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Exercer la maturité, une sauvegardeLa Tour de Garde 1966 | 15 octobre
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nous confier en Jéhovah : “Ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers.” Avec sagesse, placez donc votre foi et votre confiance en Jéhovah, et faites preuve d’un bon jugement. Ce sera pour vous une sauvegarde et Jéhovah sera lui-même votre bouclier pour l’éternité.
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Préparation du chemin de la vraie libertéLa Tour de Garde 1966 | 15 octobre
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Préparation du chemin de la vraie liberté
1. Quelle déclaration frappante Jésus-Christ fit-il aux Juifs, et pourquoi les bouleversa-t-elle ?
“SI DONC le Fils vous fait libres, vous serez réellement libres.” Quelle déclaration électrisante pour un peuple qui se considérait comme le plus libre des peuples de la terre et tenait ses citoyens pour de véritables adorateurs du Dieu Tout-Puissant ! Cinq siècles auparavant, ce peuple avait été délivré de Babylone grâce à la puissance même de Dieu. Il est vrai que maintenant il s’impatientait quelque peu sous la domination romaine, car il désirait l’autonomie politique, mais il ne se considérait pas comme esclave. En ce qui concerne le culte et la justice, il se croyait libre. Il attendait la venue du Messie pour rejeter le joug politique de Rome, mais il commettait l’erreur de croire que sa justice était si grande qu’elle lui vaudrait la faveur spéciale du Messie. Il ne jugeait pas nécessaire de se réformer sur le plan religieux. Celui qui prononça les paroles précitées, qui avaient si profondément bouleversé ce peuple, n’était autre que Jésus-Christ, le plus grand des prophètes de Jéhovah. Sur quoi sa déclaration était-elle fondée ? — Jean 8:36.
2. a) Dans quelle condition religieuse le reste des juifs qui revint d’exil en 537 se trouvait-il ? b) Sur le plan gouvernemental, dans quelle condition se trouvaient les Juifs pendant les cinq siècles qui suivirent ? c) Quelle était leur condition vers la fin du premier siècle avant notre ère ?
2 Après leur délivrance de Babylone en 537 avant notre ère, un reste de Juifs fidèles était revenu sur l’emplacement dévasté de Jérusalem. Ils s’étaient repentis de leurs péchés et débarrassés du culte des idoles, responsable de la défaveur et de l’action disciplinaire dont Dieu les avait frappés. Ils avaient rebâti la ville et son temple, et en peuple libre du point de vue religieux, ils s’étaient établis de nouveau dans leur patrie, le pays que Dieu leur avait donné. Après cela, ils avaient subi des vicissitudes car, bien que le vrai culte eût été restauré, la royauté de la lignée davidique n’avait pas été rétablie. Des puissances mondiales païennes les avaient successivement dominés, exactement comme Daniel et son compagnon de prophétie, Ézéchiel, l’avaient annoncé (Ézéch. 21:32, Li 21:27, NW ; Dan. 4:25). Mais ils ne furent plus jamais réduits en esclavage loin de leur pays, abandonnés à une solitude complète, comme cela avait eu lieu quand Babylone les avait emmenés en exil sous le règne de Nébucadnetsar. Néanmoins, à la fin du premier siècle avant notre ère, ils étaient soumis à un esclavage spirituel bien plus
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