-
Les surveillants du peuple de JéhovahLa Tour de Garde 1957 | 15 octobre
-
-
pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. ” — I Sam. 16:1, 6, 7.
20. a) Est-il possible aujourd’hui d’examiner le cœur de l’homme ? b) Qui peut seulement être recommandé comme serviteur ? Quelle garantie cela nous donne-t-il ?
20 Il en est de même aujourd’hui. Jéhovah regarde au cœur et non à l’apparence. Les surveillants garderont cette vérité présente à l’esprit et ne se laisseront pas influencer par la personnalité ou d’autres traits extérieurs. Certes, un homme ne peut regarder au cœur d’un autre, mais la Parole de Dieu a ce pouvoir. “ Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. ” (Héb. 4:12). Les conditions bibliques doivent être appliquées, parce que c’est la Parole divine qui montrera ce qui est dans le cœur de l’homme. Celui à qui il est demandé de recommander un serviteur ne doit pas choisir celui qu’il croit personnellement le mieux qualifié mais trouver l’homme décrit dans le Livre d’instructions de Dieu, la Bible, en recherchant en pareil cas l’aide de Dieu par la prière. Ayant alors suivi la Parole inspirée de Dieu et sachant que le saint esprit opère par l’organisation pour nous guider, nous pouvons avoir pleinement confiance que les serviteurs sont vraiment institués par Jéhovah au moyen du saint esprit.
RECONNAÎTRE LES REPRÉSENTANTS THÉOCRATIQUES
21. Par quel moyen Jéhovah nous rappelle-t-il ses exigences quant aux réunions où il faut publiquement déclarer notre espérance ?
21 Ainsi tous les éléments de l’organisation de Jéhovah occupent une place de faveur, car nous savons que les dispositions au sein de cette société viennent de la bienveillance divine. Nous les acceptons comme venant de Dieu et nous lui en rendons grâces. Cependant l’apôtre Paul donne ce conseil : “ Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. ” (II Cor. 6:1). Soumettons-nous à la surveillance établie comme nous le ferions pour Dieu. Voyez une application de ce point. Quand un serviteur de groupe ou un autre serviteur ou un conducteur d’étude biblique nous aborde pour nous encourager à fréquenter les réunions plus régulièrement ou à y participer, pourquoi fait-il cela ? C’est parce que Dieu nous demande de suivre une telle voie : “ Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité (amour, NW) et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. ” (Héb. 10:23-25). Les serviteurs ont été établis par le saint esprit pour nous aider dans notre ministère et nous rappeler le conseil biblique d’assister aux réunions pour y faire une déclaration publique de notre foi. Nous devrions répondre à leurs exhortations comme nous le ferions pour la voix de Dieu. C’est par ce moyen que Jéhovah traite avec nous.
22. Comment fut-il montré à Zacharie qu’il faut respecter les représentants théocratiques célestes ?
22 À Zacharie, le père de Jean-Baptiste, il arriva une chose avec un représentant théocratique, laquelle devrait graver cette vérité dans notre esprit. Quand Gabriel, serviteur angélique de Dieu, fut envoyé pour lui annoncer la naissance de son fils, Zacharie ne rejeta pas l’annonce mais exprima simplement un doute, disant : “ Comment en serai-je certain ? Car je suis vieux et ma femme est avancée en âge. ” Zacharie ne montra pas ici le respect dû à l’autorité théocratique. Pour cela il fut privé de la parole et resta muet jusqu’à la naissance de Jean. Ce fait fut consigné pour notre bien à notre époque. — Luc 1:18-20, NW.
23. a) Est-il devenu moins important de reconnaître les surveillants terrestres dans l’organisation théocratique ? b) Comment faut-il envisager les conseils venant de l’organisation ?
23 Certes, personne ne mettait en doute l’autorité de l’ange Gabriel s’il parlait en tant que serviteur de Dieu. L’obéissance et le respect pour ce représentant théocratique démontraient qu’on respectait Celui qu’il représentait, Jéhovah Dieu. Les surveillants terrestres représentent Jéhovah dans leurs attributions de service au même titre que les serviteurs célestes. Il vous est arrivé qu’un serviteur du groupe vous ait fait des suggestions sur la façon d’améliorer ou d’élargir votre ministère. Comment avons-nous réagi à ses suggestions ? Comment réagirions-nous si Jéhovah ouvrait les cieux et nous donnait les mêmes conseils ? Par amour pour notre Père céleste, nous obéirions avec délices (Ps. 40:9 40:8, NW). En fait, Jéhovah a ouvert les cieux et nous a dit ce qu’il faut faire. En envoyant son esprit d’en haut, il a fait consigner dans sa Parole le conseil de prêcher publiquement et de maison en maison, de nourrir les brebis en revenant trouver toutes les personnes qui ont manifesté de l’intérêt en écoutant la Parole. De nos jours il a désigné l’“ esclave fidèle et prudent ” pour surveiller l’œuvre de la proclamation du Royaume. À cette classe de l’“ esclave ” il a confié tous ses biens en ce qui concerne la véritable adoration sur la terre. En remplissant l’attribution de service reçue de Jéhovah cette classe nous fait des suggestions sur la façon d’accomplir notre mission biblique et emploie des serviteurs locaux établis théocratiquement pour attirer l’attention sur ces choses et nous aider à les mettre en pratique. L’“ esclave ” et les autres surveillants établis ne sont certes pas inspirés comme le furent les écrivains de la Bible, cependant les membres de l’assemblée respectent la place qu’ils occupent en se conformant aux conseils donnés car ils savent que telle est la disposition divine pour instruire son peuple à notre époque. — Héb. 13:7, 17.
-
-
Les Philippins n’ont pas oubliéLa Tour de Garde 1957 | 15 octobre
-
-
Les Philippins n’ont pas oublié
Pendant trois siècles, les habitants des îles Philippines ont souffert presque continuellement sous la domination d’une Espagne catholique où l’église dirigeait l’État. Ils en furent affranchis par les États-Unis en 1898 et une liberté totale leur fut accordée le 4 juillet 1946. Pour que les Philippins n’oublient pas leur lutte contre la domination d’un État soumis à l’église, domination corrompue et intolérante, le corps législatif vota, le 23 mai 1956, un projet de loi (no 1425), et le président, Ramon Magsaysay (entre-temps décédé), le signa le 16 juin 1956, rendant obligatoire la lecture dans tous les collèges et les universités de deux des romans écrits par l’ami de la liberté des Philippins, Rizal. On peut se rendre compte de la teneur protestataire de ces ouvrages par leurs titres : “ Cancer social ” et “ Règne de la cupidité ”. Bien que la Hiérarchie catholique aux îles Philippines s’opposât énergiquement au vote de ce projet de loi, prétendant que les ouvrages étaient hérétiques et impies, elle n’osa pas soutenir qu’ils étaient contraires aux faits. Les défenseurs du projet affirmèrent qu’une étude de ces livres inculquerait l’amour de la liberté et celui du pays. Soit dit en passant, l’auteur original du projet de loi est catholique, comme le sont quatre-vingts pour cent environ des Philippins.
-