-
Poids et mesuresAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
Mesures de capacité pour les solides
Équivalents modernes
1 log = 1/4 cab 0,31 litre
1 cab = 4 logs 1,22 litre
1 omer = 1 4/5 cab 2,2 litres
1 séah = 3 1/3 omers 7,33 litres
1 éphah = 3 séahs 22 litres
1 homer = 10 éphahs 220 litres
Autres mesures de capacité pour les liquides et les solides
Le vocable hébreu ʽissarôn, qui signifie “dixième”, désigne souvent le dixième d’un éphah (Ex. 29:40; Lév. 14:10; 23:13, 17; Nomb. 15:4). D’après les écrits rabbiniques, les “six mesures d’orge” (littéralement “six d’orge”) mentionnées en Ruth 3:15 sont six éphahs. Si l’on en croit la Mishnah et la Vulgate, le terme hébreu lèthèkh désignerait un demi-homer (Osée 3:2, AS; AV; Da; Sy; MN). Le terme grec métrêtês (qui figure au pluriel en Jean 2:6 et est rendu par “mesures” [MN]) et le vocable batos (au pluriel en Luc 16:6) désignent des mesures égales, selon certains, au bath hébreu. Quant à la mesure grecque khoïnix (“litre”, MN), il est généralement admis qu’elle équivaut à un peu plus d’un litre. — Rév. 6:5, 6.
POIDS
D’après les découvertes archéologiques, un sicle pesait environ 11,4 grammes. En partant de cette base, le tableau ci-dessous établit le rapport existant entre les poids hébreux et leurs équivalents modernes approximatifs.
Équivalents modernes
1 guérah = 1/20 sicle 0,57 gramme
1 békah = 10 guérahs 5,7 grammes
(1/2 sicle)
1 sicle = 2 békahs 11,4 grammes
1 mine = 50 sicles 570 grammes
(manéh)
1 talent = 60 mines 34 kilogrammes
On considère généralement que le mot grec litra équivalait à une livre romaine, soit 327 grammes. La mine dont il est question dans les Écritures grecques chrétiennes correspondait à 100 drachmes (voir DRACHME). Cela voudrait dire que la mine grecque pesait environ 340 grammes et le talent grec à peu près 20,4 kilogrammes. — Voir ARGENT; GUÉRAH; MINE; SICLE; TALENT.
SUPERFICIE
Les Hébreux indiquaient la superficie d’un champ, soit en fonction de la quantité de graine nécessaire pour l’ensemencer (Lév. 27:16; I Rois 18:32), soit par rapport à ce qu’une paire de taureaux pouvaient labourer en une journée. — I Sam. 14:14, NW, éd. 1984, note en bas de page.
-
-
PoignardAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
POIGNARD
{Article non traduit.}
-
-
Poignée de mainAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
POIGNÉE DE MAIN
Voir ATTITUDES ET GESTES.
-
-
PoireauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
POIREAU
Un des aliments que la multitude mélangée et les Israélites réclamaient avec envie dans le désert (Nomb. 11:4, 5). Le mot hébreu ḥatsir, rendu par “poireaux” en Nombres 11:5, est généralement traduit ailleurs par “herbe” ou “herbe verte”. Toutefois, on a de solides raisons de faire une exception dans ce cas, car l’emploi du mot “poireaux” est appuyé par des versions anciennes telles que la Septante, la Peschitto et la Vulgate. En outre, comme cet aliment est cité ici avec les oignons et l’ail, des plantes potagères très semblables au poireau, il doit désigner un légume déterminé et non l’herbe en général. Enfin, depuis les temps anciens, les poireaux ont été très populaires en Égypte et c’est encore un légume répandu dans ce pays, comme en Palestine.
Le poireau ressemble beaucoup à l’oignon, mais il s’en distingue par sa saveur, qui est moins piquante, par son long bulbe cylindrique et par ses grandes feuilles vertes juteuses qui mesurent environ 2,5 centimètres de large. La hampe, qui peut atteindre 60 centimètres, se termine par un gros bouquet de fleurs en forme de boule compacte. Le bulbe et les feuilles de cette plante bisannuelle se consomment sous forme de légume cuit, servent de condiment et peuvent aussi être mangés crus.
[Illustration, page 1197]
Le long bulbe cylindrique du poireau le distingue de l’oignon.
-
-
PoisonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
POISON
Voir VENIN.
-
-
PoissonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
POISSON
C’est au cours du cinquième jour de création que Dieu fit les poissons et tous les animaux aquatiques (Gen. 1:20-23). Bien qu’il n’ait pas été autorisé à manger du poisson avant la fin du déluge, dès le commencement l’homme devait tenir ces créatures dans la soumission (Gen. 1:28; 9:2, 3). Mais au lieu d’exercer leur domination sur les animaux de la bonne façon, certains hommes “ont perdu tout jugement dans leurs raisonnements” et en sont venus à vénérer la création (Rom. 1:20-23). C’est ainsi qu’à Babylone, par exemple, le dieu des eaux Ea était représenté sous la forme d’un homme revêtu d’un corps de poisson. Atargatis était, chez les Syriens, une déesse-poisson. En Égypte, certaines espèces de poissons étaient sacrées et l’on a même découvert des poissons momifiés. La loi de Dieu interdisait bien sûr aux Israélites de rendre un tel culte aux poissons. — Deut. 4:15-18.
C’est fort à propos que Jésus Christ, le “Fils de l’homme” (Mat. 17:22), qui devait tenir dans la soumission même les poissons, a démontré à deux reprises son pouvoir en remplissant miraculeusement les filets de pêche de ses apôtres. — Ps. 8:4-8; Héb. 2:5-9; Luc 5:4-7; Jean 21:6.
LE POISSON DANS L’ALIMENTATION
Le poisson, aliment très nutritif et facile à digérer, était manifestement un élément important de l’alimentation des Égyptiens et des esclaves hébreux. En effet, dans le désert, les fils d’Israël et la multitude mélangée regrettaient le poisson qu’ils mangeaient en Égypte (Nomb. 11:5). L’économie égyptienne a donc beaucoup pâti de la mort des poissons du Nil, quand Jéhovah changea les eaux d’Égypte en sang. — Ex. 7:20, 21.
-