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ColombeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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La colombe est douce et tendre, ce qui lui vaut d’être appelée ‘la brebis du monde des oiseaux’. Ainsi le nom Jonas (Yônâh) était autrefois, et il l’est encore aujourd’hui, un nom courant parmi les jeunes garçons juifs (Jonas 1:1), tandis que le nom Jémimah, porté par l’une des filles de Job, correspond de toute évidence au nom arabe yamamatu, qui veut également dire “colombe”. (Job 42:14.) La colombe est connue pour l’attachement et l’affection qu’elle montre à l’égard de son partenaire; lorsqu’ils se font la cour, le mâle et la femelle inclinent la tête l’un vers l’autre et se prennent le bec, caresse qui ressemble fort à un baiser d’amoureux. “Ma colombe” était donc un terme d’affection utilisé fort à propos par le berger bien-aimé de la Sulamite (Cant. 5:2; 6:9). Les yeux de la jeune fille sont comparés à ceux des colombes au regard doux (1:15; 4:1); quant à la Sulamite, elle compare les yeux du berger à des colombes gris ardoisé qui se baigneraient dans du lait; cette gracieuse image évoque certainement l’iris, de couleur plus foncé, qu’entoure le blanc de l’œil (5:12). Les colombes aiment beaucoup se baigner et font leur nid, de préférence, près d’une source d’eau.
Oiseau timide qui tremble quand on l’effraie (Osée 11:11), la colombe sauvage niche souvent dans les vallées (Ézéch. 7:16), tandis que la colombe de roche fait son nid sur les bords et dans les fentes des parois escarpées et dans les gorges (Cant. 2:14; Jér. 48:28). Les colombes domestiquées reviennent dans leur colombier; quand elles volent groupées, le dessous blanc de leurs ailes fait penser à une nuée qui se déplace (És. 60:8). Des fouilles entreprises en Palestine ont mis au jour des colombiers dont certains sont de taille considérable.
La colombe a des ailes puissantes; elle est capable de parcourir de longues distances à la recherche de sa nourriture et elle est assez rapide pour échapper à la plupart de ses ennemis (Ps. 55:6-8). Toutefois, comme elle a une grande confiance en l’homme, elle se laisse facilement prendre au piège ou au filet. Aussi s’apostate Éphraïm, qui eut la sottise de mettre sa confiance d’abord dans l’Égypte puis dans l’Assyrie, est comparée à une “colombe naïve”, bonne pour être prise au filet (Osée 7:11, 12). Quand Jésus mit en garde ses disciples contre les “loups”, leurs ennemis, il leur conseilla non seulement de se montrer “innocents comme des colombes”, mais aussi “prudents comme des serpents”. — Mat. 10:16.
Au moment du baptême de Jésus et de l’onction de l’esprit saint de Dieu qui s’ensuivit, cet esprit apparut “sous une forme corporelle, comme une colombe”, sa descente visible sur Jésus étant probablement semblable à celle de la colombe qui va vers son nid en voletant (Luc 3:22; Mat. 3:16; Marc 1:10; Jean 1:32-34). C’était là un symbole approprié en raison du fait que Noé utilisa cet oiseau et que sa caractéristique est ‘l’innocence’. Les colombes étaient également offertes en sacrifice, comme en témoignent les activités commerciales auxquelles se livraient les marchands dans le temple de Jérusalem, bien que le terme “colombes [gr. peristeras]” puisse désigner ici les “tourterelles” ou “pigeons mâles” mentionnés dans la Loi mosaïque. — Marc 11:15; Jean 2:14-16.
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Colonnade de SalomonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COLONNADE DE SALOMON
Selon les écrits de Josèphe, cette colonnade avait été construite à l’origine par Salomon sur un remblai rapporté à l’est du temple. Toutefois, la colonnade qui existait au premier siècle de notre ère datait des travaux de reconstruction entrepris par Hérode (Histoire ancienne des Juifs, liv. VIII, chap. II, par. 23; liv. XX, chap. VIII, par. 10; La guerre des Juifs, liv. I, chap. XVI, par. 1; liv. V, chap. XIV, par. 1). Lors de la fête de la Dédicace, durant l’hiver 32 de notre ère, Jésus se trouvait dans la colonnade de Salomon quand il fut interpellé par les Juifs qui lui demandèrent de dire q’il était vraiment le Christ (Jean 10:22-24). Après que Jésus fut monté au ciel, ses disciples continuèrent à fréquenter le colonnade, sans doute pour prêcher aux Juifs qui s’y trouvaient. — Actes 3:11; 5:12.
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ColonneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COLONNE
Support vertical d’un édifice, pilastre ou toute structure qui, par son aspect, évoque un pilier.
Dans l’Antiquité, certains peuple du Moyen-Orient édifièrent des colonnes sacrées pour leur fausse religion; il s’agissait probablement de symboles phalliques. En entrant dans la Terre promise, les Israélites reçurent l’ordre de détruire ces colonnes sacrées, et il leur fit interdit de dresser des colonnes de ce genre (Deut. 7:5; 16:22). Toutefois, il leur arriva d’adopter à l’occasion la religion païenne et de recourir aux colonnes sacrées. — I Rois 14:23; II Rois 3:2; voir COLONNE SACRÉE.
Hormis le mauvais usage des colonnes, que Dieu avait en horreur, les Écritures hébraïques mentionnent l’érection de colonnes de pierre à vocation commémorative. Ces colonnes n’étaient nullement l’objet d’un culte idolâtrique ni des symboles des organes sexuels. Elles servaient à rappeler des actes ou des événements historiques.
En deux occasions, Jacob érigea des colonnes de pierre à Béthel. Toutes deux commémoraient des événements extraordinaires dans les relations entre Jacob et Jéhovah, événements qui avaient eu lieu en cet endroit (Gen. 28:18, 19, 22; 31:13; 35:14, 15). La colonne que Jacob dressa sur la tombe de Rachel était sans doute en pierre et elle existait encore à l’époque de Moïse (Gen. 35:19, 20). Lorsque les Israélites acceptèrent les lois que Moïse avait reçues de Dieu, Moïse bâtit un autel et “douze colonnes qui correspondaient aux douze tribus d’Israël”. (Ex. 24:4.) Plus tard, Josué donna des instructions identiques concernant douze pierre qui devaient représenter les tribus, bien que le récit ne parle pas de colonnes. Elles devaient servir de Mémorial pour Israël et donner aux pères l’occasion d’expliquer à leurs enfants la signification de ces pierres. — Josué 4:1-9, 20-24.
On pouvait marquer une alliance ou une victoire en dressant une pierre, ou souvent une colonne (Gen. 31:44-53; Josué 24:26; I Sam. 7:10-12). Après sa victoire sur les Amalécites, le roi Saül ‘s’érigea un monument à Carmel’. (I Sam. 15:12.) Le vocable hébreu rendu ici par “monument” se traduit généralement par “main”, mais il figure en II Samuel 18:18,
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