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MarbreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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beaux spécimens se trouvaient dans l’île égéenne de Paros et en Arabie. La jeune Sulamite décrit son berger bien-aimé aux dames d’honneur de la cour du roi Salomon en ces termes: “Ses jambes sont des colonnes de marbre, reposant sur des socles mortaisés d’or affiné.” (Cant. 5:15). Aux jours de la reine Esther, le palais du roi de Perse à Suse avait des colonnes de marbre et le dallage était fait en partie de marbre noir (Esther 1:6). Le marbre compte aussi parmi les marchandises précieuses dont font commerce “les marchands itinérants de la terre” qui pleurent la destruction de Babylone la Grande. — Rév. 18:11, 12.
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MarcAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARC
(gr. Markos, du lat. Marcus, “grand marteau”).
Surnom romain du fils de Marie de Jérusalem. Son nom hébreu, Jean, signifie “Jéhovah a été miséricordieux”. (Actes 12:12, 25.) Marc était le cousin de Barnabas et il fut son compagnon de voyage ainsi que celui d’autres missionnaires au début du christianisme. Sous l’inspiration divine, il écrivit l’Évangile qui porte son nom (Col. 4:10). On le retrouve dans le livre des Actes sous le nom de Jean Marc, mais il est appelé Jean en Actes 13:5, 13.
Il semble que Marc fut parmi les premiers Juifs qui eurent foi en Christ. La maison de sa mère servait de lieu de culte à la congrégation chrétienne primitive, ce qui laisserait supposer que sa mère et lui devinrent disciples de Jésus avant sa mort (Actes 12:12). Comme Marc est le seul évangéliste à mentionner le jeune homme à peine vêtu qui prit la fuite la nuit où Jésus fut arrêté, on a de bonnes raisons de penser qu’il s’agissait de Marc lui-même (Marc 14:51, 52). Il est donc probable qu’il était présent quand l’esprit saint fut répandu sur les quelque cent vingt disciples de Christ, le jour de la Pentecôte de l’an 33. — Actes 1:13-15; 2:1-4.
Après avoir effectué la remise des secours dans Jérusalem, Barnabas et Saul (Paul) “s’en retournèrent, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc”. Il semble que Marc leur servait d’auxiliaire, sa fonction consistant peut-être à s’occuper de leurs besoins matériels pendant le voyage (Actes 12:25; 13:5). Pour une raison non révélée, quand ils arrivèrent à Pergé, en Pamphylie, “Jean [Marc] les quitta et retourna à Jérusalem”. (Actes 13:13.) Ultérieurement, lors du deuxième voyage missionnaire de Paul, Barnabas était résolu à emmener Marc, mais l’apôtre “ne jugeait pas convenable de prendre avec eux quelqu’un qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans l’œuvre”. Il s’ensuivit “un violent mouvement de colère”, de sorte que les deux hommes se séparèrent, Barnabas emmenant Marc à Chypre et Paul prenant Silas avec lui pour voyager en Syrie et en Cilicie. — Actes 15:36-41.
Toutefois, quelques années après, Paul, Barnabas et Marc s’étaient de toute évidence réconciliés, puisque Marc se trouvait avec Paul à Rome et qu’il se joignait à l’apôtre pour adresser ses salutations aux chrétiens de Colosses (vers 60-61). Dans cette lettre, Paul parle en bien de lui, disant: “Aristarque, mon compagnon de captivité, vous envoie ses salutations, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas (au sujet duquel vous avez reçu des ordres: si jamais il vient chez vous, faites-lui bon accueil).” (Col. 4:10). De même, dans la lettre qu’il adressa de Rome à Philémon (également vers 60-61), Paul cite Marc parmi ceux qui lui envoient leurs salutations (Philém. 23, 24). Un peu plus tard (vers 65), quand Paul se retrouva de nouveau prisonnier à Rome, il demanda spécialement à Timothée de ‘prendre Marc et de l’amener avec lui, car il lui était utile pour le service’. — II Tim. 4:11.
Jean Marc fut également le compagnon de Pierre à Babylone, car l’apôtre transmet les salutations de Marc dans sa première lettre (écrite vers 62-64). Pierre l’appelle “Marc, mon fils”, peut-être pour indiquer le solide lien d’affection chrétienne qui existait entre eux (I Pierre 5:13; voir I Jean 2:1, 7). Ainsi, bien qu’il ait été une fois la cause d’un différend, Marc gagna l’estime et la confiance d’éminents serviteurs de Dieu et, plus important encore, il fut inspiré par Dieu pour écrire un récit du ministère de Jésus.
