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Jésus ChristAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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disciples, il employa plus de trente fois le mot amour ou le verbe aimer. Cette nuit-là, à trois reprises il leur ordonna de ‘s’aimer les uns les autres’. (Jean 13:34; 15:12, 17.) Il leur dit encore: “Personne n’a de plus grand amour que celui-ci: que quelqu’un se dessaisisse de son âme pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.” — Jean 15:13, 14; voir Jean 10:11-15.
En gage de son amour pour Dieu et pour l’humanité imparfaite, il se laissa ‘mener à l’abattage comme un mouton’; il fut jugé, giflé, battu à coups de poing; on lui cracha dessus, on le fouetta et, pour finir, on le cloua sur un poteau entre des criminels (És. 53:7; Mat. 26:67, 68; 27:26-38; Marc 14:65; 15:15-20; Jean 19:1). Par sa mort sacrificielle, il devint l’image et l’expression mêmes de l’amour que Dieu porte aux hommes (Rom. 5:8-10; Éph. 2:4, 5). En outre, devant un tel acte, ceux-ci peuvent être absolument convaincus de l’amour indéfectible qui le ne personnellement à ses fidèles disciples. — Rom. 8:35-39; I Jean 3:16-18.
Le récit biblique, quoique court de son propre aveu (Jean 21:25), nous trace indéniablement un portrait sublime du Fils de Dieu. Aussi la réalité devait-elle être plus transcendante encore. Si nous considérons, d’une part, l’humilité et la bonté exemplaires de Jésus Christ, qui nous réchauffent le cœur, et, d’autre part, la force qu’il mit au service de la justice et de l’équité, nous acquerrons la certitude que son Royaume répondra à tout ce que les hommes de foi ont attendu au fil des siècles, et, pour tout dire, qu’il dépassera leurs plus belles espérances (Rom. 8:18-22). Jésus laissa à ses disciples un modèle parfait sous tous les rapports et se montra totalement différent des dirigeants de ce monde (Mat. 20:25-28; I Cor. 11:1; I Pierre 2:21). Lui qui était leur Seigneur, il leur a lavé les pieds. Il se faisait ainsi le miroir de la prévenance, de la considération et de l’humilité qui devaient prédominer dans la congrégation composée de ses disciples oints de l’esprit, non seulement sur la terre, mais également au ciel (Jean 13:3-15). Bien qu’élevés sur leurs trônes célestes, constituant la “prêtrise royale” et partageant à ce titre, au cours de son règne de mille ans, le pouvoir absolu dont Jésus est revêtu “dans le ciel et sur la terre”, ils devront prendre soin de ses sujets terrestres et combler leurs besoins avec le même amour et la même humilité. — Mat. 28:18; Rom. 8:17; I Pierre 2:9; Rév. 1:5, 6; 20:6; 21:2-4.
DÉCLARÉ JUSTE ET DIGNE
En restant fidèle à Dieu sa vie durant, Jésus Christ accomplit le “seul acte de justification” révélant qu’il possédait les qualités requises pour remplir la fonction de Roi et Prêtre oint par Dieu au ciel (Rom. 5:17, 18). Lorsqu’il fut ressuscité d’entre les morts pour retrouver sa vie de Fils céleste de Dieu, il fut par là même “déclaré juste dans l’esprit”. (I Tim. 3:16.) Les autres créatures célestes reconnurent qu’il était également “digne de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction”, parce qu’il avait défendu la justice et le jugement comme un lion, tout en se sacrifiant, tel un agneau, pour sauver les humains (Rév. 5:5-13). Jésus n’était pas simplement animé par des sentiments humanitaires. Son premier objectif consistait plutôt à sanctifier le nom de son Père (Mat. 6:9; 22:36-38). Pour ce faire, il ne se borna pas à employer ce nom; il révéla aussi à autrui la personne qu’il représente et en manifesta les qualités admirables, notamment l’amour, la sagesse, la justice et la puissance, donnant ainsi aux hommes qui l’entouraient la possibilité de savoir, pour l’avoir ressenti, ce que ce nom incarne (Mat. 11:27; Jean 1:14, 18; 17:6-12). Mais, par-dessus tout, il sanctifia le nom de Jéhovah en se faisant le champion de la souveraineté universelle de son Père et en montrant que son propre Royaume serait fondé solidement sur ce pouvoir suprême, source de toute autorité. C’est pourquoi l’on pouvait à bon droit lui adresser ces paroles: “Dieu est ton trône pour toujours.” — Héb. 1:8.
Ainsi donc, le Seigneur Jésus Christ est le “principal Instrument de notre foi, celui qui la mène à la perfection”. En réalisant les prophéties et en révélant les desseins que Dieu a conçus pour l’avenir, par ses paroles, ses actions et sa personne même, il a jeté le fondement inébranlable sur lequel doit reposer la foi véritable. — Héb. 12:2; 11:1.
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JétherAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉTHER
{Article non traduit.}
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JéthethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉTHETH
{Article non traduit.}
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JéthroAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉTHRO
(“excellence”).
Un Kénite, beau-père de Moïse (Ex. 3:1; Juges 1:16). Jéthro est aussi appelé Réuel (Nomb. 10:29), ce qui laisserait entendre que Jéthro (“excellence”) était peut-être un titre, et Réuel un nom personnel. Cependant, il n’était pas rare qu’un chef arabe eût deux noms, voire davantage, comme cela est attesté par de nombreuses inscriptions. Jéthro est orthographié “Jéther” dans le texte massorétique en Exode 4:18.
Jéthro est fort justement appelé “le prêtre [ou chef] de Madian”. En effet, il était le chef d’une famille d’au moins sept filles et un garçon (nominalement désigné) (Ex. 2:15, 16; Nomb. 10:29), et il avait la responsabilité non seulement de pourvoir aux besoins des siens, mais aussi de diriger le culte familial. Le seul fait que Jéthro soit présenté comme “le prêtre de Madian” ne signifie pas nécessairement qu’il adorait Jéhovah Dieu, mais il est possible que le vrai culte ait été inculqué à ses ancêtres et se soit perpétué d’une certaine manière dans sa famille. Toujours est-il que la conduite de Jéthro dénote à tout le moins un profond respect pour le Dieu de Moïse et d’Israël. — Ex. 18:10-12.
L’association de Jéthro et de son futur gendre commença peu de temps après que Moïse eut fui l’Égypte en 1553 avant notre ère. Ce dernier vint au secours des filles de Jéthro qui étaient sorties pour s’occuper du petit bétail de leur père et il les aida à l’abreuver. Elles racontèrent cela à leur père qui, en retour, offrit l’hospitalité à Moïse. Celui-ci habita ensuite avec la maisonnée de Jéthro et épousa finalement sa fille Zipporah. Alors que Moïse s’occupait depuis environ quarante ans du petit bétail de Jéthro dans les parages du mont Horeb (Sinaï), Jéhovah le rappela en Égypte. Il y retourna avec la bénédiction de son beau-père. — Ex. 2:15-22; 3:1; 4:18; Actes 7:29, 30.
Plus tard, quand il apprit la grande victoire que Jéhovah avait remportée sur les Égyptiens, Jéthro vint immédiatement vers Moïse à Horeb, amenant avec lui Zipporah et les deux fils de Moïse; ce furent des retrouvailles chaleureuses. Après que Moïse eut fait le récit des actions puissantes par lesquelles Jéhovah avait sauvé son peuple, Jéthro bénit Dieu et confessa: “À présent, je sais que Jéhovah est plus grand que tous
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