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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er juin
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la sixième heure de la nuit ou minuit. Mais dans ce cas le temps n’aurait pas été suffisant pour qu’eussent lieu les nombreux événements dont plusieurs ne se déroulèrent qu’après l’aube. Prenez en considération tout ce qui s’est passé et le temps nécessaire, vous constaterez que même six heures du matin eût été trop tôt.
Au cours de la dernière nuit que Jésus passa sur terre, il célébra la pâque et institua ensuite la Commémoration. Ceci fut suivi par une discussion prolongée puis par sa trahison, son arrestation et ses comparutions devant Anne, Caïphe et le Sanhédrin. Lors de ces comparutions, on chercha mais en vain des faux témoins, et Jésus fut interrogé, souffleté et maltraité, événements qui tous ont dû prendre un temps considérable. Quand le Christ fut amené dans le sanhédrin pour l’interrogatoire et le jugement final, le temps est indiqué par les expressions “ dès que le matin fut venu ” (Mat. 27:1), “ dès le matin ” (Marc 15:1), “ Quand le jour fut venu ” (Luc 22:66) et “ c’était le matin ” (Jean 18:28).
Même après l’aube beaucoup de choses devaient encore se passer avant le supplice. Du sanhédrin Jésus fut conduit devant Pilate qui l’interrogea et entendit les accusations des principaux sacrificateurs et des anciens du peuple. De là il fut envoyé à Hérode qui “ lui adressa beaucoup de questions ”, ce qui demanda un bon moment considérant la curiosité et la verbosité de Hérode ainsi que le temps passé à accuser Jésus avec violence par les principaux sacrificateurs et les scribes qui étaient présents. Il fallut encore du temps à Hérode et à ses soldats pour humilier le Fils de Dieu, se moquer de lui et le revêtir d’un habit éclatant. Le Christ fut ensuite renvoyé à Pilate qui le livra à la volonté de ses accusateurs, mais seulement après avoir beaucoup discuté avec les sacrificateurs juifs, entendu la foule qui, excitée, demandait la libération de Barabbas à la place de Jésus, et reçu le messager de sa femme envoyé pour lui rapporter le songe qu’elle fit. Les verges que Pilate fit subir à Jésus, son couronnement d’épines et les moqueries des soldats, ainsi que le trajet qu’il fit jusqu’au Calvaire, en étant affaibli par une flagellation cruelle, et entouré de la foule, sont tous des épisodes qui prenaient du temps. En disant que la “ sixième heure ” est six heures du matin, on n’accorde pas un temps suffisant à tous ces événements.
Certains érudits affirment que les Juifs divisaient le jour en quatre parties, que l’expression “ troisième heure ” désignait la seconde partie, de 9 h à 12 h, alors que la “ sixième heure ” marquait le début de la troisième. Ceci lèverait les difficultés car la “ troisième heure ” pourrait coïncider avec “ environ la sixième heure ”, selon l’expression de Jean. Cependant, il n’y a pas de raisons valables pour croire que lors du séjour terrestre de Jésus, on se servait de telles périodes de trois heures pour indiquer l’heure du jour. Jésus-Christ, après avoir mentionné la neuvième heure, se référa à la onzième, montrant ainsi qu’il ne considérait pas la neuvième heure comme une période allant de la neuvième à la douzième heure ou, selon notre calcul, de 15 h à 18 h (Mat. 20:5, 6). Certainement, Jean calculait le temps en le divisant en heures. En effet il mentionna la dixième heure (1:39) et la septième heure (4:52), sans employer respectivement la neuvième et la sixième heure, comme il aurait dû le faire s’il s’était servi des prétendues quatre grandes divisions du jour.
Une explication qui semble plausible est la suivante : Les jours étaient divisés en douze heures qui allaient du lever au coucher du soleil soit de 6 h à 18 h environ (Jean 11:9). Comme ils ne divisaient pas les heures en minutes, les Juifs disaient que c’était la troisième heure jusqu’à ce que la quatrième eût commencé. De même, aujourd’hui, une personne se dira âgée de trente ans alors qu’en réalité elle a trente ans et neuf mois. Par conséquent, la troisième heure de Marc pouvait être proche du commencement de la quatrième ou 10 h du matin. Jean ne prétend pas à l’exactitude quand il dit que “ c’était... environ la sixième heure ”. Il pouvait être 11 h 30 ou même plus tôt. Pour les disciples de Jésus ce jour-là fut fertile en émotions, et ils n’allaient sûrement pas relever avec calme le temps exact, d’ailleurs relativement peu important, des événements. N’oubliez pas qu’en ce temps-là les disciples n’avaient pas de montres commodément fixées à leur poignet. On calculait sans doute le temps en observant le soleil que peuvent obscurcir une brume légère ou des nuages. Un tel calcul n’était au plus qu’approximatif. N’oublions pas en outre que Jean écrivit son récit environ 65 ans après le déroulement de ces événements. Tous ces facteurs laissent donc beaucoup de marge pour réduire la différence de temps dans les deux récits.
