-
Que voulait dire l’homme sage?La Tour de Garde 1978 | 1er mai
-
-
avec les sages pensées qu’ils enseignent. Ainsi ceux qui s’occupent de faire des recueils de sentences, c’est-à-dire de propos véritablement sages et dignes d’intérêt, sont comme des clous, peut-être parce que leurs paroles excellentes, qui reflètent la sagesse de Jéhovah Dieu, peuvent servir à affermir et à soutenir ceux qui les écoutent.
Résumant la totalité de ses recherches, Salomon dit: “Conclusion de la chose, tout ayant été entendu: Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-même fera venir en jugement toute sorte d’œuvres, concernant toute chose cachée, pour voir si elle est bonne ou mauvaise.” (Eccl. 12:13, 14). Avoir une crainte salutaire du Créateur, tenir compte de lui, voilà qui nous préservera d’un mode de vie inconsidéré, susceptible de nous attirer de graves ennuis. De plus, le fait de reconnaître que rien n’échappe à l’attention du Créateur peut nous pousser, comme un aiguillon, à observer ses commandements. Le Très-Haut jugera toutes choses, y compris celles qui sont cachées à la vue des humains. Puisque ses lois sont destinées à nous assurer un bien-être durable, n’est-il pas bon, et réellement sage, de s’y conformer?
-
-
Les trois premiers “bonheurs”La Tour de Garde 1978 | 1er mai
-
-
Le Sermon sur la montagne
Les trois premiers “bonheurs”
JÉSUS commença son Sermon sur la montagne par une série de neuf déclarations qui caractérisent les personnes véritablement heureuses. Jésus énonça comme suit le premier de ces “bonheurs”: “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient.” — Mat. 5:3, MN; Le Nouveau Testament en français courant.
“Ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels” sont, d’après le texte grec littéral, des personnes “pauvres [quant] à l’esprit”. Le récit parallèle de Luc dit d’ailleurs: “Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.” (Luc 6:20). Jésus souligna que l’une des principales raisons de sa venue en tant que Messie était d’“annoncer aux pauvres une bonne nouvelle”. (Luc 4:18.) Cela ne veut pas dire qu’il y ait un mérite particulier à être pauvre ou que les pauvres jouissent automatiquement de la faveur divine. Mais, pour la plupart, ceux qui suivirent Jésus et qui reçurent l’espérance d’avoir part aux bienfaits du Royaume de Dieu étaient des pauvres ou des gens du commun peuple (I Cor. 1:26-29; Jacq. 2:5). Ces gens opprimés reconnaissaient qu’ils étaient également pauvres “quant à l’esprit”, c’est-à-dire spirituellement. Plutôt que de se laisser aigrir par les circonstances, ils étaient devenus “conscients de leurs besoins spirituels” et comprenaient mieux combien ils dépendaient de Dieu.
Par contraste, Jésus déclara: “Mais malheur à vous, les riches, car vous avez déjà votre pleine consolation.” (Luc 6:24). La prospérité matérielle nous endort souvent quant à nos besoins spirituels. Nous en avons un exemple dans la réprimande que Jésus adressa à certains
-