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JacobAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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consentit à ce départ que lorsque la nourriture achetée en Égypte fut épuisée. — Gen. 43:1-14; Actes 7:12.
Quand Joseph et ses frères furent réconciliés, Jacob fut invité à venir s’installer avec toute sa famille, son bétail et ses biens dans le pays de Goschen, région fertile de l’Égypte située dans le delta du Nil, car la grande famine devait encore sévir pendant cinq ans. Pharaon leur fournit même des chariots et des provisions de bouche pour le déplacement (Gen. 45:9-24). Sur la route de l’Égypte, Jéhovah assura à Jacob qu’il approuvait et bénirait ce voyage (Gen. 46:1-4). Toutes les âmes qui appartenaient à la famille de Jacob, y compris Manassé, Éphraïm et d’autres qui ont pu naître en Égypte avant la mort de Jacob, étaient au nombre de soixante-dix (Gen. 46:5-27; Ex. 1:5; Deut. 10:22). Ce chiffre ne comprend pas Léa, qui était morte en Terre promise (Gen. 49:31), ni les filles anonymes de Jacob, ni les femmes de ses fils. — Gen. 46:26; voir Genèse 37:35.
Finalement, en 1711, après dix-sept ans de résidence en Égypte, Jacob mourut à l’âge de 147 ans (Gen. 47:27, 28). Conformément à son souhait d’être enseveli en Canaan, Joseph fit d’abord embaumer son corps par les médecins d’Égypte afin de le préparer pour le voyage. Puis un grand cortège funèbre, en rapport avec le rang de Joseph, s’ébranla et quitta l’Égypte. Lorsqu’il arriva dans la région du Jourdain, sept jours furent consacrés aux rites de deuil, après quoi les fils de Jacob ensevelirent leur père dans la caverne de Macpélah, où Abraham et Isaac avaient été enterrés. — Gen. 49:29-33; 50:1-14.
Les prophètes employèrent fréquemment le nom “Jacob” dans un sens figuré, pour désigner la nation issue de ce patriarche (És. 9:8; 27:9; Jér. 10:25; Ézéch. 39:25; Amos 6:8; Michée 1:5; Rom. 11:26). De son côté, Jésus l’utilisa figurément lorsqu’il parla de ceux qui siégeraient “dans le royaume des cieux”. — Mat. 8:11.
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Jacob (Fontaine de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JACOB (FONTAINE DE)
Le “puits” ou la source auprès duquel Jésus Christ, en se reposant, conversa avec une Samaritaine (Jean 4:5-30). On pense qu’il s’agit de Bîr Yaʽqûb, lieu situé à environ deux kilomètres et demi au sud-est de Naplouse (Sichem). La fontaine de Jacob consiste en un puits profond, dont l’eau ne monte jamais jusqu’à l’embouchure. Des mesures prises au siècle dernier indiquent que ce puits a environ 25 mètres de profondeur. Sa largeur est d’à peu près 2,50 mètres, mais il se rétrécit vers le haut. Étant donné qu’il est généralement à sec depuis la fin du mois de mai jusqu’à l’automne, certains en ont déduit que son eau venait de la pluie et de l’infiltration. Toutefois, d’autres sont d’avis qu’elle provient aussi d’une source, de sorte qu’on peut à juste raison l’appeler “fontaine” ou source.
La Bible ne déclare pas expressément que ce puits a été creusé par Jacob. En revanche, elle montre que Jacob avait bel et bien une propriété dans les environs (Gen. 33:18-20; Josué 24:32; Jean 4:5). En outre, la Samaritaine dit à Jésus “Jacob (...) nous a donné le puits et (...) y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bovins.” (Jean 4:12). Par conséquent, Jacob le creusa probablement lui-même ou le fit creuser, peut-être pour approvisionner en eau sa grande famille et ses troupeaux, afin d’éviter tout différend avec ses voisins, qui avaient sans doute les autres sources d’eau de la région en leur possession, à moins qu’il n’ait eu besoin d’une source meilleure et plus durable lorsque les autres puits de la région se tarissaient.
[Illustration, page 742]
Une femme puise de l’eau au Bîr Yaʽqûb, que l’on croit être la fontaine de Jacob. (Ce puits est représenté ici tel qu’il était avant qu’on l’embellit pour en faire un lieu de pèlerinage.)
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JACQUES
(l’une des variantes du nom Jacob. qui signifie “qui tient le talon”, “qui supplante”).
1. Fils de Zébédée, frère de Jean et l’un des douze apôtres de Jésus Christ (Mat. 10:2). Il semble que sa mère fut Salomé, comme on peut le noter en comparant les deux récits relatifs au même événement. L’un fait mention de “la mère des fils de Zébédée” et l’autre l’appelle “Salomé”. (Mat. 27:55, 56; Marc 15:40, 41; voir SALOMÉ No 1.) Une autre comparaison établie avec Jean 19:25 paraît désigner Salomé comme la sœur charnelle de Marie, mère de Jésus. Dans ce cas-là, Jacques aurait été le cousin germain de Jésus.
Jacques et son frère exerçaient avec leur père leur métier de pêcheur en l’an 30, lorsque Jésus les invita, eux et leurs associés Pierre et André, à devenir ses disciples et des “pêcheurs d’hommes”. Répondant à l’appel de Jésus, Jacques et Jean abandonnèrent leur entreprise de pêche, entreprise importante puisqu’elle employait des hommes à gages et leur avait permis de s’associer avec Pierre et André. — Mat. 4:18-22; Marc 1:19, 20; Luc 5:7-10.
L’année suivante, en 31, quand Jésus choisit douze de ses disciples pour en faire des apôtres, Jacques était du nombre. — Marc 3:13-19; Luc 6:12-16.
Souvent il est dit de Pierre, de Jacques et de Jean qu’ils fréquentaient intimement le Christ. Par exemple, eux seuls contemplèrent la transfiguration du Christ dans la montagne (Mat. 17:1, 2); eux seul
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