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Comment j’ai sauvé ma maisonRéveillez-vous ! 1977 | 8 juin
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jeu entre les plaques, chacune d’elles peut se déplacer sans exercer une pression sur les autres. Il va de soi que la taille des dalles variera suivant les besoins. Personnellement, j’ai fait des coffrages de deux mètres cinquante de long, quarante-cinq centimètres de large et vingt-cinq centimètres de profondeur. Chaque dalle était armée de trois tiges d’acier dans le sens de la longueur.
À l’aide d’une pompe centrifuge à gros débit (380 litres d’eau à la minute), j’ai creusé dans le sable un trou suffisamment grand pour recevoir une plaque, que j’ai enfoncée profondément en ne la laissant dépasser que de quarante-cinq centimètres au-dessus du sable. Chaque dalle avait une inclinaison d’environ trente-cinq degrés par rapport à la verticale.
Il fallait maintenant mettre derrière ces plaques quelque chose qui soit assez lourd pour résister à la force des vagues, mais qui laisse quand même l’eau s’infiltrer. J’ai porté mon choix sur le granit à cause de sa densité élevée. J’ai donc creusé le sable jusqu’à une profondeur d’environ un mètre au-dessous du sommet des dalles et j’y ai mis des galets.
Comme vous le voyez sur le schéma, cette technique consiste à commencer avec de petits galets et à continuer ensuite avec des pierres de granit de plus en plus grosses jusqu’au sommet de chaque panneau. Les vagues ne peuvent pas déplacer les gros blocs du haut, et les petits galets de dessous empêchent les embruns et les fortes pluies d’entraîner le sable et la terre à travers les pierres. Il est bien également de répandre du gravier sur le sable de la berge.
Une épreuve difficile
Peu après la fin des travaux, une violente tempête s’est abattue sur les Grands Lacs. Elle avait une telle force qu’elle a fait couler un des plus gros bateaux des Lacs, l’Edmund Fitzgerald, qui mesurait pourtant 220 mètres de long. Pendant la tempête, je me suis demandé si ma digue allait résister. Quelle joie quand je me suis aperçu qu’elle n’avait subi aucun dégât sérieux !
Actuellement, ma digue mesure 45 mètres de long et, jusqu’ici, elle a accompli ce que j’attendais d’elle. Je me suis aperçu que mon système permettait effectivement la formation d’une plage. Le procédé est particulièrement efficace lorsque les vagues frappent le rivage de plein fouet.
Après deux années il est encore trop tôt pour dire si cette digue résistera au temps. En tout cas, elle a prouvé qu’elle était résistante ; ma famille habite en sécurité et notre maison est sauvée.
— D’un de nos lecteurs.
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“Le vieux est bon”Réveillez-vous ! 1977 | 8 juin
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“Le vieux est bon”
● Un jour, on demanda à Jésus Christ pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les disciples de Jean le Baptiste et ceux des Pharisiens. Il leur répondit entre autres choses : “Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, et il se répandra, et les outres seront abîmées. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau ; car il dit : ‘Le vieux est bon.’” — Luc 5:37-39.
Par cette réponse, Jésus soulignait que son enseignement était trop puissant et trop énergique pour se confiner dans le vieux système juif qui, comme les vieilles outres, avait perdu ses propriétés et sa souplesse. Ceux qui aimaient le vin de la tradition, l’enseignement du judaïsme, trouvaient à redire à l’enseignement de Jésus Christ. Ils le rejetaient comme le vin nouveau, car ils préféraient leurs traditions. À leur avis, ‘le vieux était bon’.
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