-
Ils voulaient une BibleLa Tour de Garde 1969 | 1er août
-
-
Ils voulaient une Bible
Dans un certain territoire de l’Ouganda, en Afrique, il est difficile, à cause du manque d’argent, d’obtenir des personnes qui étudient la Bible qu’elles aient leur exemplaire personnel de la Parole de Dieu. Un homme, qui avait été invité à assister à une étude de la Bible en groupe, remarqua que chaque assistant avait sa propre Bible. Cela l’encouragea à abandonner la coûteuse habitude de fumer, et avec l’argent ainsi économisé à acheter une Bible. Dans le même territoire, il y avait une dame qui étudiait depuis plusieurs mois sans avoir sa Bible personnelle. Comme elle voulait absolument en avoir une, elle décida de supprimer la viande de son alimentation, afin de s’en procurer un exemplaire avec l’argent qu’elle aurait ainsi épargné. Quand elle l’eut, elle dit : “La viande ne m’indiquera pas le chemin qui mène à la vie éternelle, mais la Bible, elle, le fera.” Cette personne comprend assurément que l’homme ne vit pas de pain seulement. — Mat. 4:4.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 1er août
-
-
Questions de lecteurs
● Si, à l’époque de Jésus, les Juifs n’avaient pas autorité pour exécuter les transgresseurs de la Loi, comme cela est indiqué dans Jean 18:31, pourquoi leur a-t-il été permis de faire mourir Étienne en le lapidant ?
On ne sait pas exactement jusqu’où allait l’autorité des Juifs en ce temps-là pour ce qui concerne la peine capitale. De nombreux érudits pensent que les Juifs cessèrent de prononcer les peines de mort ou peines capitales quarante ans avant la destruction du temple (en l’an 70 de notre ère), soit vers l’an 30. Cela semble en accord avec les remarques faites par les membres du Sanhédrin, le jour où ils livrèrent Jésus à Ponce Pilate, le gouverneur romain. Nous lisons : “Alors Pilate leur dit : ‘Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d’après votre loi !’ Les Juifs lui dirent : ‘Il ne nous est pas permis de faire mourir quelqu’un.’” — Jean 18:31.
Toutefois, il est possible que les Romains accordaient aux autorités juives le droit d’exécuter ceux qui violaient la loi religieuse, mais non pas les transgresseurs de la loi politique. D’après Josèphe, historien juif, le général romain Titus reconnaissait que les Juifs avaient reçu des Romains le droit de mettre à mort les profanateurs du temple (La guerre des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, livre VI, chap. X). Même si les Romains avaient effectivement adopté cette attitude, le passage de Jean 18:31 n’en est pas affecté pour autant.
Les chefs religieux juifs étaient des meurtriers, prêts à faire mourir un innocent pour parvenir à leurs fins. C’est pourquoi ils se concertèrent pour tuer Jésus (Jean 8:44 ; 11:48-53). Mais un problème se posait. Ils craignaient d’entreprendre contre lui une action susceptible de provoquer du tumulte parmi le peuple, car beaucoup de gens le respectaient ou le suivaient (Mat. 26:4, 5). Aussi, après l’avoir arrêté secrètement et condamné pour des motifs religieux, cherchèrent-ils à le faire exécuter par Pilate. Ce dernier avait précisément ce droit, car il dit à Jésus : “Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et que j’ai le pouvoir de te mettre au poteau ?” (Jean 19:10). Si les Romains faisaient mourir Jésus pour des raisons politiques, cela aurait pour effet d’absoudre les chefs religieux aux yeux du peuple et de prouver qu’ils étaient innocents de la mort du Christ.
Que les Juifs eussent le pouvoir de faire mourir seulement les transgresseurs des lois religieuses ou qu’ils n’eussent pas le droit
-