-
TalonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ère, on l’a forcée à marcher sur un terrain accidenté qui blessait ses talons. — Jér. 13:22.
Le roi David emploie ce terme au sens figuré quand il parle d’Ahithophel, le compagnon qui l’avait trahi. Il a, dit-il, “grandi son talon contre moi”. (Ps. 41:9.) Ce traître préfigurait Judas Iscariote à qui Jésus appliqua ce passage des Psaumes. Jésus dit: “Celui qui se nourrissait de mon pain a levé son talon contre moi.” (Jean 13:18). Cette expression indique donc une action déloyale, une menace pour la personne contre qui on a “grandi” ou “levé” son talon.
La première prophétie, rapportée en Genèse 3:15, annonçait que le “serpent” meurtrirait au talon ‘la postérité de la femme’. Bien que douloureuse, une meurtrissure au talon n’entraîne pas une invalidité permanente. Jésus, la “postérité” (Gal. 3:16), a été mis à mort par les agents terrestres du grand “serpent”, Satan le Diable (Rév. 12:9). Mais le troisième jour, sa ‘meurtrissure au talon’ guérit quand Jéhovah, son Père, le ressuscita. — Actes 2:22-24; 10:40.
-
-
TamarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAMAR
(“palmier”).
1. Belle-fille de Juda, fils de Jacob. Tamar se maria avec Er, le premier fils de Juda; cependant, Jéhovah fit mourir Er à cause de sa méchanceté, et Tamar devint veuve. Elle fut alors donnée à Onan, mais Jéhovah fit mourir aussi celui-ci parce qu’il n’observa pas la loi du lévirat en faveur de Tamar qu’il avait épousée. Elle resta donc veuve et sans enfants. Comme Juda tardait à lui donner son troisième fils comme mari, elle dissimula son identité en se déguisant en prostituée afin d’amener Juda à avoir des relations avec elle. Puis elle obtint habilement l’anneau à cachet, le cordon et la baguette de Juda comme gage. Quand on informa Juda que Tamar était enceinte, il ordonna qu’elle soit (d’abord lapidée puis) brûlée (voir Josué 7:15, 25). Mais en apprenant comment elle avait agi adroitement pour avoir un héritier dont il allait être le père, Juda s’exclama: “Elle est plus juste que moi.” Tamar eut un accouchement difficile et mit au monde des jumeaux: Pérès et Zérah (Gen. 38:6-30). Pérès devint un maillon de la lignée menant au Messie. — Ruth 4:12, 18-22; I Chron. 2:4; Mat. 1:3.
2. Fille de David, très belle, et sœur germaine d’Absalom (I Chron. 3:9; II Sam. 13:1). Amnon, son demi-frère plus âgé, s’éprit d’elle avec passion. Avec ruse, il réussit à la violer, bien qu’elle lui résistât. Absalom consola Tamar, la prit dans sa maison et, deux ans plus tard, il la vengea en faisant assassiner Amnon. — II Sam. 13:1-33.
-
-
TamarisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAMARIS
(héb. ʼéshèl).
Le nom hébreu de cet arbre est apparenté de toute évidence à l’arabe ʼathl et à l’araméen ʼathlaʼ, qui identifient une espèce de tamaris, un arbre ou un arbuste. Bien que son tronc soit noueux, ses branches sont souvent fines et l’arbre a un aspect plumeux. Les feuilles persistantes sont minuscules, semblables à des écailles et serrées contre les branches. Elles perdent ainsi très peu d’humidité par transpiration, ce qui permet à ces arbres de pousser dans des régions désertiques, et même dans des dunes de sable. Au printemps, l’arbre se couvre de minuscules fleurs roses ou blanches, donnant ainsi une couleur bien agréable à ces régions par ailleurs arides. Comme les tamaris aiment le sel, on en trouve souvent très près de la mer et dans les marais salins. Ils abondent également le long des berges du Jourdain, formant des fourrés semblables à une jungle où vivent des animaux sauvages. Dans les temps bibliques, les tamaris pouvaient faire partie de ces “orgueilleux fourrés sur les bords du Jourdain” où les lions trouvaient un abri”. — Jér. 49:19; Zach. 11:3.
Bien que le tamaris ait le plus souvent la taille d’un arbuste, W. Corswant (dans son Dictionary of Life in Bible Times, p. 269) affirme qu’en Égypte, en Palestine et en Syrie cet arbre peut atteindre des dimensions remarquables et devenir très haut. La Bible dit qu’Abraham en a planté un à Béer-Schéba (Gen. 21:33), que le roi Saül s’assit à l’ombre d’un tamaris à Guibéah (I Sam. 22:6) et que ses ossements ainsi que ceux de ses fils furent enterrés sous un grand tamaris à Jabesch-Galaad. — I Sam. 31:13; voir I Chroniques 10:12 où l’on trouve le mot hébreu ʼèlah, “grand arbre”.
Joseph Weitz, grand spécialiste du reboisement en Israël, a dit: “Le premier arbre planté par Abraham sur le sol de Béer-Schéba était un tamaris. Il y a quatre ans, forts de cette indication, nous avons planté deux millions de tamaris dans la même région. Abraham avait raison. Nous avons pu constater que le tamaris est un des rares arbres qui prospèrent dans le sud où il tombe moins de 15 centimètres de pluie par an.” — Reader’s Digest, mars 1954, pp. 27, 30.
-
-
TambourinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAMBOURIN
(héb. toph).
Instrument à percussion utilisé depuis les temps patriarcaux (Gen. 31:27). C’est un petit tambour à main fait d’un cadre de bois ou de métal d’environ 25 centimètres de diamètre, sur lequel est tendue, sur un ou deux côtés, une peau d’animal ou un parchemin. En vue de son utilisation lors des fêtes, on pouvait y attacher sur les côtés des morceaux de métal, peut-être des grelots, de sorte qu’on pouvait en jouer comme d’un tambourin moderne. D’autres ressemblaient vraisemblablement au tam-tam que l’on frappe avec les deux mains.
Bien que le tambourin ne soit pas mentionné directement en rapport avec le culte au temple, il était utilisé tant par des hommes que par des femmes pour louer Jéhovah, ou à d’autres occasions joyeuses comme les festins ou les mariages (I Sam. 10:5; II Sam. 6:5; Ps. 150:4; És. 5:12). Les femmes en particulier s’accompagnaient souvent au tambourin lorsqu’elles chantaient et dansaient (Ex. 15:20; Juges 11:34; I Sam. 18:6). La Bible associe également le tambourin à la joie future d’Israël au temps de sa restauration. — Jér. 31:4.
-
-
Tammuz, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAMMUZ, I
Divinité que les textes babyloniens identifient au jeune époux ou à l’amant d’Ischtar, déesse de la fertilité. Tous les ans, les Babyloniens pleuraient la mort de Tammuz, et des femmes israélites apostates pratiquaient cette forme de culte (Ézéch. 8:14). Certains ont laissé entendre que Tammuz était le véritable nom d’Adonis et que les Grecs, qui avaient adopté le culte d’Adonis, sans doute sous l’influence des Sémites de Syrie et de Babylonie, firent du titre “Adonis” (Seigneur) un nom propre. Tammuz ou Adonis est généralement identifié à d’autres dieux, tels que l’Osiris égyptien et l’Attis phrygien dont on croyait qu’ils mouraient et ressuscitaient chaque année. La croix était le symbole de Tammuz.
-