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GédéonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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résultat la justification absolue de son saint nom. — Comparez avec Ésaïe 9:4; 10:26.
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GéhenneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GÉHENNE
(géénna, forme grecque de l’hébreu gê Hinnôm, vallée de Hinnom).
On rencontre ce nom douze fois dans les Écritures grecques chrétiennes. Alors que quelques traducteurs se permettent de le rendre par le mot “enfer”, un certain nombre de versions modernes transcrivent simplement le terme géénna dans sa forme française “Géhenne”. (Mat. 5:22, GL; Jé; Os; PB; TOB; Traduction officielle de la Liturgie.) La vallée étroite et profonde, qui en vint plus tard à porter ce nom grec de Hinnom, s’étendait au sud et au sud-ouest de Jérusalem. On l’appelle maintenant ouadi Er-Rabâbi. — Josué 15:8; 18:16; Jér. 19:2, 6; voir HINNOM (VALLÉE DE).
LA GÉHENNE NE REPRÉSENTE PAS LES TOURMENTS ÉTERNELS
Jésus Christ établit un rapport entre le feu et la Géhenne (Mat. 5:22; 18:9; Marc 9:47, 48), ce que fit également le disciples Jacques qui, hormis Matthieu, Marc et Luc, est le seul rédacteur biblique à employer ce terme (Jacq. 3:6; voir LANGUE). Fait intéressant, Dieu avait annoncé prophétiquement que la vallée de Hinnom serait un lieu où l’on enterrerait ensemble quantité de cadavres, plutôt qu’en endroit réservé à la torture de victimes vivantes (Jér. 7:32, 33; 19:2, 6, 7, 10, 11). C’est pourquoi l’on reconnaît généralement que l’expression “la basse plaine des cadavres et des cendres grasses”, qu’on trouve en Jérémie 31:40, désigne la vallée de Hinnom. D’ailleurs, selon toute vraisemblance, la porte dite “des Monceaux de Cendres” donnait sur l’extrémité orientale de cette vallée, au point de jonction avec le ravin du Cédron (Néh. 3:13, 14). À l’évidence, les “cadavres” et les “cendres grasses” dont il est question n’étaient pas le résultat des sacrifices humains perpétrés à cet endroit sous les règnes d’Achaz et de Manassé. En effet, les idolâtres considéraient sans doute les corps des victimes comme “sacrés”, et ils ne les auraient sûrement pas laissés tels quels dans la vallée. — II Chron. 28:1, 3; 33:1, 6; Jér. 7:31, 32; 32:35.
Dès lors, le témoignage de la Bible sur la Géhenne s’accorde, dans les grandes lignes, avec la tradition rabbinique, entre autres. D’après cette tradition, la vallée de Hinnom était la décharge de Jérusalem, l’endroit où l’on jetait les ordures, y compris les corps des animaux et les cadavres de criminels si ignobles qu’on ne les enterrait même pas, les jugeant indignes de la résurrection (en Matthieu 5:30, la version anglaise de Phillips [The New Testament in Modern English] rend géénna par “dépotoir”).
UN SYMBOLE DE LA DESTRUCTION TOTALE
Quoi qu’il en soit, il est clair que Jésus utilisait la Géhenne pour décrire une destruction complète, résultant d’un jugement de condamnation de Dieu, un anéantissement de l’âme qui ne permettrait pas à celle-ci de ressusciter (Mat. 10:28; Luc 12:4, 5). La classe méchante composée des scribes et des Pharisiens fut jugée “passible de la Géhenne”. (Mat. 23:13-15, 33.) Pour s’épargner pareille destruction, les disciples de Jésus doivent se débarrasser de tout ce qui risque de les faire trébucher, dans un sens spirituel, sans hésiter, figurément parlant, à ‘se couper la main ou le pied’ et à ‘s’arracher un œil’, c’est-à-dire à faire mourir ces parties de leur corps pour ce qui est du péché. — Mat. 18:9; Marc 9:43-47; Col. 3:5; comparez avec Matthieu 5:27-30.
Par ailleurs, Jésus fit apparemment allusion à Ésaïe 66:24 lorsqu’il décrivit la Géhenne comme un lieu “où leur larme ne meurt pas et le feu de s’éteint pas”. (Marc 9:47, 48.) Cette image symbolique ne représente pas une torture, mais une destruction totale. En effet, Ésaïe n’appliquait pas ces paroles à des être vivants, mais aux “cadavres des hommes qui transgressaient” contre Dieu. Si, comme l’indiquent les preuves dont nous disposons, la vallée de Hinnom était une décharge où l’on jetait les ordures et les cadavres, le seul moyen pratique de faire disparaître ces immondices consistait à y mettre le feu, en activant peut-être la combustion avec du soufre (comparez avec Ésaïe 30:33). Les endroits que le feu n’atteignait pas devaient grouiller de vers et de larves qui se chargeaient de ronger ce que les flammes n’avaient pu détruire. Par conséquent, les paroles de Jésus peuvent signifier que la destruction qui résulterait du jugement de condamnation divin serait totale.
Dans la Bible en général, l’usage symbolique de la Géhenne correspond à celui qui est fait du “lac de feu” dans le livre de la Révélation. — Rév. 20:14, 15; voir LAC DE FEU.
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GÉNÉALOGIE
Suite d’ancêtres ou de parents dans la famille humaine. Jéhovah Dieu est le grand Généalogiste, Celui qui a enregistré tous les faits relatifs à la création, aux origines, aux naissances et aux lignées humaines. C’est lui “le Père, à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom”. (Éph. 3:14, 15.) Il n’est donc pas étonnant que la Bible, sa Parole, renferme des généalogies qui revêtent une grande importance pour son dessein.
LA RAISON D’ÊTRE DES GÉNÉALOGIES
Après le déluge, la bénédiction prononcée par Noé montra que les descendants de Sem seraient l’objet de la faveur divine (Gen. 9:26, 27). Plus tard, Dieu révéla à Abraham que ce qui serait appelé sa “postérité” serait grâce à Isaac (Gen. 17:19; Rom. 9:7). Il devint donc évident que, pour identifier cette postérité, il faudrait dresser cette généalogie avec le plus grand soin. Ainsi, par la suite, la descendance de Juda, c’est-à-dire la tribu à laquelle devait échoir le commandement (Gen. 49:10), puis particulièrement la famille de David, savoir la lignée royale, allaient être très soigneusement enregistrées (II Sam. 7:12-16). C’est grâce aux écrits rédigés à cette fin qu’on pourrait établir la généalogie exceptionnelle du Messie, la Postérité. — Jean 7:42.
Hormis cette lignée, la généalogie dressée avec le plus de soin fut celle de la tribu de Lévi; elle accordait une importance tout particulière à la famille sacerdotale d’Aaron. — Ex. 28:1-3; Nomb. 3:5-10.
En outre, les listes généalogiques jouaient un rôle essentiel sous la Loi, parce qu’elles permettaient de classer le peuple par tribus pour la répartition de la Terre promise et d’établir les liens de parenté pour les héritiers fonciers. De plus, elles servaient à identifier le
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