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Marc (La bonne nouvelle selon)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARC (LA BONNE NOUVELLE SELON)
Récit par Jean Marc, sous l’inspiration divine, du ministère de Jésus Christ. Ce livre de “la bonne nouvelle touchant Jésus Christ” commence par la description de l’œuvre qu’accomplit Jean le Baptiseur, le précurseur du Christ, et il se termine par le récit des événements qui accompagnèrent la résurrection de Jésus. Il embrasse donc une période allant du printemps 29 au printemps 33 de notre ère. — Marc 1:1.
Cet Évangile, le plus court des quatre, retrace le ministère de Jésus Christ dans un style rapide et descriptif. Il présente Jésus comme le Fils de Dieu qui accomplissait des miracles. Les mots “aussitôt” ou “à l’instant” reviennent fréquemment dans ce texte (Marc 1:10, 12, 18, 21, 29) qui donne une place à peu près égale aux conversations et aux actions.
SES SOURCES D’INFORMATION
Selon la tradition ancienne, Pierre aurait fourni les principaux renseignements contenus dans cet Évangile, ce qui s’harmonise avec le fait que Marc fut le compagnon de Pierre à Babylone (I Pierre 5:13). D’après Origène, Marc composa son Évangile “comme Pierre le lui avait indiqué”. (Histoire ecclésiastique d’Eusèbe Pamphile, VI, XXV, 5.) De même, Tertullien déclare: “On affirme que l’Évangile de Marc est en réalité celui de Pierre dont Marc fut l’interprète. (...) En effet, on devrait peut-être considérer les écrits que publient les biblistes comme l’œuvre de leur maître.” Eusèbe (dans son Histoire ecclésiastique, III, XXXIX, 15) rapporte une déclaration de Jean “le presbytre”, telle que la cita Papias (vers 140): “Et voici ce que disait le presbytre: Marc, qui était l’interprète de Pierre, a écrit avec exactitude, mais pourtant sans ordre, tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur (...). De la sorte, Marc n’a pas commis d’erreur en écrivant comme il se souvenait. Il n’a eu en effet qu’un seul dessein, celui de ne rien laisser de côté de ce qu’il avait entendu et de ne tromper en rien dans ce qu’il rapportait.”
Jean Marc eut évidemment d’autres sources d’information. Puisque les premiers disciples de Jésus se réunissaient dans la maison de sa mère (Actes 12:12), il a dû faire la connaissance des disciples autres que Pierre qui avaient bien connu Jésus Christ, qui l’avaient vu accomplir ses œuvres et l’avaient entendu prêcher et enseigner. Marc était probablement le “certain jeune homme” dont ceux qui arrêtèrent Jésus voulurent se saisir, mais qui “s’enfuit tout nu”. Il semble donc qu’il eut lui-même au moins quelques contacts personnels avec Jésus. — Marc 14:51, 52.
MANIFESTEMENT ÉCRIT POUR LES NON-JUIFS
La “bonne nouvelle” selon Marc pouvait intéresser les lecteurs juifs et leur procurer des bienfaits, mais il semble que ce n’est pas principalement pour eux qu’elle a été écrite. Marc paraît l’avoir rédigée d’abord à l’intention des lecteurs non juifs, surtout des Romains. En effet, on a remarqué que le style concis et direct du récit convenait particulièrement à l’esprit du lecteur romain. De plus, Marc a parfois translittéré des termes latins en grec. Ainsi, il emploie le mot grec praïtôrion pour le mot latin praetorium (Marc 15:16, Kingdom Interlinear Translation), et kénturiôn pour centurio, officier qui commandait cent soldats. — Marc 15:39, Kingdom Interlinear Translation.
Le récit contient des explications qui n’auraient pas été nécessaires pour le lecteur juif. Ainsi il précise que le Jourdain est un fleuve et qu’on pouvait voir le temple du mont des Oliviers (Marc 1:5; 13:3). Il explique que les Pharisiens “pratiquaient le jeûne” et que les Sadducéens ‘disaient qu’il n’y avait pas de résurrection’. (Marc 2:18; 12:18.) Cet Évangile explique également qu’on sacrifiait la victime pascale “le premier jour des Gâteaux non fermentés” et que “la Préparation” était “le jour avant le sabbat”. — Marc 14:12; 15:42.
Alors que, normalement, il aurait été inutile d’expliquer des termes sémites aux lecteurs palestiniens en général, l’Évangile de Marc fournit souvent de tels éclaircissements. Il donne la traduction des expressions suivantes: “Boanergès” (“Fils du Tonnerre”); “Talitha coumi” (“Jeune fille, je te le dis, lève-toi!”); “corban” (“un don qui a été voué à Dieu”) et “Éli, Éli, lama sabachthani?” (“Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?”). — Marc 3:17; 5:41; 7:11; 15:34.
