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PotipharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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(Gen. 39:1; 40:1-7.) Cependant, il paraît improbable que Potiphar fût le même homme que le “préposé principal de la maison d’arrêt”, qui “remit (...) en la main de Joseph tous les prisonniers qui étaient dans la maison d’arrêt”. (Gen. 39:21-23.) Ce préposé devait être un subordonné de Potiphar.
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PotiphéraAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POTIPHÉRA
(“celui que Râ a donné”).
Beau-père de Joseph, dont la fille Asénath donna naissance à Manassé et à Éphraïm (Gen. 41:45, 50; 46:20). Potiphéra était vraisemblablement le prêtre du dieu-soleil Râ, qui officiait à On, un centre du culte du dieu-soleil en Égypte. Le musée du Caire possède une stèle, ou colonne funéraire, découverte en 1935, sur laquelle est inscrit le nom “Potiphare”.
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PouceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POUCE
Ses pouces étant opposables à tous ses doigts, l’homme peut empoigner des objets et exécuter de multiples tâches délicates, ce qui autrement lui serait impossible. Dans l’Antiquité, on rendait parfois les captifs inaptes à la guerre en leur coupant les pouces et les gros orteils. — Juges 1:6, 7.
Le mot hébreu bohèn désigne à la fois le pouce et le gros orteil; dans tous les passages où il est employé, son sens est précisé par l’adjonction des expressions ‘de la main’ ou ‘du pied’. Tous les textes des Écritures qui parlent du pouce mentionnent aussi le gros orteil. — Ex. 29:20; Lév. 14:14, 17, 25, 28.
Lorsque Aaron et ses fils ont été installés prêtres, un bélier a été égorgé et Moïse a mis une partie du sang de cet animal sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Puis il en a fait autant pour chacun des fils d’Aaron (Lév. 8:23, 24). Le sang appliqué sur le pouce de leur main indiquait d’une manière symbolique qu’ils devraient s’acquitter de leurs tâches sacerdotales de la meilleure façon possible.
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PouleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POULE
(gr. ornis).
Nulle part il n’est fait directement mention de la poule domestique dans les Écritures hébraïques. Par contre, dans les Écritures grecques chrétiennes, il est parlé du chant du coq (Mat. 26:34), et il est rapporté que Jésus Christ a comparé son attitude envers la Jérusalem insensible à celle d’une poule qui rassemble ses poussins sous ses ailes protectrices (Mat. 23:37; Luc 13:34). Le mot grec utilisé dans ces passages (ornis) est un terme générique qui peut se rapporter à n’importe quel oiseau, sauvage ou domestiqué. Cependant, en grec attique il désignait généralement la poule, puisque celle-ci était le volatile le plus répandu et le plus utile de la volaille. Jésus a parlé d’un fils qui demandait à son père un œuf (Luc 11:11, 12), ce qui indique qu’au Ier siècle la poule domestique était un animal commun en Palestine.
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PourpreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POURPRE
Voir TEINTURE, TEINTURERIE.
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PoussièreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POUSSIÈRE
Fines particules de matière, assez légères pour pouvoir être portées et balayées par l’air. Si Jéhovah a prévu la poussière, c’est qu’elle est indispensable à la vie et au bien-être de l’homme (Prov. 8:22, 26). Les scientifiques estiment qu’aucune condensation de vapeur sous forme de pluie, de brouillard ou de brume ne serait possible sans l’existence de certains sels qui absorbent l’eau et qui constituent une partie de la poussière atmosphérique. De plus, la poussière de l’atmosphère diffuse la lumière. Sans cette propriété, les créatures terrestres seraient éblouies par les rayons directs du soleil, que leurs yeux ne pourraient supporter, et le spectacle si familier que constitue un crépuscule ou un magnifique coucher de soleil aux couleurs flamboyantes ne se produirait plus.
Lorsqu’il créa le premier homme, le Créateur prit “de la poussière du sol”. (Gen. 2:7; I Cor. 15:47, 48.) Quand Adam fut condamné pour avoir désobéi à la loi divine, Jéhovah décréta: “Tu retourneras à la poussière.” (Gen. 3:19). En Éden, Dieu prononça également sur le serpent une malédiction qui revêtait une signification prophétique de grande importance: “Sur ton ventre tu iras et c’est de la poussière que tu mangeras tous les jours de ta vie.” (Gen. 3:14). Le serpent n’allait certes pas vivre seulement de poussière, mais il en ingurgiterait avec sa nourriture à cause de sa position d’abaissement sur le sol.
Étant donné que l’homme a perdu la perfection, la poussière est parfois utilisée au sens figuré pour représenter la faiblesse des humains. Dieu se montre miséricordieux envers ceux qui le craignent, “se souvenant que nous sommes poussière”. (Ps. 103:13, 14; Gen. 18:27.) La poussière symbolise aussi le caractère mortel des humains, car quand ils meurent “à leur poussière ils retournent”. (Ps. 104:29; Eccl. 3:19, 20; 12:1, 7.) Puisque l’homme retourne à la poussière quand il meurt, la tombe est parfois appelée “la poussière”. (Ps. 22:29; 30:9.) La poussière du sol peut désigner une condition d’abaissement. Jéhovah est “Celui qui relève le petit de la poussière”. (I Sam. 2:8; Ps. 113:7.) Faire lécher la poussière à ses ennemis signifie les vaincre, obtenir leur soumission complète. — Ps. 72:9; Michée 7:16, 17.
Les Écritures utilisent l’image de la poussière pour parler d’un nombre important de personnes. C’est ainsi que Dieu promit à Abram (Abraham): “Je constituerai ta postérité comme les particules de poussière de la terre.” — Gen. 13:14, 16.
Quand quelqu’un lançait de la poussière en l’air ou sur une autre personne, cela signifiait qu’il la désapprouvait fortement. Dans certaines régions d’Asie, la coutume veut que l’on jette de la poussière sur un malfaiteur pour réclamer justice. Rendue furieuse sans raison valable par les paroles de Paul, à Jérusalem, la foule a exprimé son animosité en ‘lançant de la poussière en l’air’. Par une telle extériorisation de leurs sentiments et par leurs paroles, ces gens firent clairement comprendre au commandant militaire qu’ils désapprouvaient Paul (Actes 22:22-24). De même, Schiméï exprima son hostilité envers la royauté de David en “marchant parallèlement à lui pour appeler le mal; et il lançait des pierres, tandis qu’il s’avançait parallèlement à lui; et il lança beaucoup de poussière”. — II Sam. 16:5-13.
Jésus Christ dit à ses disciples que si des gens ne les recevaient pas ou n’écoutaient pas leurs paroles ils devaient secouer ou essuyer la poussière de leurs pieds en quittant la maison ou la ville. Cette pratique servirait de “témoignage contre [ces gens]” et indiquerait que les disciples de Jésus quittaient la maison ou la ville dans la paix et abandonnaient les habitants aux conséquences de leur attitude, conséquences qui viendraient de Dieu. — Mat. 10:11-15; Luc 9:5; 10:10-12; Actes 13:50, 51.
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