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RepasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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à laquelle ceux qui travaillaient dans les champs s’arrêtaient probablement pour se reposer et se restaurer. — Voir Ruth 2:14.
En règle générale, les femmes servaient la nourriture (Jean 12:1-3), mais de temps en temps elles mangeaient avec les hommes (I Sam. 1:4, 5; Job 1:4). Les familles riches, et particulièrement les monarques, se faisaient servir à table par des domestiques. Ceux du roi Salomon portaient des costumes spéciaux. — I Rois 10:4, 5; II Chron. 9:3, 4.
Normalement on présentait les boissons dans des coupes individuelles et la nourriture dans un plat commun. On prenait les aliments avec ses doigts ou à l’aide d’un morceau de pain qui servait en quelque sorte de cuiller. — Marc 14:20; Jean 13:25, 26; voir aussi Proverbes 26:15.
Ceux qui participaient à un repas s’asseyaient ou s’étendaient à table (Gen. 18:4; 27:19; Juges 19:6; Luc 9:14). Un relief provenant du palais d’Assurbanipal, roi d’Assyrie, représente celui-ci et la reine en train de festoyer. Le roi est étendu sur un divan et la reine assise sur une chaise élevée. Les Perses aussi, semble-t-il, avaient coutume de s’étendre sur un divan pour manger (Esther 7:8). À l’époque d’Ézéchiel, au moins certains Israélites utilisaient des tables et des divans. — Ézéch. 23:41.
À L’ÉPOQUE DE JÉSUS
Chez les Hébreux du Ier siècle, il était d’usage de se laver les mains avant un repas. Parmi les scribes et les Pharisiens, il s’agissait là d’un rite. — Marc 7:1-8; voir LAVAGE DES MAINS.
À l’occasion d’un grand repas ou d’un festin, des divans de différentes hauteurs étaient disposés sur trois des côtés d’une table, le quatrième restant libre pour le service. Les Romains plaçaient les divans de telle sorte que le plus haut se trouvait à la droite des serveurs lorsque ceux-ci s’approchaient de la table, le divan intermédiaire étant en face et le plus bas à leur gauche.
Habituellement trois convives partageaient un divan, mais parfois ce chiffre était de quatre ou cinq. La plupart du temps on s’allongeait sur le côté gauche, le coude peut-être appuyé sur un coussin, et on se servait de la main droite pour manger. La meilleure place sur un divan était occupée par celui qui n’avait personne derrière lui. Lorsqu’un invité se trouvait à la place “dite du sein” par rapport à quelqu’un d’autre étendu à table, cela signifiait qu’il était devant lui et qu’il avait sa faveur (Jean 13:23). Dans cette position privilégiée il était facile de se parler en aparté.
Les trois places habituelles sur un divan correspondaient à trois positions qui étaient attribuées aux invités: supérieure, intermédiaire et inférieure. Celui qui se voyait assigner la place inférieure sur le divan le plus bas (ou le troisième) occupait la dernière place à table. — Voir Matthieu 23:6; Luc 14:7-11.
Au moins à l’occasion de certaines réjouissances on pouvait confier la surveillance d’un grand repas ou d’un banquet à un directeur (Jean 2:9). Parfois il y avait aussi des distractions, telles qu’“un concert de musique et des danses”. — Luc 15:25.
LE BON POINT DE VUE SUR LES REPAS
Dieu veut que l’homme éprouve du plaisir à manger et à boire (Eccl. 2:24), mais il déteste les abus (Prov. 23:20, 21; Eccl. 10:17; Rom. 13:13; I Pierre 4:3; voir GLOUTON; IVRESSE). Étant donné qu’un repas pris avec modération peut engendrer l’allégresse, la condition de celui qui a un cœur joyeux est comparée à un festin continuel (Prov. 15:15). Par ailleurs, une ambiance où règne l’amour contribue à faire d’un repas un moment heureux. Les Proverbes disent en effet: “Mieux vaut un plat de légumes là où il y a de l’amour, qu’un taureau engraissé à la crèche et de la haine avec.” — Prov. 15:17.
AU SENS FIGURÉ
Quand deux personnes partageaient un repas, cela signifiait qu’elles entretenaient des relations cordiales et pacifiques. Ainsi, celui qui avait le privilège de manger régulièrement à la table d’un roi était l’objet d’une faveur exceptionnelle et entretenait des relations étroites avec lui (I Rois 2:7). Ce sont de telles relations que Jésus a promises à ses fidèles disciples quand il leur a dit qu’ils mangeraient et boiraient avec lui dans son royaume. — Luc 22:28-30; voir aussi Luc 13:29; Révélation 19:9.
La destruction des ennemis de Dieu donnera lieu à un ‘grand repas du soir’ auquel seront conviés les oiseaux pour manger la chair des tués (Rév. 19:15-18). Le grand banquet pour tous les peuples dont parle Ésaïe 25:6 est un repas tout à fait différent.
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REPAS DU SEIGNEUR
Véritable repas qui constitue un Mémorial, ou Commémoration, de la mort du Seigneur Jésus Christ. Cet événement étant le seul que la Bible demande aux chrétiens de commémorer, on parle à juste titre du Mémorial. On lui donne parfois le nom de “Cène du Seigneur”. — I Cor. 11:20, Parole vivante.
Le 14 Nisan de l’an 33, le soir qui a précédé sa mort, Jésus a observé son dernier repas pascal et a institué après cela le Repas du Seigneur. Mais avant ce repas commémoratif, le traître Judas a été renvoyé. D’après le récit biblique, à ce moment-là “il faisait nuit”. (Jean 13:30.) Selon le calendrier juif, un jour commençait le soir et se terminait le soir suivant. De ce fait, le Repas du Seigneur a été célébré le 14 Nisan, soit le jeudi soir 31 mars selon le calendrier grégorien.
COMBIEN DE FOIS FAUT-IL LE CÉLÉBRER?
Comme le rapportent Luc et Paul, lorsque Jésus a institué la Commémoration de sa mort il a précisé: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19; I Cor. 11:24). On peut raisonnablement en déduire que Jésus désirait que ses disciples célèbrent le Repas du Seigneur chaque année, et non plusieurs fois l’an. La Pâque était observée en souvenir du jour où Jéhovah avait délivré le peuple d’Israël du joug égyptien, en 1513 avant notre ère. Or cette fête n’était commémorée qu’une fois l’an, à la date anniversaire du 14 Nisan. Il était donc approprié que le Mémorial, lui aussi un anniversaire, ne soit célébré que le 14 Nisan.
Paul cite ces paroles de Jésus au sujet de la coupe: “Continuez à faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en souvenir de moi”, et il ajoute: “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous continuez à annoncer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.” (I Cor. 11:25, 26). L’expression “toutes les fois” (ou “aussi souvent”) peut être utilisée à
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