenus, Paul écrivit: “Il se produit des divisions parmi vous quand vous vous assemblez en congrégation, et je le crois en partie. Car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, pour que ceux qui sont approuvés deviennent manifestes parmi vous.” — I Cor. 11:18, 19.

L’apôtre reconnaissait qu’un rapport ne donne pas toujours une idée complète de la situation. Cependant, connaissant personnellement la congrégation de Corinthe, Paul savait qu’il y avait une part de vérité dans ce qu’on lui avait raconté. C’est pourquoi il déclara: “Je le crois en partie.” Il en déduisait qu’il devait exister des clans ou des sectes chez les Corinthiens. Toutefois, l’existence même de ces clans montrerait quels individus Dieu approuvait.

Quand des clans se forment, certains individus cherchent à en entraîner d’autres à leur suite. Leur esprit de mécontentement et leur désir d’être en vue ou de s’imposer vont vite devenir manifestes. En revanche, les serviteurs que le Très-Haut approuve continuent à servir leurs frères humblement. Par leurs paroles et leurs actions, ils démontrent leur conviction que la tête de la congrégation chrétienne est le Seigneur Jésus Christ. Ils ne se joignent pas aux groupes qui élèvent des hommes imparfaits et ils ne briguent pas non plus pour eux-​mêmes les louanges des hommes.

Les serviteurs de Dieu qui sont vraiment approuvés ne contribuent pas à la formation de clans et ne se mêlent pas à ces derniers. Quand des sectes naissent, ils font leur possible pour encourager l’amour et l’unité. Oui, ceux qui aiment la vérité se distinguent en ne cultivant pas un esprit partisan, mais en continuant plutôt d’aider leurs frères à comprendre la nécessité de rester unis sous l’autorité de Jésus Christ. C’est de cette façon que les sectes ou les divisions permettent effectivement d’identifier ceux qui sont de vrais croyants et qui ont des mobiles purs.