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AndréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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“pêcheurs d’hommes”. Ils abandonnèrent aussitôt leurs filets et suivirent Jésus (Mat. 4:18-20; Marc 1:14, 16-20). Par la suite, ces quatre hommes devinrent apôtres, le nom d’André figure toujours dans les quatre premiers. — Mat. 10:2; Marc 3:18; Luc 6:14.
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AndronicusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANDRONICUS
{Article non traduit.}
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ÂneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÂNE
Animal aux sabots très durs qui fait partie de la famille du cheval dont il se distingue toutefois par sa taille plus petite, par sa crinière plus courte, par ses oreilles plus longues et par la touffe de crins moins fournie qui ne pend qu’au bout de sa queue. Comme ses sabots sont petits et aigus, il a le pied plus sûr que le cheval; il est donc mieux adapté que celui-ci au terrain dur et montagneux que l’on rencontre fréquemment en Palestine. Bien que la stupidité et l’obstination de l’âne soient devenues proverbiales, on pense en réalité qu’il est plus intelligent que le cheval. C’est un animal patient et résistant qui, comme d’autres animaux, a souvent été maltraité par l’homme.
L’âne, qui sert depuis longtemps de bête de somme, de selle et de trait, est mentionné pour la première fois dans les Écritures en rapport avec Abraham (Gen. 12:16; 22:3; Josué 15:18; II Chron. 28:15; És. 30:24). Jacob compara son fils Issacar à cet animal, sans doute parce que celui-ci accomplit un dur travail en tant que bête de somme (Gen. 49:14). Par ailleurs, il est question de l’ardeur sexuelle des ânes à propos de Juda qui se prostituait avec les nations. — Ézéch. 23:20.
Dans une de ses visions, le prophète Ésaïe vit “un char de guerre d’ânes”. (És. 21:7.) Cela laisserait entendre qu’on se servait des ânes pour la guerre, probablement comme bêtes de somme, sinon aussi pour transporter les guerriers sur le lieu de combat. À ce propos, on notera avec intérêt qu’Hérodote, historien grec, rapporte que l’armée perse utilisait des ânes. — IV, 243.
La Loi rangeait l’âne parmi les animaux impurs. Donc, puisque tous les premiers-nés appartenaient à Jéhovah et qu’on ne pouvait offrir en sacrifice le premier-né d’une ânesse, on le rachetait par un mouton ou on lui brisait la nuque (Ex. 13:13; 34:20). Cette dernière stipulation (c’est-à-dire lui briser la nuque) assurait le respect de la Loi puisque, pour un Israélite, un âne avait plus de valeur qu’un mouton. Lorsque le roi Ben-Hadad mit le siège devant la ville de Samarie, non seulement les habitants mangèrent de l’âne, un animal impur, mais la tête, la partie la moins comestible, qui comporte beaucoup d’os et très peu de chair, devint un morceau de choix qui coûtait 80 pièces d’argent. — II Rois 6:24, 25.
La loi de Dieu ordonnait de traiter avec humanité les animaux, dont l’âne. Ainsi, on devait dégager l’âne qui était couché sous sa charge, et il était interdit de placer un taureau et un âne sous le même joug (Ex. 23:5; Deut. 22:10). Étant plus petit, moins fort et d’une nature différente, l’âne aurait souffert si on l’avait mis sous un joug aussi inégal.
Les hommes comme les femmes, et même les Israélites de haut rang, montaient des ânes (Josué 15:18; Juges 5:10; 10:3, 4; 12:14; I Sam. 25:42). Lorsque Salomon fut oint comme roi, David, son père, le fit monter sur sa mule, progéniture hybride d’un âne (I Rois 1:33-40). Il était donc tout à fait approprié que Jésus, le plus grand Salomon, accomplisse la prophétie de Zacharie 9:9 en montant non pas un cheval mais un ânon, “sur lequel personne d’entre les humains ne s’est jamais assis”. — Luc 19:30, 35.
D’aucuns pensent que les Évangiles ne sont pas d’accord entre eux à propos de l’animal que montait Jésus lorsqu’il fit son entrée triomphale à Jérusalem. Marc (11:7), Luc (19:35) et Jean (12:14, 15) disent que Jésus était monté sur un ânon, mais ils ne précisent pas qu’il était accompagné d’un âne plus vieux. Par contre, Matthieu (21:7) écrit que les disciples “amenèrent l’ânesse et l’ânon, et ils placèrent sur eux leurs vêtements de dessus, et il s’assit dessus”. Jésus ne s’est évidemment pas assis sur les deux animaux, mais sur les vêtements que l’on avait jetés sur l’ânon. Puisqu’il n’était pas monté sur l’ânesse, mais sur son ânon, Marc, Luc et Jean n’ont manifestement pas mentionné la présence de l’ânesse dans leurs récits.
L’ÂNE SAUVAGE
L’âne sauvage se distingue de l’âne domestique non pas par son apparence physique, mais par sa nature sauvage et intraitable. Cela s’harmonise parfaitement avec la description de la Bible qui le présente comme un animal dont ‘les liens ont été dénoués’. — Job 39:5.
L’âne sauvage vit dans les plaines désertes et les terres salées, loin du tumulte de la ville. D’instinct il fuit les lieux habités par l’homme, si bien qu’“il n’entend pas les bruits du chasseur à l’affût”. Ce n’est pas qu’il entende mal. Au contraire, comme il a les sens de l’ouïe, de la vue et de l’odorat très exercés, il se montre très méfiant. Si donc un homme tente de se mettre à l’affût pour le capturer, l’âne sauvage s’enfuit avec une rapidité extraordinaire. Toujours en mouvement, les ânes sauvages se déplacent à la recherche de verdure; ils explorent même les montagnes pour trouver des pâturages. Ils se nourrissent de toutes sortes de plantes vertes et vont même jusqu’à ronger les racines. Le sel fait également partie de leur nourriture (Job 39:5-8). La préférence de l’âne sauvage pour la vie libre et sans entraves, loin des habitations de l’homme, ajoute une signification particulière au fait que, durant ses sept années de folie, Nébucadnezzar fit sa demeure avec les ânes sauvages. — Dan. 5:21.
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AnemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANEM
{Article non traduit.}
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AnerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANER
{Article non traduit.}
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Âne sauvageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÂNE SAUVAGE
{Article non traduit.}
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AnethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANETH
(gr. anêthon).
Selon les lexicographes modernes, la plante désignée par ce mot grec est l’aneth (Anethum graveolens) plutôt que l’anis (gr. annêson), leçon que l’on rencontre dans certaines versions anciennes (AV, Dy). Aujourd’hui, l’aneth est plus couramment cultivée que l’anis en Palestine, et des preuves indiquent que c’était le cas dans l’Antiquité au Proche-Orient ainsi que chez les Grecs et les Romains. L’aneth était au nombre des plantes pour lesquelles les Pharisiens hypocrites et scrupuleux payaient le dixième, alors qu’ils s’abstenaient d’observer les ordonnances beaucoup plus importantes de la
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