DATE ET LIEU DE RÉDACTION
Selon la tradition ancienne, l’Évangile de Marc a été rendu public d’abord à Rome. C’est ce que déclarent certains écrivains des premiers siècles de notre ère, comme Clément, Eusèbe et Jérôme. Marc était à Rome pendant le premier emprisonnement de Paul dans cette ville (Col. 4:10; Philém. 1, 23, 24). Ensuite, il a séjourné à Babylone avec Pierre (I Pierre 5:13). Quand Paul s’est de nouveau trouvé prisonnier à Rome, il a demandé à Timothée de venir sans tarder et d’amener Marc avec lui (II Tim. 4:11). Celui-ci est donc probablement revenu à Rome à cette époque-là. Comme le récit de Marc ne signale pas la destruction de Jérusalem en accomplissement de la prophétie de Jésus, il a certainement été rédigé avant cet événement qui a eu lieu en 70. La présence de Marc à Rome au moins une fois sinon deux entre 60 et 65 de notre ère, laisse supposer qu’il a dû compléter son Évangile dans cette ville, au cours de ces années-là.
ÉLÉMENTS PROPRES AU RÉCIT DE MARC
Bien qu’il traite dans une large mesure des mêmes matières que Matthieu et Luc, Marc apporte néanmoins des détails supplémentaires. Certains d’entre eux nous éclairent sur les sentiments de Jésus en diverses circonstances. Ainsi, nous apprenons qu’il fut ‘peiné de l’insensibilité du cœur’ des personnes qui lui reprochaient d’avoir guéri la main desséchée d’un homme le jour du sabbat (Marc 3:5). Ayant été fraîchement reçu par les gens de son propre territoire, ‘il s’étonna de leur manque de foi’. (Marc 6:6.) Enfin, il “ressentit de l’amour” pour le jeune homme riche qui lui demanda ce qu’il fallait faire pour obtenir la vie éternelle. — Marc 10:21.
Certains détails relatifs à la fin de la vie terrestre de Jésus ne figurent que dans le récit de Marc. Il rapporte que lors du procès de Jésus les déclarations des faux témoins ne concordaient pas (Marc 14:59). Le passant qu’on réquisitionna pour porter le poteau de supplice de Jésus était Simon de Cyrène, “père d’Alexandre et de Rufus”. (Marc 15:21.) Enfin, Marc relate que Pilate s’assura que Jésus était bien mort avant d’autoriser Joseph d’Arimathée à prendre le corps pour le mettre au tombeau. — Marc 15:43-45.
Une des quatre illustrations de Jésus que rapporte Marc ne se retrouve dans aucun des trois autres Évangiles (Marc 4:26-29). De même, des dix-neuf miracles qu’il mentionne, deux figurent exclusivement dans ce récit: la guérison d’un sourd qui parlait difficilement et celle d’un certain aveugle. — Marc 7:31-37; 8:22-26.
RÉFÉRENCES AUX ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Bien que Marc semble avoir écrit principalement pour les Romains, il mentionne et cite néanmoins les Écritures hébraïques. Il montre que l’œuvre de Jean le Baptiseur était l’accomplissement d’Ésaïe 40:3 et de Malachie 3:1 (Marc 1:2-4). Son récit relate également comment, à différentes reprises, Jésus se référa aux Écritures hébraïques, les cita ou en fit l’application. Mentionnons, entre autres, la condamnation de ceux qui servent Dieu en paroles seulement (Marc 7:6, 7; És. 29:13); le commandement ordonnant d’honorer ses parents (Marc 7:10; Ex. 20:12; 21:17); la création de l’homme et de la femme et l’institution du mariage (Marc 10:6-9; Gen. 1:27; 2:24); divers commandements (Marc 10:19; Ex. 20:12-16; Lév. 19:13); le commentaire de Jésus au sujet du temple (Marc 11:17; És. 56:7; Jér. 7:11); sa déclaration annonçant qu’il serait rejeté (Marc 12:10, 11; Ps. 118:22, 23); les paroles de Jéhovah à Moïse au buisson ardent (Marc 12:26; Ex. 3:2, 6); les deux grands commandements sur l’amour (Marc 12:29-31; Deut. 6:4, 5; Lév. 19:18); les paroles prophétiques que Jéhovah adressa au Seigneur de David concernant la sujétion de ses ennemis (Marc 12:36; Ps. 110:1); la dispersion des disciples de Jésus (Marc 14:27; Zach. 13:7); les paroles de Jésus selon lesquelles Dieu l’aurait abandonné (Marc 15:34; Ps. 22:1); ses instructions à un lépreux qu’il avait guéri (Marc 1:44; Lév. 14:10, 11) et sa déclaration prophétique sur la chose immonde qui cause la désolation. — Marc 13:14; Dan. 9:27.
Ces références aux Écritures hébraïques dans le récit de Marc démontrent amplement que Jésus Christ mettait sa confiance en celles-ci et qu’il les utilisait dans son ministère. Cet Évangile nous permet également de mieux connaître le Fils de l’homme, celui qui “est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et
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