cieux, est attentif. Son regard pénètre jusqu’au plus profond des choses. Rien ne lui échappe. Puisque ses yeux sont sur les justes, il connaît leurs besoins et peut venir à leur secours. Par contre, le Très-Haut hait les hommes violents, et le fait qu’il les examine ne laisse aucun doute quant à leur destruction. Le temps viendra sans faute où ils devront boire la coupe mortelle des jugements divins, coupe dont les effets seront comparables à ceux des pièges, du feu, du soufre et du vent brûlant qui dessèche la végétation. Il n’y aura pas moyen d’échapper, car les pièges sembleront pleuvoir. Puisque Jéhovah est juste et qu’il aime les actes de justice, il accordera aux hommes droits une délivrance mémorable. Ce sera comme si Dieu avait tourné sa face vers eux en gage d’amour et d’approbation. Ils verront sa face en ce sens qu’ils jouiront de sa bénédiction et de sa faveur.

Les paroles du psalmiste peuvent être une véritable source de réconfort face aux difficultés. Il y a bien sûr des circonstances où la sagesse consiste à fuir le danger, comme le fit David en quittant Jérusalem par suite de la révolte d’Absalom (II Sam. 15:14). Jésus Christ lui-​même donna cette instruction à ses disciples: “Quand on vous persécute dans une ville, fuyez dans une autre.” (Mat. 10:23). David nous encourage toutefois à ne pas nous laisser aller à un acte irréfléchi qui trahirait un manque de foi. Si, par contre, nous ne cessons de voir en Jéhovah notre refuge, nous gagnerons son approbation. Et il ne nous abandonnera pas. — Rom. 8:38, 39.

Dieu exige que nous fassions ‘comme il l’a ordonné’

Reprenant une vieille idée, l’un des pères des États-Unis écrivit il y a quelque deux cents ans:

“Faute d’un clou le cheval perdit un fer,

Faute d’un fer le cavalier perdit son cheval,

Faute d’un cheval le régiment perdit un cavalier,

Faute d’un cavalier le général perdit la bataille,

Faute d’une bataille le roi perdit son royaume,

Tout cela faute d’un clou au fer d’un cheval.”

L’incident rapporté met en lumière l’excellent principe qui consiste à ne pas négliger les petites choses, compte tenu de l’importance qu’elles peuvent parfois revêtir. Jésus Christ, le Fils de Dieu, souligna ce point lorsqu’il dit: “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est injuste aussi en beaucoup.” — Luc 16:10.

Le patriarche Noé illustre bien ce principe. Jéhovah Dieu lui commanda de bâtir une arche ou énorme coffre, une sorte d’étable flottante dont il lui donna les dimensions exactes (Gen. 6:13-21). Noé prit cet ordre très au sérieux.