Voici un autre point qui a rapport à cette question. La flagellation était regardée comme une partie du supplice qu’est le clouement au poteau. Elle était quelquefois si cruelle que la victime succombait sous les coups. Dans le cas de Jésus, elle a dû être sévère au point qu’il fallut faire appel à l’assistance d’un homme pour porter le poteau, après que Jésus-Christ s’en fut d’abord chargé seul (Luc 23:26 ; Jean 19:17). Si la flagellation marquait le début du supplice qu’est le clouement au poteau, un certain temps devait s’écouler entre ce commencement et le moment où Jésus fut effectivement cloué au poteau. Différentes personnes pouvaient alors donner des temps différents pour ce supplice, cela dépend à quel stade de son déroulement elles relevaient le temps. Ainsi de nombreux facteurs peuvent être responsables de cette différence dans les récits, et le fait même qu’il y a une différence conciliable prouve que Jean ne fit aucun effort calculé pour harmoniser son récit avec celui plus ancien de Marc, ce qu’il eût fait à coup sûr s’il l’avait voulu.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1952 | 1er juin
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Communications
PÉRIODE DE TÉMOIGNAGE “ UN REFUGE SOLIDE ”
“ Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. ” (Ps. 46:2 46:1, NW). Ce sont là les paroles qu’un homme craignant Dieu prononça il y a environ deux mille ans, en un temps de grande crise. De nos jours, les personnes qui craignent le Tout-Puissant peuvent s’exprimer de la même façon, alors que l’angoisse étreint les nations qui ne savent que faire. Dieu dont le nom est Jéhovah s’est révélé à maintes reprises un refuge sûr en des temps difficiles. Ses yeux attentifs parcourent la terre et remarquent ceux qui lui sont dévoués. Il manifestera sa force en leur faveur. Ceux qui l’aiment savent que son dessein spécial pour nos jours est de faire connaître son nom, aussi sont-ils désireux de révéler à d’autres ce refuge grand et puissant. Pendant la période de témoignage “ Un refuge solide ”, c’est-à-dire pendant le mois de juin, des centaines de milliers de personnes feront connaître ce refuge à leur prochain. Elles s’efforceront de l’aider afin qu’il trouve cet abri, cela en lui présentant les livres “ Le royaume s’est approché ”, “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” et “ La vérité vous affranchira ”. Vous êtes cordialement invité à participer à cette œuvre bénie.
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ”
Semaine du 29 juin : Éducation des enfants pour la vie dans le monde nouveau, § 1-20
Semaine du 6 juillet : Éducation des enfants pour la vie dans le monde nouveau, § 21-23 et Neutraliser l’influence exercée sur les enfants par ce vieux monde
Textes quotidiens pour juillet
1 Vos oreilles entendront une voix derrière vous, disant : Voici la voie, marchez-y ! — És. 30:21, AT. wF 15/10/51 15, 14b
2 Quiconque mange le pain et boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. — I Cor. 11:27, NW. wF 1/3/51 4b
3 Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché. — Jacq. 1:14, 15. wF 15/12/51 15b
4 C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne nous écartions. — Héb. 2:1, Da. wF 15/2/51 12, 13b
5 Mais que nul de vous ne souffre comme meurtrier ou voleur, ou comme faisant le mal, ou s’ingérant dans les affaires d’autrui. — I Pi. 4:15, Da. wF 15/1/52 13, 15a
6 Faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes. — Éph. 6:19, 20. wF 15/5/51 19, 20a
7 Alors Daniel fut introduit devant le roi... Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. — Dan. 5:13, 30. wF 1/1/52 12a
8 Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. — I Pi. 2:6. wF 1/3/52 2, 4a
9 L’amour... ne cherche pas son propre intérêt. — I Cor. 13:4, 6, La. wF 1/9/51 22
10 Pour dire aux captifs : Sortez ! Et à ceux qui sont dans les ténèbres : Paraissez ! — És. 49:9. wF 1/2/52 10, 11a
11 Ce témoignage de notre conscience que nous nous sommes conduits... avec simplicité et sincérité devant Dieu, non avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce (la bonté imméritée, NW) de Dieu. — II Cor. 1:12, Cr. wF 1/5/52 11a
12 Et outre toutes ces choses, un grand abîme a été établi entre nous et vous. — Luc 16:26, NW. wF 1/7/51 12a
13 Prenez... l’épée de l’(esprit), qui est la parole de Dieu. Faites... toutes sortes de prières et de supplications. — Éph. 6:17, 18. wF 15/10/51 30, 31b
14 Depuis le temps de l’enlèvement du sacrifice continuel qui s’élève et de l’établissement de l’abomination horrible qui épouvante, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. — Dan. 12:11, Ro. wF 15/11/51 5, 6
15 Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. — Jude 3. wF 15/8/51 26, 24a
Explications pour déterminer l’emplacement du commentaire de ces textes : Les nombres suivant la date de La Tour de Garde se réfèrent au paragraphe dans le premier article d’étude. Lorsque “ a ” suit le nombre du paragraphe, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; lorsque l’indication est “ b ”, elle se réfère au troisième article d’étude.
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